En France et en Allemagne, les manifestants pro-palestiniens ont l’impression d’avoir du mal à se faire entendre. Les deux pays n’hésitent pas à réprimer les groupes pro-palestiniens.
Alors que des dizaines de milliers de personnes se rassemblaient à travers le monde en solidarité avec les Palestiniens, l’Allemagne et la France continuent de réprimer les manifestants pro-palestiniens.
Les deux pays répriment les groupes pro-palestiniens depuis le début des agressions israéliennes contre la Bande de Gaza. Paris et Berlin prétendent que les restrictions visent à "mettre fin aux troubles publics et à prévenir l’antisémitisme".
En effet, ceux qui défendent les Palestiniens disent qu’ils se sentent empêchés d’exprimer publiquement leur soutien ou leur inquiétude à l’égard de la population de Gaza sans risquer l’arrestation, leur emploi ou leur statut d’immigration.
Depuis le 12 octobre, la police française a infligé 827 amendes et arrêté 43 personnes se présentant comme pro-palestiniennes.
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En Allemagne, la police berlinoise affirme avoir approuvé deux demandes de manifestations pro-palestiniennes alors qu’au moins sept autres se sont vu refuser l’autorisation, après qu’au moins 190 personnes ont été arrêtées par la police lors de manifestations antérieures.
La Hongrie et l’Autriche ont également bloqué les manifestations pro-palestiniennes depuis le 7 octobre, tandis que dans le reste de l’Europe, de grands rassemblements de soutien aux Palestiniens ont eu lieu avec peu de restrictions.
Avec environ 30 000 Palestiniens, Berlin abrite l’une des plus grandes communautés de Palestiniens en dehors du Moyen-Orient.
Lors d’une visite cette semaine dans les territoires occupés de la Palestine, le Chancelier allemand Olaf Scholz a mis l’accent sur le soutien de son pays aux sionistes. « Pour le moment, il n’y a qu’une seule place pour l’Allemagne, et c’est celle qui se range du côté d’Israël », a-t-il dit.
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