Les titres de la rédaction :
Les analyses de la rédaction :
Burkina : l'union avant tout
Au Burkina Faso, pays en proie aux activités des extrémistes violents depuis sept ans, les confessions religieuses sont en premières lignes pour bâtir la paix. « Toutes les confessions doivent se donner les mains pour prier en faveur du pays », assurent les guides religieux qui font des propositions de sortie de crise et de pacification des communautés.
Le 21 mai dernier, les chrétiens du Burkina Faso répondaient massivement à l’appel à « prier pour la paix au Burkina », lancé par le gouvernement de transition qui souhaite que Dieu apaise ce pays. Deux jours plus tôt, les musulmans et les régions traditionnelles faisaient de même. Ciblé par les groupes extrémistes violents, depuis sept ans, ce pays d’Afrique de l’Ouest traverse une crise sécuritaire et humanitaire qui a fait des centaines de morts et deux millions de déplacés internes.
Pour le père Joseph Clochard, membre de la commission du dialogue islamo-chrétien, l’initiative de l’État s’inscrit dans les activités des guides religieux du pays. « Nous religieux, nous prions pour notre pays, et en cette période difficile, c’est ce que nous devrons continuer de faire », explique-t-il. C’est dans ce cadre que la Commission épiscopale pour le dialogue interreligieux a organisé, pour la première fois, la Semaine nationale du dialogue interreligieux, du 8 au 14 mai.
À la lumière des propositions faites au cours de cette activité, le père Joseph Clochard conseille de « s’ouvrir aux autres ». « Nous devons aller vers les autres, il ne faut vivre en vase clos. Au niveau de l’Église, nous avons des mariages interreligieux qui constituent le socle de ce vivre-ensemble. Ces personnes qui sont des témoins vivants, nous montrent qu’on peut s’aimer malgré nos différences religieuses », insiste-t-il.
Le Burkina Faso renforce toutes les institutions du pays, s'appuyant sur son peuple et ses capacités.
Ce n’est pas pour rien si le nouveau président burkinabé n’a pas hésité à répéter la phrase du défunt Thomas Sankara dès son arrivée : « La patrie ou la mort nous vaincrons ! »
Guinée équatoriale : «La Russie est une priorité pour nous malgré la pression occidentale»
par Wejden Jlassi
Dans une déclaration à l’agence de presse russe Sputnik, l’ambassadeur de la Guinée équatoriale à Moscou, Luciano Nkogo Ndong Ayekaba, a affirmé que son pays accorde une importance particulière à la Russie en matière de politique étrangère, en dépit de la pression occidentale.
«Pour la Guinée équatoriale, la Russie est une priorité en politique étrangère. Nous avons toujours cherché à renforcer, à étendre et à diversifier notre coopération étant donné les problèmes d’alimentation, de santé, d’économie ou de lutte contre le crime organisé transnational qui représente une menace immense aussi bien pour la Guinée équatoriale que pour la Russie et le reste du monde», a rapporté Sputnik, citant le diplomate équatoguinéen, à l’occasion de la célébration du 55ème anniversaire de l’établissement de relations diplomatiques entre les deux pays.
S’attardant sur la pression de l’occident sur Malabo en politique étrangère, Luciano Nkogo Ndong Ayekaba a indiqué que le soutien de son pays à Moscou ne plaisait pas aux pays occidentaux.
«Lorsqu’ils ont appris que nous soutenions la Russie, l’entreprise américaine Exxon Mobil a officiellement annoncé qu’elle abandonnait notre marché. D’autres sociétés partent également. Elles disent : ‘C’est la Russie qui va vous nourrir’. Cela nous est égal. Nous sommes pour la Russie. Mais elle aussi doit penser à nous», a-t-il expliqué à Sputnik.
De son côté, la Russie avait exprimé à maintes reprises son intention de coopérer dans de nombreux domaines avec le continent africain, notamment lors de la conférence parlementaire Russie-Afrique qui s’est tenue à Moscou en mars dernier.
Le président russe Vladimir Poutine avait affirmé que les relations russo-africaines sont une priorité pour Moscou qui œuvre à renforcer la coopération avec les pays africains dans divers secteurs
Burkina : l'affaire des timbres fiscaux :
Suite à la présentation du nouveau timbre fiscal burkinabè qui sera imprimé à l’étranger, notamment en France, qui a créé un tôlé sur la toile, l’AIB fait savoir que le président de la Transition burkinabè, le capitaine Ibrahim Traoré, a rejeté le modèle et instruit de résilier le contrat. Tout en demandant aux techniciens de proposer un modèle made in Burkina, dans un bref délai, précise l’agence.
Nous avons interrogé à ce sujet Daouda Emile Ouedraogo, Journaliste et coordonnateur international de l’ONG « Stand for Life and Liberty », afin d’en savoir plus sur la situation.