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Le ministre iranien des Affaires étrangères souligne la nécessité de protéger les groupes minoritaires en Syrie

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, s'est entretenu au téléphone, jeudi 23 janvier 2025, avec son homologue turc, Hakan Fidan. ©MFA

Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi a souligné lors d’une conversation téléphonique avec son homologue turc, Hakan Fidan, la nécessité de protéger les droits des groupes minoritaires en Syrie sous la nouvelle direction du pays.

Au cours de l’entretien qui s’est tenu, jeudi 23 janvier, les deux hauts diplomates ont discuté des relations bilatérales ainsi que des derniers développements en Syrie.

Araghchi a déclaré que « la politique de principe de l’Iran consiste à soutenir la souveraineté et l’intégrité territoriale de la Syrie », sans manquer d’appeler à une cessation des conflits en cours entre les différents groupes dans le pays.

Le chef de la diplomatie iranienne a souligné la nécessité d’un gouvernement syrien inclusif, dont feraient partie tous les groupes politiques, ethniques et religieux.

Il s’est également dit préoccupé par les informations faisant état de mesures prises par certains groupes armés contre les civils dans les régions syriennes habitées par des chiites et des alaouites.

Le groupe armé Hayat Tahrir al-Cham (HTC) et d’autres éléments armés ont pris le contrôle de Damas le 8 décembre 2024, forçant l’ancien président syrien Bachar al-Assad à quitter le pays.

Depuis la chute du gouvernement Assad, Israël a détruit des navires de guerre, des missiles mer-mer, des hélicoptères et des avions syriens, y compris une flotte entière d’avions de chasse MiG-29, mais aussi des stocks de munitions lors d’attaques sur au moins cinq bases aériennes du pays.

La Turquie, qui partage une frontière longue de 911 kilomètres avec la Syrie, est l’un des principaux soutiens des groupes d’opposition qui cherchaient à renverser Assad depuis 2011.

Si les responsables turcs ont fermement rejeté les allégations d’implication dans l’offensive anti-gouvernementale qui a conduit à la chute d’Assad, les observateurs pensent que l’offensive, qui semble être alignée sur les objectifs à long terme de la Turquie, n’aurait pas pu avoir lieu sans le consentement d’Ankara.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV