Un haut commandant militaire iranien a affirmé qu’au cours du mois d’octobre, des avions de combat du régime israélien ainsi que ceux de ses partenaires, notamment les États-Unis, le Royaume-Uni et la France, ont effectué des vols dans l’espace aérien irakien pendant une période de 25 jours consécutifs, dans le cadre de préparatifs pour lancer une attaque contre la République islamique d’Iran.
Le contre-amiral Habibollah Sayyari, commandant adjoint de l’armée iranienne pour la coordination, a fait cette remarque, mercredi 30 octobre, lors du « Congrès des 15 000 martyrs », événement qui s’est déroulé dans la province du Fars, située dans le sud de l’Iran.
Le contre-amiral Sayyari a déclaré qu’à la suite de l’opération iranienne Vraie promesse II du premier octobre, l’espace aérien irakien était mis à la disposition du régime sioniste et de ses soutiens, y compris les États-Unis, le Royaume-Uni et la France.
Selon ses dires, cette situation a perduré pendant 25 jours, durant lesquels ces pays « envisageaient de mener une action offensive contre Téhéran ».
Il a souligné que les actions entreprises incluaient l’envoi de plusieurs centaines d’avions de combat et de drones, ainsi que d’avions de ravitaillement et d’appareils de guerre électronique, tous opérant dans l’espace aérien irakien en vue de la préparation d’une attaque contre l’Iran.
Il a exprimé que le niveau élevé de préparation et la vigilance des unités de défense aérienne de l’armée iranienne ont permis la mise en œuvre d’une opération défensive coordonnée, empêchant ainsi tout avion avancé de l’ennemi de s’infiltrer dans l’espace aérien de la République Islamique d’Iran.
Cette opération, a-t-il indiqué, a contraint les avions militaires ennemis à lancer des missiles, tout en restant à une distance de 100 kilomètres des frontières iraniennes.
Un nombre considérable de projectiles a été neutralisé par les systèmes de défense aérienne iraniens, tandis qu’une poignée d’entre eux a réussi à atteindre des zones à l’intérieur des frontières iraniennes, a-t-il précisé.
Le contre-amiral Sayyari a souligné que les adversaires de la République islamique d’Iran demeurent en permanence à la recherche d’une occasion pour porter un coup au pays.
Néanmoins, a-t-il noté, les jeunes Iraniens se tiennent fermement aux frontières, veillant jour et nuit à la protection de leur patrie. Et d’ajouter : « leur dévouement inébranlable permet au peuple iranien de bénéficier d’une sécurité totale et d’un bien-être durable, tout en maintenant le pays sur la voie du progrès ».
Le contre-amiral Habibollah Sayyari a exprimé son admiration pour les forces militaires iraniennes, mettant en avant les succès remarquables des deux opérations baptisées Vraie Promesse.
En avril, et dans le cadre de l’opération de Vraie Promesse, l’Iran a tiré plus de 300 missiles et drones contre les territoires occupés par Israël dans le cadre d’une opération baptisée Vraie Promesse, en représailles à l’agression meurtrière du régime sioniste contre la section consulaire de l’ambassade iranienne dans la capitale syrienne, Damas.
Mardi 1ᵉʳ octobre, dans le cadre d’une opération de représailles, baptisée Vraie Promesse II, la force aérospatiale du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) a lancé une salve de 200 missiles en direction des installations militaires et des centres de renseignement et d’espionnage de l’entité sioniste dans tous les territoires occupés de la Palestine, infligeant des dégâts au régime usurpateur israélien.
L’opération a été effectuée en représailles à l’assassinat par le régime sioniste du chef du bureau politique du Hamas, Ismaïl Haniyeh à Téhéran, du secrétaire général du Hezbollah, Seyyed Hassan Nasrallah et d’un haut commandant du CGRI, Abbas Nilforoushan, conseiller militaire iranien à Beyrouth.
Dans son discours, Sayyari a également dénoncé la guerre génocidaire menée par le régime israélien dans la bande de Gaza et l’escalade de l’agression meurtrière contre le Liban, qui a coûté la vie à des dizaines de milliers de personnes, dont la moitié sont des femmes et des enfants.
Il a déclaré : « Ces atrocités sont commises avec le soutien de l’arrogance mondiale. Quelle réponse le système international et les organisations de défense des droits de l’homme peuvent-ils apporter face à ces crimes ? »