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Zoom Afrique du 25 octobre 2023

Zoom Afrique du 25 octobre 2023

Les titres de la rédaction :

  • Graphite : la Corée du Sud se tourne vers l’Afrique pour réduire sa dépendance vis-à-vis de la Chine
  • Atos digitalise les finances publiques de la Guinée
  • Zambie : First Quantum en bonne voie pour acquérir 51 % d’intérêts dans des licences de cuivre
  • Ghana : les ressources indiquées du projet de graphite Kambale en hausse de 55 %

Les analyses de la rédaction :

Sanctions contre le Niger ; coup d'épée de l'UE dans l'eau :

La colère occidentale contre le Niger ne cesse d'augmenter et les instances européennes tentent de déstabiliser le nouveau gouvernement nigérien comme elles le peuvent.

L'Union européenne a annoncé, lundi, qu'elle avait adopté un cadre pour les sanctions à l'encontre des membres de l'administration militaire du Niger, qui a destitué le président élu du pays, en juillet.

Cette décision est conforme à la volonté de l'UE de sanctionner ceux qui compromettent la stabilité, la démocratie et l'État de droit au Niger et qui constituent une menace pour la paix et la sécurité dans la région, peut-on lire dans un communiqué.

Le chef de la politique étrangère de l'UE, Josep Borrell, a déclaré qu'avec ce nouveau cadre, l'UE sera en mesure de sanctionner les individus et les entités responsables d'actions qui menacent la paix, la stabilité et la sécurité du Niger.

« Les sanctions consistent en un gel des avoirs et une interdiction de mettre des fonds à la disposition d'individus et d'entités, ainsi qu'en une interdiction de séjour pour des individus », a-t-il déclaré.

L'axe Niger-Mali-Burkina a déjà prouvé que ce genre de pression et de sanctions n'ont aucun effet et au contraire de ce que souhaite l'Occident, ce genre de décisions, ne font que renforcer cette alliance interafricaine.

On se rappelle des sanctions imposées contre le Mali ou encore le Burkina, qui ont été totalement inutiles et n'ont mené qu'à un rapprochement de plus des pays du Sahel.

En effet, en dépit des sombres prédictions formulées pour les nations sahéliennes, elles parviennent toutes à maintenir des soutiens extérieurs et à renforcer leur lien aussi bien avec les partenaires africains qu'avec de nouveaux partenaires étrangers.

La Minusma quitte une base du nord-est du Mali :

par Sputnik Afrique

Suite à la demande de Bamako, la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) poursuit son retrait effectif du pays. En effet, elle vient de mettre la clé sous le paillasson d’une sixième base, dans la région de Kidal, selon un communiqué de la mission.

Les forces de la Mission multidisciplinaire intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) ont quitté une base située près du village de Tesalit, dans le nord-est du Mali, annonce un communiqué de la mission.

 « La MINUSMA a achevé son retrait accéléré de sa base de Tessalit dans la région de Kidal, au nord du Mali », indique le communiqué.

Le retrait s’est déroulé selon le calendrier prévu mais dans des conditions de sécurité extrêmement tendues, puisque le personnel de la MINUSMA à Tessalit a dû se réfugier dans des bunkers à plusieurs reprises en raison de tirs, y compris le 19 octobre lorsque son C130 a été touché à l’aile alors qu’il atterrissait dans la localité, sans faire de blessés ou de dommages majeurs à l’avion.

Selon le communiqué, la fermeture du camp de Tessalit marque le premier retrait de la MINUSMA de la région de Kidal et constitue sa sixième base à fermer.

Précédemment, la mission avait déjà achevé la première phase de retrait de ses soldats de maintien de la paix au Mali, en fermant son camp établi dans la localité de Ménaka. Cela avait été suivi de la fermeture des bases d’Ogossagou (région de Mopti), de Ber et de Goundam (région de Tombouctou).

Cependant, il reste encore plusieurs bases à fermer, dont celles de Sévaré, Douentza (dans le centre du pays), Gao, Tombouctou (dans le nord), ainsi que les deux bases à Bamako.

De plus, de nombreux soldats du contingent tchadien ont été rapatriés directement à Ndjamena à bord d’avions affrétés par leur pays.

Auparavant, le Conseil de sécurité des Nations unies avait adopté la résolution 2690 mettant fin aux activités de la MINUSMA à compter du 30 juin, sur demande du gouvernement souverain du Mali. La mission doit quitter le pays au plus tard le 31 décembre.

Début octobre, lors d’une conférence de presse, le colonel-major Souleymane Dembélé avait assuré que les forces armées maliennes investiraient tous les territoires délaissés dans le sillage du retrait de la MINUSMA, en reprenant chaque pouce de terrain. Avant de conclure que, malgré le départ de la mission, Bamako continuerait sa guerre contre le terrorisme.

Mali : à quoi joue la Minusma ?

Le gouvernement de transition au Mali a accusé la France de tenter d’accélérer le départ de la Mission onusienne (Minusma) pour favoriser la prolifération des groupes terroristes dans le pays, ont rapporté jeudi des médias africains.

Nous avons contacté Pierre Claver Nkodo, éditorialiste et directeur de la publication Horizons nouveaux, magazine international paraissant à Douala au Cameroun, afin d’en savoir plus sur la situation.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV