Quelques jours après le refus d’Israël de libérer des centaines de Palestiniens, le Hamas affirme avoir conclu un nouvel accord avec des médiateurs égyptiens afin de permettre le retour des prisonniers palestiniens. Cet accord doit également permettre la remise des quatre derniers corps de captifs israéliens.
Mercredi 26 février, Hazem Qassem, porte-parole du Mouvement de résistance palestinien Hamas, a déclaré que le groupe remettrait les quatre corps des captifs israéliens « simultanément à la libération par l’occupation des prisonniers dont la libération a été reportée, en plus de la libération du nombre équivalent de femmes et d’enfants qui ont été arrêtés après le 7 octobre dans la bande de Gaza ».
Les médiateurs garantissent clairement qu’Israël doit respecter ce qui a été convenu, a déclaré Qassem.
Des responsables du Hamas ont affirmé que le corps d’Ohad Yahalomi, un des captifs israéliens, figure parmi ceux qui doivent être remis.
Selon les médias israéliens, ces corps devraient être remis aux autorités égyptiennes.
Israël a retardé la libération des prisonniers palestiniens après que le Hamas a remis six captifs israéliens de Gaza le samedi 22 février.
Ce retard constitue pour le Hamas une grave violation du cessez-le-feu qui, après plus de 15 mois, a mis fin à la guerre brutale menée par Israël dans la bande de Gaza.
La première phase de l’accord de trêve a permis la libération de 33 captifs – dont huit corps – en échange de 1900 prisonniers palestiniens.
Cette première phase de six semaines prendra fin le 1er mars et, en toute logique, la deuxième phase est censée suivre, mais des négociations qui auraient dû commencer il y a des semaines n’ont jamais eu lieu.
La seconde phase devrait inclure des mesures telles que la fin permanente de la campagne militaire israélienne et le retrait complet des forces israéliennes de Gaza, ainsi que la libération d’environ 60 captifs encore retenus par le Hamas.
La troisième phase de l’accord se concentrera sur la reconstruction de Gaza, gravement touchée par les bombardements israéliens.
Selon les données satellites de l’ONU (UNOSAT), deux tiers des structures d’avant-guerre de Gaza, soit plus de 170 000 bâtiments, ont été endommagés ou détruits par les forces israéliennes.
