Mercredi 24 avril, le président de la République islamique d’Iran Ebrahim Raïssi a participé à la cérémonie d’inauguration d’un mégaprojet polyvalent construit par des entrepreneurs iraniens au Sri Lanka, qui a été longtemps retardé en raison des sanctions internationales imposées à l’Iran.
Le projet Uma Oya comprend deux barrages, un tunnel de transport d’eau de 28 kilomètres et une centrale hydroélectrique souterraine de 120 MW.
Il s’agit de l’un des plus importants projets dans la fourniture de services techniques et d’ingénierie de l’Iran à d’autres pays dans les domaines de la construction de barrages, du transfert d’eau et de la production d’électricité.
La production de 290 GWh d’électricité par an, l’approvisionnement en eau de 5 000 hectares de terres arables dans la région sèche du sud-est du Sri Lanka, ainsi que le transfert de 145 millions de mètres cubes d’eau de la région pluvieuse de ce pays vers les villes sèches figuraient parmi les objectifs de ce mégaprojet.
Le projet d’hydroélectricité et d’irrigation, évalué à 514 millions de dollars, a été lancé en 2010 par le groupe d’ingénierie iranien FARAB et devait s’achever en 2015, mais a été retardé en raison des sanctions, des problèmes techniques et de la pandémie de COVID-19.
La République islamique d’Iran a initialement fourni 50 millions de dollars, mais en 2013, le financement n’a pas pu être poursuivi en raison des sanctions anti-iraniennes. Le gouvernement sri-lankais a alors décidé de réaliser le projet sur ses propres fonds en faisant appel au même entrepreneur iranien.
Le processus de construction, de surveillance et de conseil de ce projet a été entièrement réalisé par la société iranienne, selon le porte-parole du gouvernement iranien, Ali Bahadori-Jahromi.
À noter que le président iranien est arrivé ce mercredi matin au Sri Lanka en réponse à l’invitation de son homologue sri-lankais.
Au cours de sa visite, Raïssi devrait s’entretenir avec les responsables de ce pays d’Asie du Sud, assister à plusieurs cérémonies d’inauguration et signer cinq protocoles d’accord.
Cela intervient alors que les deux pays sont convenus de renforcer leurs relations bilatérales et d’élargir leur coopération dans divers domaines, dont l’économie, le tourisme, la science et la technologie.
Dans ce droit fil, le ministre sri lankais des Affaires étrangères, Ali Sabry, a déjà déclaré que son pays était prêt à mettre en œuvre les projets économiques entrepris par les experts iraniens dans le pays, en raison de leurs capacités industrielles et économiques.