Au moins douze civils ont été tués dans des raids aériens de la Turquie sur des régions du nord et du nord-est de la Syrie, rapporte la chaîne d'information Al-Alam.
Une frappe de drone turque a touché mardi un marché de la ville de Sarrin, dans la province d'Alep, tuant six civils et en blessant 22 autres, ont indiqué des sources syriennes.
De même, l’artillerie turque a pilonné mardi matin le village de Harmala, situé dans la périphérie de Ras al-Aïn, dans la province de Hassaké, faisant trois morts et huit blessés parmi les civils, selon les mêmes sources.
L'artillerie turque a également frappé la région d’Aïn Issa, dans la province de Raqqa, lundi, tuant 3 civils, dont une femme et ses deux enfants.
La Turquie a annoncé mardi avoir tué 13 éléments kurdes dans le nord de la Syrie, alléguant poursuivre sa campagne contre les miliciens kurdes.
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Le ministère turc de la Défense a prétend que les miliciens kurdes qu'il avait « neutralisés » en Syrie appartenaient au Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) interdit et à la milice kurde syrienne YPG.
Considérées par Ankara comme une organisation terroriste depuis 1984, les YPG sont perçues comme la branche syrienne du PKK, un mouvement illégal qui lutte pour l’autonomie en Turquie.
La Turquie, qui partage une frontière de 911 kilomètres avec la Syrie, est depuis 2011 un soutien majeur des groupes d’opposition anti-Assad.
Depuis la chute d’Assad, Ankara exige que les YPG soient dissoutes, que leurs forces militaires non syriennes ainsi que les terroristes étrangers quittent la Syrie ou soient rapatriés dans leur pays d’origine, et que leurs dirigeants se rendent.