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L’Iran reproche à l’Occident son double standard et ses mécanismes injustes des droits de l’homme

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Kazem Gharibabadi, vice-ministre iranien des Affaires étrangères chargé des affaires juridiques et internationales.

Le vice-ministre iranien des Affaires étrangères chargé des affaires juridiques et internationales a critiqué avec véhémence le double standard et les mécanismes inéquitables des droits de l’homme dans le monde.

Kazem Gharibabadi, qui dirige la délégation iranienne à la 48e session du Groupe de travail sur l’Examen Périodique Universel (EPU) à Genève, en Suisse, a fait ces remarques lors d’une réunion organisée jeudi à l’initiative de l’Iran.

Il a exprimé la profonde préoccupation de l’Iran et ses vives critiques à l’égard des doubles standards, des approches sélectives et de l’instrumentalisation politique des droits de l’homme.

En allusion aux sanctions imposées par les Occidentaux au peuple iranien et à leur appui au terrorisme, Gharibabadi a déclaré que les porte-drapeaux autoproclamés des droits de l’homme ont constamment créé des défis pour l’Iran et violé de manière flagrante les droits de la nation iranienne.

« Ils nous ont accusés sans vergogne de violer les droits de l’homme et ont mis en place des mécanismes politiques contre nous dans le but d’exercer davantage de pression », a souligné le diplomate iranien.

Il a ajouté que l’imposition de « mécanismes politiques et injustes des droits de l’homme » aux pays en développement est une ingérence dans leurs affaires intérieures et constitue une violation de leur souveraineté.

Les mesures politiques des soi-disant défenseurs des droits de l’homme interviennent alors qu’ils piétinent eux-mêmes largement les droits de leur propre peuple et ceux d’autres nations, a souligné le vice-ministre iranien des Affaires étrangères.

Gharibabadi a déclaré que la politique officielle de l’Iran est basée sur la réduction des conséquences négatives des mesures unilatérales, arbitraires et coercitives.

Il a déclaré que pour minimiser les effets des sanctions unilatérales des États-Unis contre le peuple iranien, le pays s’est focalisé sur les effets extrêmement destructeurs des mesures coercitives unilatérales dans tous les processus liés à la codification des réglementations, à l’élaboration des politiques et aux mesures exécutives.

« Crime contre l’humanité et crime de guerre »

L’Iran a mis en œuvre des plans pour soutenir divers segments de la société, y compris les personnes vulnérables, sous forme de divers projets censés atténuer les effets des sanctions sur la vie des gens, a expliqué le haut diplomate iranien.

« Toutefois, ces actions n’excluent pas la responsabilité de ceux qui ont promulgué et mis en œuvre les sanctions, et ils doivent être tenus pour responsables de ce crime contre l’humanité et de ce crime de guerre », a souligné Gharibabadi.

Il a souligné que les sanctions économiques sont une arme qui a visé la vie de la majorité des gens.

Parallèlement, les ambassadeurs des autres pays présents à la réunion de Genève ont également exprimé leur inquiétude face aux violations des droits de l’homme, affirmant que les mécanismes de surveillance existants sont inefficaces, sélectifs et politisés.

Les participants ont convenu de se coordonner davantage lors de la prochaine session du Conseil des droits de l’homme, prévue fin janvier, pour faire face aux approches politisées envers la question des droits de l’homme et pour présenter et suivre leurs positions de manière unifiée et conjointe.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV