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Les analyses de la rédaction :
1. Burkina: les médias mainstream suspendus tour à tour
Le gouvernement de transition au Burkina Faso a annoncé samedi soir avoir suspendu « tous les supports de diffusion » du média français Le Monde, après la publication la veille d’un article au sujet d’une attaque terroriste sanglante dans le nord du pays.
« Le gouvernement a décidé en toute responsabilité de la suspension de tous les supports de diffusion du journal Le Monde au Burkina Faso à compter de ce samedi 2 décembre 2023 », a annoncé dans un communiqué le porte-parole du gouvernement et ministre de la Communication, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, évoquant un article tendancieux.
Le gouvernement de transition est « outré » par la publication vendredi d’un article tendancieux sur le site du journal, intitulé : « Au Burkina, la propagande fait rage après l’attaque sur Djibo », note le communiqué, repris par l’Agence d’information du Burkina (AIB).
« Dans un exercice d’équilibrisme intellectuel, le journal tente de renvoyer dos à dos l’État burkinabè et les hordes de terroristes qui ont attaqué Djibo le 26 novembre dernier, mais cache mal son penchant pour ces Hommes sans foi ni loi qui violent, pillent et tuent d’innocentes populations en légitimant le discours et la propagande terroristes », relève le communiqué.
Et d’ajouter que contrairement à ce qu’affirme de façon péremptoire Le Monde, « jamais le gouvernement burkinabè ne s’est enfermé dans une logique de propagande dans la guerre que nous menons contre le terrorisme ».
« Il est regrettable que Le Monde tente de vendre à l’opinion l’idée d’une guerre des chiffres dans ce qui a été une victoire sans ambigüité des Forces de défense et de sécurité ainsi que des Volontaires pour la défense de la Patrie (VDP) sur les forces du mal », ajoute encore la même source.
Les intentions des médias mainstream sont claires et leur parti pris est évident ! Ce qui est le plus révoltant pour la population burkinabè, c’est le mensonge et les insultes vis-à-vis des VDP, un Corps pourtant crée sur la base d’une loi votée par une Assemblée nationale élue par le peuple burkinabè et non pas imposée par un « 49.3 » utilisé par Emmanuel Macron pour imposer des lois à son peuple. Ce sont ces VDP que le Journal traite de « Miliciens » ce qui est considéré comme étant une insulte envers ces patriotes qui donnent leur vie pour aider les forces armées burkinabè à sécuriser le territoire. Pourtant, ces mêmes volontaires en Ukraine sont qualifiés par la même presse française de « combattants patriotes ».
Pourtant, ce qu'oublie d'émettre ce média français, c'est qu'une fois de plus, les Burkinabés ont organisé une manifestation en soutien aux VDP.
Le Collectif des leaders panafricains, composé de plusieurs organisations de la société civile, a organisé, samedi 2 décembre à la Place de la nation de Ouagadougou, un meeting de soutien aux Forces de défense et de sécurité (FDS) et aux Volontaires pour la défense de la patrie (VDP), suite à la défaite infligée aux groupes armés terroristes le 26 novembre dernier à Djibo.
Pour avoir résisté à l’assaut des terroristes à Djibo (région du Sahel), les FDS et les VDP ont eu droit à de vives félicitations à Ouagadougou.
Pour rappel, le bilan provisoire de la contre-offensive de l’armée burkinabè à Djibo fait état de plus de 400 terroristes décimés. Des faits qui ne sont jamais repris dans les médias propagandistes français.
2. Mali: la majeure partie du pays sous le contrôle des Famas
Menaka, une région du nord du Mali, a été le théâtre d’une attaque présumée terroriste ce dimanche matin. Cependant, grâce au professionnalisme et à la loyauté des Forces Armées Maliennes (FAMa) sous le commandement des cinq colonels, dont le charismatique Colonel Assimi Goita, Président de la Transition, la situation est désormais sous contrôle. Le peuple malien exprime sa fierté et son honneur envers ces leaders déterminés à éradiquer le terrorisme au Mali.
L’attaque, vigoureusement repoussée avec bravoure et détermination, a mobilisé des vecteurs aériens de dernière génération ainsi que des forces terrestres qui poursuivent actuellement le ratissage dans la région de Menaka. Malgré les dégâts causés à l’antenne relais Orange Mali, les communications persistent grâce à un réseau privé sur place, préservant l’anonymat pour des raisons de sécurité.
Les chefs militaires des opérations assurent la population de la ville que la situation est sous contrôle, mais appellent néanmoins à rester vigilant. Ils encouragent les citoyens à signaler tout acte suspect lié au terrorisme dans la ville, renforçant ainsi la coopération entre l’armée et la population pour garantir la sécurité.
La situation reste tendue à Ménaka. Même si l’armée continue de patrouiller dans la ville depuis l’attaque de son camp ce dimanche.
Au même moment, la ville continue de recevoir des déplacés. Des sources indiquent que de nombreuses familles en provenance d’Andéraboulane sont arrivées à Ménaka. Celles-ci auraient fui les violences dans cette localité. Parmi ces déplacés, figurent des blessés qui auraient été conduits dans des structures sanitaires, précisent-elles. Ces mêmes sources ajoutent qu’une session des états généraux de la jeunesse qui devait se tenir aujourd’hui a été annulée.
Selon un habitant de Ménaka qui a requis l’anonymat, la situation est actuellement sous le contrôle de l’armée malienne. Il affirme que de nombreux ménages déplacés sont arrivés dans la ville. Ceux-ci bénéficient de l’assistance des habitants. Il ajoute que l’instabilité d’un réseau de téléphone saboté par des terroristes, continue de pénaliser les habitants de Ménaka.
Depuis la prise de Kidal par l’armée malienne le 14 novembre dernier, le Mali a récupéré l’ensemble de son territoire des mains des bandits armés et de leurs complices terroristes.
Aujourd’hui, le Mali se trouve dans une position favorable pour éradiquer le terrorisme dans la région du Sahel, soutenu par la détermination du Colonel Assimi Goita et son éminent Premier ministre, Choguel Kokalla Maiga.
La population malienne, bien que consciente des défis qui subsistent, salue les efforts de leurs dirigeants et espère que cette détermination persistante mènera à une paix durable et à la sécurité dans la région.
3. Bamako-Niamey: encore un coup contre Paris
Les États du Sahel continuent de nettoyer toute présence néfaste de la Françafrique sur leur territoire.
Dans un communiqué conjoint, les gouvernements de transition de la république du Mali et de la République du Niger informent l’opinion qu’ils ont procédé, aujourd’hui, à la dénonciation de deux conventions avec la France, l’ancienne tutelle coloniale.
La Convention entre le Gouvernement de la République française et le Gouvernement de la République du Mali « tendant à éviter les doubles impositions et à établir des règles d’assistance réciproque en matière d’impôts sur le revenu, d’impôts sur les successions, de droits d’enregistrement et de droits de timbre » du 22 septembre 1972.
La convention entre le gouvernement de la République française et le gouvernement de la République du Niger « tendant à éliminer les doubles impositions et à établir des règles d’assistance mutuelle administrative en matière fiscale ».
En effet, la conclusion et la signature de traité bilatéral entre les États visent à renforcer la coopération internationale et les liens d’amitié. Or, l’attitude hostile persistante de la France contre ces États, contrevient à cette raison, ajoutée au caractère déséquilibré de ces Conventions causant un manque à gagner considérable pour le Mali et le Niger.
Par conséquent, sur la base des dispositions pertinentes de la Convention de Vienne sur le Droit des Traités de 1969, notamment celles relatives à la non-ingérence dans les affaires intérieures des Etats, la survenance d’une situation rendant l’exécution du traité impossible et le changement fondamental de circonstances, le Gouvernement de la Transition de la République du Mali et le Gouvernement de la Transition de la République du Niger ont décidé de mettre fin, dans un délai de 03 mois, aux Conventions précitées, afin de préserver les intérêts supérieurs des peuples maliens et nigériens, conformément à la vision du Colonel Assimi Goïta, Président de la Transition, Chef de l’État du Mali et du Général Abdourahamane TIANI, Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, Chef de l’État du Niger.
Cette décision est un double signal politique. Elle marque un énième coup porté contre l'Élysée, plus détestée que jamais.
Elle constitue ensuite une nouvelle étape du rapprochement des pays de la nouvelle Alliance des États du Sahel, créée il y a deux mois et demi. Le Niger et le Burkina viennent d'emboîter le pas au Mali en quittant le G5 Sahel. Cette fois, c'est le Mali et le Niger qui suivent les traces du Burkina : Ouagadougou avait dénoncé sa propre convention fiscale avec la France en août dernier.
Ce lundi, les autorités militaires nigériennes ont également annoncé l'annulation d'un accord de coopération militaire entre le Niger et l'Union européenne. L'annonce a été faite par le ministère nigérien des Affaires étrangères et de la coopération.
« Le ministère des Affaires étrangères, de la Coopération et des Nigériens à l'extérieur du Niger présente ses compliments à la délégation de l'Union européenne (UE) au Niger et a l'honneur de lui notifier la dénonciation par l'État du Niger de l'accord entre la République du Niger et l'Union européenne relatif au statut de la mission PSDC de l'Union européenne au Niger (EUCAP SAHEL NIGER), conformément à son article 20.4 et au préavis de six mois », a indiqué une correspondance du MAE du Niger transmise à la représentation de l'UE à Niamey.
La même source indique aussi « le retrait par l'État du Niger du consentement accordé pour le déploiement d'une mission de partenariat militaire de l'Union européenne (EUMPM) au Niger », précisant que « le gouvernement de la République du Niger décide dès lors du retrait des privilèges et immunités accordés » au personnel de la mission militaire européenne.
En 2012, l'Union européenne a lancé cette mission civile au Niger dénommée EUCAP SAHEL avec la prétendue mission d'apporter un appui technique et matériel aux forces de défense et de sécurité nigériennes dans le cadre de la lutte contre le terrorisme.
En septembre dernier, le Conseil de l'Europe a prolongé le mandat de cette mission jusqu'en septembre 2024.
Depuis la création de l'Alliance des États du Sahel, les coups s'enchaînent contre toutes les fondations de la Françafrique et du néocolonialisme qui ont longuement et impunément exploité les pays du Sahel.
Depuis le coup de force du 26 juillet dernier, les relations entre le Niger et l'Union européenne sont devenues tendues. L'UE continue de vouloir jouer la politique de l'autruche notamment en refusant de reconnaître les nouvelles Autorités nigériennes et quant au Mali, au Niger et au Burkina Faso, ils continuent de frapper fort pour bien faire comprendre que désormais, c'est le souverainisme qui prime dans ces pays du Sahel. Il est également important de rappeler que l'AES aspire à se diriger vers une confédération. Ce qui portera un coup de grâce à la Françafrique et au néocolonialisme dans la région.