Dans la continuité des protestations mondiales contre la guerre du régime sioniste à Gaza, la police suisse est intervenue mardi matin pour disperser les étudiants pro-palestiniens qui occupaient un sit-in à l’Université de Genève depuis une semaine.
La police a dispersé une cinquantaine d’étudiants protestataires qui ne voulaient pas quitter les lieux, a rapporté SWI.
Une vingtaine de policiers en uniforme et en civil ont pénétré dans le bâtiment UniMail vers 5 heures, a indiqué la porte-parole de la police genevoise. Les agents ont procédé à des contrôles d’identité et ont évacué les étudiants via un parking sous le bâtiment.
Plusieurs personnes avaient les mains attachées devant ou dans le dos, a constaté sur place la chaîne RTS. Elles ont été embarquées dans des fourgons de police.
Les policiers ont évacué les lieux après avoir vérifié l’identité des étudiants.
Plus tôt lundi, l’Université de Genève a annoncé qu’elle enquêtait sur des poursuites pénales contre les étudiants protestataires suite à l’échec de leurs négociations avec la direction.
Les étudiants protestataires appellent les administrateurs à soutenir un cessez-le-feu immédiat à Gaza et à cesser la coopération avec les centres de recherche et universitaires du régime sioniste.
Les manifestations à l’Université de Genève font suite à la vague de protestation aux États-Unis contre la guerre que conduit Israël à Gaza. Les manifestants exigent la fin des massacres à Gaza et la rupture des liens avec le régime israélien.
Le mouvement pro-palestinien en Europe a suivi l’exemple des étudiants américains qui, ces dernières semaines, ont transformé les universités en lieux de protestation contre la politique du président américain concernant la guerre à Gaza et la complicité avec le régime sioniste.
