Le quotidien israélien The Times of Israel a rapporté samedi que les forces d’occupation du régime étaient sur le point de se retirer du corridor de Netzarim, une zone militaire dans le centre de la bande de Gaza, qui a sévèrement restreint les déplacements des Palestiniens depuis des mois.
Ce retrait s’inscrit dans le cadre de l’accord de cessez-le-feu entre le régime et le mouvement de résistance palestinien, Hamas, pour mettre fin à l’agression en cours contre la population de Gaza.
Les Palestiniens retrouvent l’accès au nord de Gaza
Après un récent retrait des forces d’occupation israéliennes de la partie nord du corridor qui avait coupé de leurs foyers des milliers de Palestiniens déplacés, voici que les Palestiniens ont commencé à retourner dans le nord en empruntant soit la route côtière qui avait été bloquée depuis des mois par les forces d’occupation soit la route Salah ad-Din, où désormais, pour la première fois depuis le début de l’invasion, les véhicules sont autorisés à passer.
Corridor de Netzarim après le retrait des forces israéliennes pic.twitter.com/32cd29oRds
— Press TV Français (@PressTVFrench) February 9, 2025
Les forces israéliennes ont toutefois continué leur occupation de zones clés près de la route de Salah ad-Din, les utilisant comme postes militaires pour surveiller et restreindre les déplacements des Palestiniens.
Ceci alors qu’en vertu des conditions du cessez-le-feu, Israël est tenu de retirer la totalité de ses troupes du corridor avant le 21e jour de la trêve, et de ne maintenir sa présence que dans la zone tampon, le long de la frontière orientale de Gaza.
Les forces d’occupation toujours présentes le long de la frontière entre l’Égypte et Gaza
Alors que le retrait de Netzarim est en cours de finalisation, les forces d’occupation israéliennes restent stationnées dans le corridor de Philadelphie, une zone sensible le long de la frontière entre Gaza et l’Égypte.
Selon l’accord de cessez-le-feu, les forces israéliennes doivent se retirer complètement du corridor au 50e jour de la trêve.
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Israël a utilisé son contrôle sur le corridor de Philadelphie pour renforcer son blocus de Gaza, restreignant les approvisionnements vitaux et justifiant sa présence sous prétexte de surveiller une contrebande présumée d’armes. Cependant, les groupes de résistance palestiniens affirment depuis longtemps que cette occupation est un nouvel outil de punition collective plutôt que de sécurité.
Le cessez-le-feu reste fragile
Si ce retrait marque un premier pas vers la fin de l’occupation militaire du régime israélien, il reste à voir si les forces israéliennes respecteront pleinement l’accord de cessez-le-feu. Puisque malgré la trêve, Israël continue de cibler des zones de la bande de Gaza, démontrant ainsi son refus de s’engager en faveur de la paix et son mépris constant pour la souveraineté palestinienne.
