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La classe politique dénonce la campagne française hostile à l’Algérie (APS)

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le président français Emmanuel Macron et le président algérien Abdelmadjid Tebboune au sommet du G7, à Savelletri en Italie, le 13 juin 2024. ©AFP

L'Algérie Presse Service (APS), agence de presse officielle algérienne, rapporte que plusieurs partis politiques ont condamné, vendredi, la poursuite de la campagne française hostile à l'Algérie. Ils l'ont qualifiée de « tentative de chantage désespérée », affirmant que l’Algérie ne cédera jamais à ces pressions et n’acceptera que des relations d’égal à égal.

À ce propos, le Front de libération nationale (FLN) a réitéré sa ferme opposition à la campagne hostile, menée par des milieux hostiles à l’Algérie et appuyée par des décisions arbitraires et des menaces de sanctions. La dernière en date concerne les restrictions adoptées par le gouvernement français sur la circulation et l’accès au territoire français des ressortissants algériens titulaires de documents de voyage spéciaux, exemptés des formalités de visa.

Le FLN a estimé que "ces décisions infondées constituent une violation flagrante des accords bilatéraux et confirment une fois de plus que la France, motivées par de vieilles rancunes coloniales que nourrit l'extrême droite, poursuit sa politique d'escalade contre l'Algérie à travers des mesures hostiles désespérées".

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Dans ce sens, le FLN a qualifié le comportement de la France d'"ignorance composée de la réalité que l'Algérie ne renonce pas à sa souveraineté et n'accepte nullement les diktats et les pressions de qui que ce soit".

« Forte de la cohésion entre le peuple, l'armée et les forces de sécurité, et sous la direction du président Abdelmadjid Tebboune, l'Algérie ne cédera jamais au chantage et restera attachée à des relations d’égal à égal, basées sur le respect mutuel et les intérêts communs », a martelé le FLN.

De son côté, le Mouvement El-Bina a dénoncé une "campagne acharnée et sans précédent" visant à d’déstabiliser l'Algérie, entraver son développement et influencer ses positions souveraines sur les grandes causes justes. Il a exprimé son soutien inconditionnel à la diplomatie algérienne face au comportements et positions unilatéraux de la partie française, jugés contraires au principe d’égalité entre les États.

Sur le même volet, le Mouvement Ennahda a dénoncé "les tentatives françaises de faire pression sur l'Algérie à l'effet de recouvrer son influence en déclin". Il a insisté sur la nécessité de répondre aux mesures françaises par des décisions similaires afin d’établir une relation basé sur égalité.

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Le parti a proposé "une série d’actions à entreprendre pour faire face à cette campagne, estimant que la France compte intensifier des mesures, des pression et des chantage".

Le Front El Moustakbal a également condamné les pratiques provocatrices de certains milieux français encore prisonniers d’une mentalité de domination et de supériorité. Selon lui, ces milieux tentent vainement d’imposer leurs diktats à un État souverain aux positions inébranlables et fidèles à ses principes.

Le parti a également réaffirmé son rejet catégorique de toute tentative de porter atteinte à la dignité des Algériens à l’étranger ou à leurs droits légitimes, garantis par le droit international et les accords bilatéraux. Il a salué la position ferme des responsables de la diplomatie algérienne ayant agi avec sagesse et équilibre, plaçant l'intérêt de la nation au-dessus de toute autre considération.

De son côté, le parti Sawt Echaab a dénoncé l’escalade menée par le gouvernement français contre l’Algérie, notamment à travers des décisions abusives et des menaces de sanctions qui violent les normes diplomatiques et les chartes internationales. Le parti en question estime que ces pratiques irresponsables contre un pays souverain dans ces décisions constituent une nouvelle provocation qui confirme une fois de plus, l’état de confusion dans lequel se trouvent les hommes d’États en France, confrontés à des crises internes qu’ils tentent de détourner vers l’étranger et de détourner l’opinion publique français vers d’autres questions.

Le Front du militantisme national (FMN) a, quant à lui, critiqué les mesures prises par la France ainsi que les déclarations de certains responsables français à l’égard de l’Algérie. Il a estimé que le gouvernement de François Bayrou est désormais otage des orientations de l’extrême droite, qui entraîne la France vers l’inconnu.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV