Les offensives du régime israélien contre le sud du Liban ont repris de plus belle, intensifiant la tension dans la région. En violation flagrante de l’accord de cessez-le-feu avec le Liban, l’armée de l’air israélienne a frappé plusieurs zones le jeudi 13 février.
La chaîne de télévision privée libanaise LBCI a rapporté que des localités proches du fleuve Litani, notamment Yohmor al-Shaqif et Zoutr al-Sharqiya, ont été prises pour cible par des chasseurs israéliens.
Les municipalités de Deir Siryan, Zibqin et Yater ont également été touchées.
Aucune information immédiate n’a été communiquée concernant d’éventuelles victimes ou les dégâts causés par ces frappes.
Quelques heures plus tard, l’armée israélienne a prétendu dans un communiqué que les frappes avaient été menées contre des « sites militaires contenant des armes et des lanceurs» appartenant au groupe de résistance Hezbollah.
Israël qui a essuyé de lourdes pertes sans pour autant atteindre ses objectifs a dû se résoudre à accepter un cessez-le-feu avec le mouvement de résistance Hezbollah. Et pourtant, des attaques quasi quotidiennes continuent d’être menées contre le Liban depuis lors, en violation de l’accord de trêve, entré en vigueur depuis le 27 novembre.
Ce contre quoi, le Liban a saisi le Conseil de sécurité des Nations Unies le 10 janvier pour signaler les violations répétées et les actes d’agression israéliens dans la région sud du pays. Ces frappes ciblent spécifiquement les terres agricoles et le bétail, constituant une violation des droits et des intérêts du Liban.
Le Hezbollah a confié au gouvernement libanais la responsabilité d’assurer le retrait total des forces militaires israéliennes du sud du Liban.
Malgré des engagements pris pour prolonger le cessez-le-feu jusqu’au 18 février, le Liban a récemment signalé que l’armée israélienne n’avait pas respecté la date limite pour le retrait de ses troupes et avait tué une vingtaine de personnes dans le sud du pays.