Dans un document publié mercredi 17 avril dans le cadre de la Journée des prisonniers palestiniens, l’Association des prisonniers palestiniens, une ONG indépendante de défense des droits, signale de terribles crimes perpétrés par Israël contre les détenus palestiniens incarcérés depuis le 7 octobre 2023, date à laquelle le régime a lancé sa guerre génocidaire contre la bande de Gaza assiégée.
Selon cette ONG, d’horribles crimes infligés aux détenus ont conduit au martyre de 16 prisonniers victimes de tortures systématiques, de délits médicaux, de privations de nourriture et de nombreuses autres violations et agressions à l’encontre d’hommes, de femmes, de mineurs et de personnes âgées enfermés dans les geôles israéliennes.
Pour la Société des prisonniers palestiniens, le 7 octobre aura été une étape qui a radicalement fait s’empirer la condition des prisonniers palestiniens incarcérés dans les territoires occupés.
Plus de 9 500 prisonniers sont actuellement détenus dans les prisons israéliennes, à l’exclusion des détenus dans la bande de Gaza, sous le couvert de la « dissimulation forcée », toujours selon ladite organisation de défense des droits.
Parmi les prisonniers palestiniens figurent 80 femmes, à l’exception des détenus de Gaza, a indiqué la Société des prisonniers palestiniens, affirmant que 200 mineurs de moins de 18 ans sont détenus dans les prisons israéliennes, à savoir Megiddo, Ofer et Damon. 24 enfants gazaouis sont également détenus dans la prison de Damon, a-t-elle ajouté.
La Société des prisonniers palestiniens a également déclaré que plus de 3 660 détenus, dont 22 femmes et plus de 40 enfants, sont détenus dans le cadre de la soi-disant politique de détention administrative, qui permet d’incarcérer des détenus palestiniens sans procès ni inculpation.
56 journalistes sont détenus dans les prisons israéliennes, dont 45 ont été arrêtés après le 7 octobre et sont toujours en détention, a-t-elle indiqué, ajoutant que 17 membres du conseil législatif sont également détenus en détention administrative, dont les plus âgés sont Marwan Barghouti et Ahmad Sa’adat.
Plus de 5 168 ordonnances de détention administrative ont également été émises, a précisé la Société des prisonniers palestiniens, ajoutant que 600 détenus sont condamnés à la prison à vie.
« Pas de libération sans liberté des prisonniers »
À l’occasion de la Journée du prisonnier palestinien, les Palestiniens affirment qu’« il n’y a pas de libération sans la liberté de tous nos prisonniers des prisons de l’entité sioniste et de l’Autorité palestinienne ».
Ils ont déclaré que le mouvement de libération était confronté à la répression croissante de la part du ministre israélien d’extrême droite, Itamar Ben-Gvir, et de l’entité sioniste.
En outre, les Palestiniens ont déclaré que les prisonniers ont démontré leurs capacités à éduquer, à résister et à unifier les travailleurs, les femmes et les réfugiés dans la lutte révolutionnaire contre Israël, soulignant que ces capacités constituent la véritable menace pour la sécurité d’Israël.
La lutte des prisonniers est le fer de lance de la Résistance et personne n’est plus confronté qu’eux à l’occupation israélienne, selon les Palestiniens.
À noter qu’Israël a intensifié ses attaques contre les villes palestiniennes dans les territoires occupés depuis qu’il a lancé sa guerre génocidaire contre Gaza. À la suite de ces attaques, des dizaines de Palestiniens ont perdu la vie et de nombreux autres ont été arrêtés.
Le régime de Tel-Aviv a lancé, le 7 octobre, sa guerre brutale contre Gaza, après que le mouvement de résistance palestinien Hamas a mené l’opération Tempête d’Al-Aqsa contre l’entité usurpatrice en représailles aux atrocités intensifiées de l’entité contre le peuple palestinien.
Depuis le début de l’agression israélienne, au moins 33 899 personnes ont été tuées en martyr et plus de 76 664 autres blessées.