Les titres de la rédaction :
Les analyses de la rédaction :
1. Mali: les terroristes en panique totale !
Au Mali, certaines sources d’information reflètent la panique au sein des groupes terroristes en relayant des informations disant que les groupes terroristes comme Daech et d’autres sont en train de s’allier par panique.
L’armée malienne a annoncé la neutralisation de plusieurs terroristes sans préciser le nombre. Cette information a été donnée sur la page officielle des forces armées maliennes. Le lundi 28 août 2023, aux environs de 14 h 00 et sur la base de renseignements précis, l’aviation FAMa a visé un regroupement de groupes armés terroristes dans le secteur d’Anéfis, auteurs de plusieurs exactions contre les populations civiles et d’attaques contre les forces régaliennes. Selon l’armée, ces GAT étaient en préparation d’attaques contre des positions FAMa.
En adoptant la posture offensive, les FAMa affirment avoir neutralisé plusieurs terroristes et 04 pick-up. Dans la poursuite de la reconnaissance offensive dans le même secteur d’Anéfis, le mardi 29 août 2023, aux environs de 08h00, des frappes aériennes ont été menées contre des colonnes de véhicules des groupes armés terroristes observées à 12 km d’une forêt non loin d’Anefis. Selon des renseignements précis, ces groupes sont en train de planifier des attaques contre des populations civiles et des postes FAMa.
Par ailleurs, sur la base de renseignements, les FAMa ont neutralisé, le même jour vers 09 H 45 à 14 km au Nord-Est de Niafunké, Adou Diallo, un influent terroriste activement recherché. Selon l’armée, l’Intéressé était impliqué dans le tir d’obus contre le Camp de la garde à Tombouctou le 18 août dernier. D’après les détails fournis par l’armée, il y a eu des échanges de tirs au cours de la poursuite de cet influent terroriste avant qu’il ne soit neutralisé.
Selon des renseignements de sources fiables, les groupes armés terroristes ciblés par les frappes aériennes avaient minutieusement planifié des attaques d’envergure contre des populations civiles ainsi que contre les positions des Forces Armées Maliennes. Les autorités de la FAMa, agissant avec diligence et réactivité, ont pris l’initiative d’engager ces groupes avant que leurs sinistres desseins ne puissent être mis en œuvre.
L’opération aérienne a été menée avec une précision remarquable, témoignant de la capacité croissante de l’Armée Malienne à coordonner des actions offensives et à répondre efficacement aux menaces sécuritaires. Les évaluations en cours visent à établir un bilan exhaustif des dommages infligés aux groupes armés terroristes et à leurs infrastructures.
Par ailleurs, les Forces Armées Maliennes ont réalisé un succès majeur en neutralisant Adou Diallo, un individu influent au sein des groupes terroristes qui avait activement participé au tir d’obus contre le Camp de la Garde dans la région de Tombouctou, le 18 août dernier.
Ces actions offensives de l’Armée Malienne démontrent sa détermination à maintenir la sécurité et la stabilité dans la région, tout en garantissant la protection des populations civiles vulnérables. La coopération étroite entre les différentes composantes des forces de sécurité maliennes ainsi que l’utilisation avisée des renseignements ont clairement porté leurs fruits, mettant en échec les plans criminels des groupes armés terroristes.
L’engagement continu de l’Armée Malienne dans la lutte contre le terrorisme et pour la sécurité nationale suscite l’admiration et le soutien de la population malienne. Cette opération réussie constitue un pas de plus vers la consolidation de la paix et de la souveraineté du Mali, ainsi qu’une preuve tangible de la capacité croissante de l’Armée Malienne à faire face aux défis sécuritaires complexes.
Les forces armées et les citoyens du Mali restent résolus à défendre leur pays contre toutes les menaces et à œuvrer ensemble pour un avenir pacifique et prospère.
2. Afrique: les médias de l’impérialisme sont Out !
Les médias français RFI, France 24 et TV5 Monde, qui « ont comme travail de révolter la population gabonaise contre les autorités », ont mérité d’être bloqués au Gabon et dans les autres pays d’Afrique qui « savent où ils veulent aller avec les populations », a affirmé auprès de Sputnik Afrique le journaliste burkinabè Sylvestre Ilboudo.
La suspension par Libreville des émissions de France 24, RFI et TV5 Monde le 26 août fait suite à l’obstination des pays occidentaux, qui ne veulent pas comprendre que l’Afrique n’est plus la même, a affirmé auprès de Sputnik Afrique Sylvestre Ilboudo, rédacteur en chef d’Actuel Média Burkina.
« Cette interdiction fait suite à l’entêtement des autorités françaises et des médias qui sont au service de la propagande française et européenne et qui refusent de comprendre que l’Afrique dans son entièreté a changé », a affirmé le journaliste burkinabè.
Les Africains ne veulent plus se réconcilier avec la politique occidentale promue par ces médias de manipulation et qui cherche à exclure de la vie politique les leaders d’opinion publique indésirables, pense-t-il, citant en exemple le cas de Thomas Sankara au Burkina ou de Kwame Nkrumah au Ghana.
« Autrefois ces médias étaient utilisés pour manipuler l’opinion africaine contre les chefs d’État qui par le passé n’étaient pas d’accord avec la politique française ; ils étaient automatiquement éliminés. »
Le journaliste a cité l’exemple d’un monceau d’informations à la moindre opération militaire de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) préparée afin de « manipuler l’opinion publique africaine sur le patrimoine nigérien contre les nouvelles autorités ».
Le 26 août, deux heures après la fermeture des bureaux de vote, Albert Ondo Ossa, le rival principal du Président Ali Bongo Ondimba à la présidentielle, avait dénoncé des « fraudes » du camp Bongo et demandé à être « déclaré vainqueur ». Les médias français avaient déclaré qu’Albert Ondo Ossa allait gagner, sans attendre l’annonce officielle des résultats. Selon le journaliste, ces médias ont commencé à diffuser ça parce qu’ils savaient que le Président sortant, Ali Bongo Ondimba, « n’était plus favorable à la politique de l’Occident ».
« Les médias français sont des instruments d’influence […]. On se rend compte de plus en plus que ces médias dans leurs programmes, quand un Président dont la vision n’est pas favorable à la politique française […], arrivent à glaner des informations en disant autre chose. Nous avons vu avec le Burkina Faso où il y a eu une attaque: ce qu’ils ont dit à l’antenne et ce que nous vivions au Burkina Faso, ça n’a rien à voir. »
Aujourd’hui au Gabon, les médias français « ont comme travail de révolter la population gabonaise contre les autorités », affirme-t-il.
Ceci étant, cette mesure prise par le Gabon et d’autres pays dans le passé, est totalement justifiée et « méritée », selon Sylvestre Ilboudo, en particulier au vu de l’interdiction en Europe des médias russes.
Les pays occidentaux qui défendent la liberté d’expression et bloquent en même temps les médias russes, dont Sputnik, mènent une politique de deux poids, deux mesures, affirme le journaliste. S’ils « peuvent interdire les médias russes qui relatent les vrais faits » sur ce qu’il se passe en Russie, pourquoi ne pas interdire les médias occidentaux en Afrique, si les Africains estiment qu’ils « ne relatent pas ce qu’il se passe chez nous ? », demande-t-il.
Dans ce contexte, les médias français suspendus « l’ont mérité parce qu’aujourd’hui, nous avons vu que pour peu de choses, même les médias russes sont interdits en Europe, particulièrement en France. Et chez nous, nous voulons des médias qui acceptent de relater les faits tels que ça se passe », a poursuivi le journaliste.
Selon lui, « la culture européenne pense qu’elle est toujours la meilleure et que c’est ce qu’elle veut qui doit passer ».
Avec l’arrivée des médias russes qui diffusent une autre image du monde que l’occidentale, les médias européens ont compris qu’ils commencent à perdre leurs privilèges en Afrique.
« Ce que les médias occidentaux nous disent, ce n’est pas ce que nous voyons sur Sputnik ou encore sur RT. Donc nous comprenons que ces Occidentaux ont vu ce changement qualitatif que les Africains ont avec la Russie et ils ne veulent pas perdre ce privilège. Et ils avaient la possibilité de manipuler l’opinion africaine à travers ces différents médias-là, et ils ont vu que c’est fini ».
La génération actuelle d’Africains est passée à autre chose. Ils ont vu leurs intérêts avec la Russie, poursuit le journaliste.
« Les médias russes contribuent à informer les Africains, à donner les vraies infos et nous en sommes tout à fait fiers ».
Aujourd’hui, si les Européens ne veulent pas qu’on interdise leurs médias, ils doivent rétablir les médias russes qui avaient été suspendus en Europe, conclut-il.
Le Gabon, un autre pays africain après le Niger, le Mali et le Burkina Faso, a annoncé le 27 août l’interdiction provisoire de diffusion des médias France 24, RFI et TV5 Monde, leur reprochant « un manque d’objectivité et d’équilibre dans le traitement de l’information ». Cette annonce a été faite après la fermeture des bureaux de vote pendant les élections présidentielles, législatives et locales.
3. Gabon : clap de fin pour la France ?
Au Gabon, au lendemain de la présidentielle, des législatives et des locales du 26 août dernier, les tensions restent vives au Gabon. En cause, l’atmosphère plutôt étouffante du scrutin qui s’est déroulé dans un climat tendu, à l’abri des regards des observateurs et des journalistes internationaux, sur fond d’accusations de fraudes portées par le principal opposant, Albert Ondo, qui revendique déjà la victoire. Et c’est une capitale gabonaise plutôt sur le pied de guerre, qui est dans l’attente des résultats. Comment peut-il en être autrement quand, aux mesures restrictives de coupure d’Internet, de fermeture des frontières et d’instauration du couvre-feu pour la tenue du scrutin, s’ajoute le quadrillage en règle de la capitale par la mise en place d’un dispositif sécuritaire, prêt à parer à toute éventualité ?
Mais voilà qu’actuellement, un groupe d’une douzaine de militaires gabonais a annoncé ce mercredi 30 août, dans un communiqué lu sur la chaîne de télévision Gabon 24, l’annulation des élections et la dissolution de « toutes les institutions de la république ».
« Nous mettons fin au régime en place », ont-ils ajouté, peu après l’annonce de la réélection du président sortant Ali Bongo pour un troisième mandat. Après avoir constaté « une gouvernance irresponsable, imprévisible qui se traduit par une dégradation continue de la cohésion sociale risquant de conduire le pays au chaos (…) nous avons décidé de défendre la paix en mettant fin au régime en place », a déclaré l’un de ces militaires, disant s’exprimer au nom d’un « Comité de transition et de restauration des institutions ». Les frontières seront « fermées jusqu’à nouvel ordre », ont assuré à la télévision les militaires responsables du coup d’État. L’autorité nationale en charge du scrutin, le Centre gabonais des élections, a annoncé mercredi matin la victoire du président sortant Ali Bongo Ondimba à la présidentielle de samedi, avec 64,27% des suffrages exprimés. Son opposant, Albert Ondo Ossa, avait dénoncé des « fraudes » dès samedi, et revendiquait aussi la victoire.
Sur place, la situation est encore confuse, mais déjà, des appels aux peuples ont été diffusés, pour que celui-ci soutienne l’armée et manifeste pour la fin de l’impérialisme en Afrique.
Ce qui fait dire à une source sur place : « Plus qu’un simple putsch, il s’agit d’une “opération dignité” pour accéder aux exigences du peuple ». Et pour la première fois depuis les coups d’État au Mali, en Guinée, au Burkina Faso et au Niger, ce n’est pas un pays de la Cedeao qui tombe. La gestion de l’après-coup d’État sera donc potentiellement différente.
Tout dépend cependant de ce que feront les militaires et de leur manière à gérer les pressions internationales. Le colonel qui a pris la parole a d’ores et déjà affirmé que « les élections générales du 26 août 2023 ainsi que les résultats sont annulés ». La connexion à internet aurait été rétablie. Un bon point pour ce pays qui était dans un « black-out » total depuis samedi. De plus, « toutes les institutions de la République sont dissoutes, notamment le gouvernement, le Sénat, l’Assemblée nationale, la Cour constitutionnelle, le Conseil économique, social et environnemental, le Centre gabonais des élections ».
Que va-t-il désormais se passer ? Sur place, c’est un mélange d’espoir et de méfiance. « Il faut prendre au mot les souhaits et les raisons du putsch, résume une source sous couvert d’anonymat. L’objectif doit être le retour à l’ordre institutionnel. Mais ce coup d’État est une validation de l’annulation des élections. Il faut désormais préparer l’alternance politique ».
Car c’est bien de cela dont il s’agit : mettre fin au néocolonialisme. Des voix, au Gabon, se font déjà entendre pour l’organisation d’« assises de la transition ».
À suivre...