Dans le contexte de la situation humanitaire critique à Gaza, le Dr Hussam Abu Safiya, pédiatre et directeur de l’hôpital Kamal Adwan, se distingue par son engagement dans la Résistance palestinienne. Il a été arrêté par les forces israéliennes à la fin du mois de décembre et a subi, selon sa famille, des « mauvais traitements et des tortures graves ».
Mercredi, dans un message sur X, la famille d’Abu Safiya, citant son avocat, a déclaré que ce dernier avait vécu des conditions de détention particulièrement difficiles dès les premiers jours de sa détention et qu’il avait été maintenu à l’isolement pendant 24 jours avant d’être transféré à la prison d’Ofer, en Cisjordanie occupée, où il continue d’être maltraité.
La famille explique que bien que son état de santé reste stable, il souffre d’hypertension artérielle chronique et d’une hypertrophie cardiaque. Il n’a droit qu’à un seul repas par jour, lequel est insuffisant et de très mauvaise qualité.
« En ce qui concerne son dossier juridique, il est vierge et aucune charge n’a été retenue contre lui », a déclaré sa famille, ajoutant que toutes les accusations qui lui ont été attribuées ont été rejetées en raison de l’absence de preuves et que le dossier est parfaitement clair.
Sa famille a noté que la libération d’Abu Safiya pourrait être imminente au cours des prochaines étapes de l’échange de prisonniers, car les procureurs israéliens n’ont déposé aucune accusation.
La famille d’Abu Safiya a également appelé la communauté internationale à faire pression sur Israël pour que ce dernier puisse disposer de nourriture et de médicaments appropriés et pour qu’il soit libéré rapidement.
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Le 28 décembre, les forces israéliennes ont frappé l’hôpital Kamal Adwan. Le ministère palestinien de la Santé à Gaza a affirmé que près de 50 personnes, dont des membres du personnel médical, ont été tuées dans ces attaques, et que d’autres ont été capturées par les forces d’occupation.
Le Dr Abu Safiya, âgé de 51 ans, faisait partie des personnes interrogées par l’armée israélienne en raison de ses liens présumés avec le mouvement de résistance palestinien, Hamas.
Il avait déjà appelé à une intervention internationale pour obtenir sa libération ainsi que celle de tout le personnel médical détenu, soulignant que les professionnels de santé doivent être protégés, leurs droits respectés et leur libération assurée.
