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Zoom Afrique du 4 octobre 2024

Zoom Afrique du 4 octobre 2024

Les titres de la rédaction :

  • Ethio Telecom cible 8,6 millions d’abonnés à son service d’argent mobile d’ici 2025
  • Le Kenya a lancé un permis de travail pour les nomades numériques
  • Africa Finance Corporation émet un eurobond de 500 millions $
  • Oragroup : une augmentation de capital avant la cession à Vista

Les analyses de la rédaction :

1. Alliance des États du Sahel : L’harmonisation des documents de voyage et d’identité de l’AES sur la table des Experts

Une réunion des experts de l’Alliance des États du Sahel (AES) se tient depuis, ce mercredi 2 octobre 2024 à Bamako. L’harmonisation des documents de voyage et d’identité de l’AES était à l’ordre du jour de cette rencontre, présidée par le secrétaire général du ministère de la Sécurité et de la Protection civile, Oumar Sogoba à l’Hôtel Salam.

L’engagement des trois pays de l’AES à savoir le Mali, le Burkina Faso, et le Niger vers une intégration plus poussée des populations n’est plus à démontrer. Cela a fait preuve d’une résilience qui force sans nul doute le respect. Lors de la première session du sommet de l’Alliance des États du Sahel, son président en exercice, le Colonel Assimi Goïta a abordé l’un des aspects essentiels de l’Alliance commune qui est celui de la libre circulation des personnes et de leurs biens à travers la mise en place d’un passeport biométrique de l’AES.

C’est dans ce contexte que se tient la présente rencontre qui vise à jeter les bases de la mise en circulation du nouveau passeport biométrique d’une part et d’autre part d’impulser une nouvelle dynamique d’intégration économique et sociale, favorisant ainsi la mobilité des populations. Les experts participants auront donc, durant deux jours, la lourde responsabilité de poursuivre de manière collégiale, la réflexion sur la question, afin de soumettre aux différents ministres en charge de la sécurité des propositions concrètes pour la mise en circulation des documents de voyage et d’identité de l’AES.

Le 16 septembre 2024, l’Alliance des États du Sahel (AES) a célébré son premier anniversaire. Créée un an plus tôt, cette confédération regroupant le Burkina Faso, le Mali et le Niger vise à renforcer la coopération régionale et à consolider la souveraineté de ses membres face aux défis sécuritaires et économiques.

2. Mali : Tombouctou, San et Djenné : De nombreux refuges terroristes démantelés

Les FAMa mènent la vie dure aux terroristes à Tombouctou, San et Djénné dans le cadre de la sécurisation du territoire national, les Forces armées maliennes (FAMa) poursuivent la traque et la neutralisation des Groupes armés terroristes (GAT) jusque dans leurs derniers retranchements.

Cette dynamique combative soutenue par l’exploitation de renseignements fiables, avec l’appui des vecteurs aériens, a permis le démantèlement de nombreux refuges terroristes et la neutralisation de plusieurs combattants ennemis. En la matière, des résultats encourageants ont été obtenus suite à une série d’opérations aéroterrestres menées par les unités dans les secteurs de Tombouctou, San, Djenné et Gossi, a annoncé samedi, la Direction de l’information et des relations publiques des armées (Dirpa), sur ses plateformes digitales. « Le chef d’état-major des Armées informe l’opinion que les FAMa ont mené une série d’opérations visant le démantèlement de plusieurs réseaux terroristes actifs sur le territoire national », précise la Dirpa. Ainsi, dans la journée du vendredi 27 septembre 2024, les unités engagées ont effectué un grand nombre d’opérations aéroterrestres dans les secteurs de Tombouctou, San et Djenné, explique la source sécuritaire. Le document rapporte également que dans la matinée, « des leaders d’un groupe armé terroriste » ont été surpris en pleine réunion de planification d’une attaque et frappés avec précision ainsi que leur véhicule à 30 km au nord de Gossi. Simultanément, d’autres opérations aéroterrestres visant les terroristes rescapés des combats des 25 et 26 septembre derniers dans les zones de Saye, Si et Zambougou entre les localités de Djenné et San, ont été un franc succès, annonce la même source. L’état-major général des Armées rassure les populations que la traque se poursuit pour mettre un terme aux intentions malveillantes des groupes armés.

3. Bamako veut demander des comptes à Kiev sur son soutien déclaré aux groupes armés du Sahel

La justice malienne a dû ouvrir une enquête après que des responsables ukrainiens avaient « proclamé publiquement leur implication dans des réseaux terroristes », a déclaré à Sputnik le ministre malien des Affaires étrangères. « Je suis sûr qu’en temps voulu, le résultat de cette enquête sera rendu public », a indiqué Abdoulayé Diop.

Il a rappelé que son pays avait également saisi le Conseil de sécurité de l’ONU sur ce même sujet. « Jusqu’à présent, le Conseil reste silencieux. Nous ne savons pas quelle en est la raison, mais nous pensons qu’il s’agit d’un développement important », souligne le chef de la diplomatie malienne.

Lors d’un discours à l’ONU, le chef de la diplomatie malienne, Abdoulaye Diop, a exprimé ses inquiétudes concernant les actions de l’Ukraine déstabilisant la région du Sahel. Il a appelé à des mesures concrètes de la part de la communauté internationale pour contrer cette menace afin d’assurer la stabilité et la souveraineté des États sahéliens. « La Confédération des États du Sahel, que le Mali préside, dénonce et condamne fermement le soutien ouvert et assumé du gouvernement de la République d’Ukraine au terrorisme international, en particulier au Sahel », a fait savoir le ministre malien des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop, cité par RT. Le chef de la diplomatie malienne a pris la parole le 22 septembre lors du Sommet de l’avenir, en marge de la 79e session de l’Assemblée générale de l’ONU, appelant le Conseil de sécurité à « prendre ses responsabilités face à ce choix délibéré de l’Ukraine afin de prévenir ces actions subversives qui menacent notre stabilité ». Plus tôt, évoquant l’attaque terroriste menée le 17 septembre à Bamako par le groupe JNIM, affilié à Al-Qaïda, le ministre malien avait réitéré son appel à « tous les acteurs concernés pour qu’ils cessent d’instrumentaliser les groupes terroristes et de déstabiliser les États souverains ». Il a souligné l’urgence de passer des paroles aux actes, en exhortant tous les États à « agir conformément à leurs obligations internationales afin que les auteurs de ces crimes, ainsi que leurs financiers et sponsors, soient traduits devant la justice ».

Dans la foulée d’une embuscade fin juillet, près de la frontière avec l’Algérie, dans laquelle des soldats maliens et des membres de Wagner ont été tués, un porte-parole du service de renseignement militaire ukrainien (GUR), Andriï Ioussov, avait déclaré à la télévision ukrainienne que ses agents avaient aidé les rebelles en leur fournissant « les informations nécessaires, et pas seulement celles qui ont permis une opération militaire réussie contre la Russie ».

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SOURCE: FRENCH PRESS TV