Les États-Unis et la Grande-Bretagne ont attaqué des cibles d'Ansarallah à travers le Yémen à la suite des frappes du mouvement de résistance yéménite contre des navires liés au régime israélien qui mène une guerre génocidaire à Gaza.
Plusieurs médias américains ont rapporté jeudi 11 janvier ces attaques, affirmant qu'elles impliquaient des avions de combat et des missiles Tomahawk.
Ansarallah a évoqué des raids à travers le pays, notamment dans la capitale Sanaa ainsi que dans les villes de Saada et Dhamar et dans le gouvernorat de Hudaydah, les qualifiant d’« agression américano-britannique ».
Le président américain Joe Biden a confirmé ces attaques, affirmant qu'elles avaient été menées par les États-Unis et la Grande-Bretagne, avec le soutien de l'Australie, de Bahreïn, du Canada et des Pays-Bas.
Biden a indiqué qu'il n'hésiterait pas à prendre de nouvelles mesures contre des cibles yéménites.
Au cours des derniers mois, Ansarallah et les forces armées yéménites ont mené des frappes de missiles et de drones contre des navires liés au régime israélien ou contre ceux qui se dirigeaient vers les ports israéliens pour soutenir les Palestiniens touchés par la guerre à Gaza.
Depuis son début le 7 octobre, la guerre israélienne a tué près de 23 500 Palestiniens, en majorité des femmes et des enfants, et en a blessé plus de 59 167 autres. Des milliers d’autres sont également portés disparus et présumés morts sous les décombres.
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Jeudi également, le leader d'Ansarallah, Abdel-Malik al-Houthi, a mis en garde les États-Unis et leurs alliés, contre les répercutions d'une attaque militaire contre son pays, soulignant qu'une telle mesure déclencherait une réponse plus importante.
« Toute attaque américaine ne restera pas sans réponse. La réponse sera plus importante que l'attaque qui a été menée avec 20 drones et un certain nombre de missiles », a averti le leader d’Ansarallah dans un discours télévisé.
Les combattants d’Ansarallah ont toutefois précisé que tous les autres navires, à l'exception de ceux à destination des territoires occupés de la Palestine, étaient à l'abri des frappes yéménites tant que leurs pays ne faisaient pas partie de la coalition anti-Yémen dirigée par les États-Unis ou n'envisageaient pas de la rejoindre.
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