Selon la Radio Télévision du Niger (RTN), la France aurait élaboré un plan en collaboration avec divers acteurs locaux et internationaux visant à affaiblir l’économie du Niger et à provoquer un changement politique pour rétablir le président déchu, Mohamed Bazoum.
La France envisagerait une série d'initiatives destinées à « fragiliser le Niger et rétablir Mohamed Bazoum », qui a été renversé en juillet 2023.
Parmi les mesures évoquées par la chaîne publique de Niamey, Paris pourrait orchestrer « le sabotage d’un oléoduc stratégique », entraînant une « flambée des prix des denrées alimentaires ».
Cette éventuelle déstabilisation économique, planifiée à l'approche du mois de Ramadan, aurait pour but d'accentuer les tensions sociales et politiques à travers le pays.
Selon le rapport, ce plan aurait été discuté le 8 janvier lors d’une réunion près du lac Tchad, du côté nigérian. Cette rencontre aurait impliqué « des membres de Boko Haram » ainsi que « des représentants présumés de la France, du Bénin, du Nigeria et d’une autre puissance occidentale » non identifiée.
La chaîne a ajouté que la France pourrait recourir à « des terroristes kamikazes pour organiser des prises d’otages dans des internats nigériens ». L’objectif présumé de ces attaques serait d'inciter les autorités en place à céder et à rétablir Mohamed Bazoum à la présidence.
Ailleurs dans ce rapport, il a été indiqué que les kamikazes destinés à ces opérations auraient déjà été sélectionnés et formés.
La RTN a également dénoncé ce qu’elle qualifie de « dérives néocolonialistes » de la France, appelant les organisations internationales à intervenir d'urgence pour mettre un « terme définitif » à ces supposées manœuvres.
Source : RT