Johnny Miller
PressTV, Donbass
La guerre continue en Ukraine. Après l’échec de la contre-offensive ukrainienne, des histoires circulent sur l’horreur à laquelle les civils sont confrontés autour des lignes de front.
Bakhmout a été le théâtre des combats les plus féroces de cette guerre jusqu’à présent. Des dizaines de milliers de soldats ont été tués des deux côtés. Le bilan des morts civiles est encore inconnu, mais de plus en plus d’histoires d’horreur émergent.
Johnny Miller a participé à une conférence de presse dans le Donbass organisée pour mettre en lumière les crimes ukrainiens dans la ville.
Dans ce reportage, il dit : « La bataille pour Bakhmout a duré environ neuf mois. Pour les civils qui y vivaient, cela a dû être une horrible expérience. Mais cela ne se résume pas aux récits que j’ai entendus ici aujourd’hui lors de cette conférence de presse, car j’ai aussi entendu des récits des réfugiés à qui j’ai parlé au cours des mois précédents. »
Dans les centres de réfugiés en Crimée et au Donbass, il a parlé à beaucoup d’autres qui ont fui Bakhmout. Ils ont des récits similaires.
Alors que les pro-ukrainiens fuient vers l’ouest, ceux qui restent sont considérés comme pro-russes par les soldats ukrainiens dans un enfer de vengeance et d’anarchie des combats de première ligne. Cela peut signifier la mort, surtout qu’il y a de nombreux extrémistes ultra-nationalistes dans les rangs ukrainiens.
Pour le moment, les deux parties se concentrent sur les crimes de guerre présumés de l’autre. Mais en réalité, tant que cette guerre se poursuivra, plus de civils mourront et plus d’histoires d’horreur émergeront.
