Le mouvement de résistance palestinien, Hamas, a tué quelque 14 soldats et officiers israéliens en quelques heures, prenant pour cible les forces d'occupation dans la partie sud de la bande de Gaza où se déroule une guerre génocidaire contre les Palestiniens.
Les Brigades al-Qassam, branche militaire du Hamas, ont réussie à infliger, le samedi 6 avril 2024, des pertes humaines à l’armée israélienne suite à une série d'embuscades tendues dans la ville de Khan Younès située au sud de la bande de Gaza, a rapporté Resistance News Network, une chaîne de Telegram.
L'attaque la plus réussie a eu lieu contre les forces israéliennes dans le quartier d'al-Zana, où neuf israéliens ont été tués.
Les combattants palestiniens ont directement pris pour cible trois chars Merkava, puis ont tendu une embuscade aux forces venues secourir ceux qui avaient été blessés lors de la première attaque, avec trois explosifs.
« Les forces de secours ont été à nouveau prises pour cible quelques heures plus tard, ainsi que ceux qui avaient fui vers une maison voisine », a indiqué la chaîne.
« Après être entrée à Khan Younès, il y a 120 jours, les forces d'occupation israéliennes ont complètement échoué à atteindre leurs objectifs, continuant de tomber dans des embuscades bien pensées et incapables de récupérer un seul prisonnier vivant. La Résistance, elle, attend toujours, ses prochaines proies », a-t-il fait noter.
Le régime israélien a lancé la guerre le 7 octobre 2023, date à laquelle le Hamas a mené l’opération-surprise Tempête d’Al-Aqsa, au cours de laquelle des centaines de personnes ont été capturées.
À ce jour, le régime de Tel-Aviv a tué près de 33 200 Palestiniens, pour la plupart des femmes, des enfants et, il en a blessé plus de 75 800 autres.
Vendredi, l'armée israélienne a reconnu que 600 de ses soldats avaient été tués depuis le début de la Tempête d’Al-Aqsa.
Le porte-parole de l'armée israélienne, Daniel Hagari, a confirmé que 3 193 militaires avaient également été blessés dont 268 toujours sous traitement et 26 dans un état critique.