Le 27 juin 2023, les médias français rapportent le tir à bout portant de la police sur un adolescent de 17, tué sur le champ. La police justifie l’incident en annonçant que l’adolescent qui conduisait une voiture voulait écraser l’officier de police. Mais quelques heures plus tard, une vidéo a été diffusée sur les réseaux sociaux et a révélé la vérité choquante de cet incident.
Après la diffusion de cette vidéo, de vives protestations populaires ont eu lieu en France. Tout le monde se souvenait de l’expression du sociologue français Émile Durkheim qui mettait toujours en garde contre les risques des chocs subis par la « conscience collective ». La police a installé 45 000 agents dans tout le pays pour réprimer les protestataires.
Le meurtre choquant de Nahel Merzouk par la police est devenu un symbole de l’injustice systématique établie en France. Cependant, les protestations ont eu des racines plus profondes qui allaient au-delà du racisme policier.
Les opposants estiment que la Constitution de la Ve République affaiblit le Parlement et renforce les prérogatives présidentielles donnant ainsi à une seule personne le pouvoir de contrôler le pays.
La répression violente des protestataires, l’état d’urgence et les restrictions sociales et l’arrestation de plus de 3000 citoyens pourraient calmer provisoirement la situation. Cependant, il faut attendre pour savoir si le mouvement populaire en France se poursuivra ou non jusqu’à l’établissement d’une VIe République dans le pays.
