Le ministère iranien des Affaires étrangères a réagi ce samedi 27 mai par la voix de son porte-parole aux récentes allégations infondées du président ukrainien contre la République islamique d’Iran.
Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères Nasser Kanaani a qualifié les récentes allégations du président ukrainien contre l'Iran de spectacle politique et de projection visant à détourner l'opinion publique.
Le président Volodymyr Zelensky a accusé l'Iran d'avoir fourni des drones à la Russie pour sa guerre contre l'Ukraine et a exhorté mercredi les autorités iraniennes à reconsidérer leur politique envers la Russie.
Nasser Kanaani a réaffirmé dans un communiqué que la République islamique d'Iran était contre la guerre en Ukraine et qu'elle regretterait profondément la douleur et la souffrance du peuple ukrainien, soulignant la nécessité de trouver une solution politique pour y mettre fin le plus rapidement possible.
Depuis le début de la crise en Ukraine, la République islamique d'Iran a prêté main forte au règlement politique de cette guerre et a proposé son aide. Dans une conversation téléphonique, jeudi 18 mai avec le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, a mis l’accent sur l'opposition de l'Iran à la guerre en Ukraine.
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Jeudi 16 mars aussi, lors d'un entretien téléphonique avec son homologue auprès de l’Union européenne, Joseph Borrell, le ministre iranien a réitéré qu'au lieu de ressasser les mêmes accusations sans fondement, l'Occident devrait encourager l'Ukraine à présenter des preuves documentaires lors de la réunion officielle des délégations politiques et militaires des deux pays et se vouer à un dialogue officiel.
Kanaani a souligné que les fausses allégations du président ukrainien contre la République islamique d'Iran étaient s'expliquent dans le cadre de la propagande et la guerre médiatique de l'axe anti-iranien et qu'elles visent à aider ce pays à obtenir la plus grande quantité possible d'armes et d'aides financières des pays occidentaux.
Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a également confirmé que les allégations et les agissements politiques contre la République islamique d'Iran ne changeaient pas les faits de la guerre en Ukraine. L'Iran était prêt à poursuivre les discussions d'expertise avec l'Ukraine : « Le fait que la partie ukrainienne évite les discussions d'expertise avec la partie iranienne pour examiner des allégations, confirme l'invalidité de ces allégations et l'existence d'objectifs et de motifs politiques spécifiques derrière ces accusations. »
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Auparavant, un cycle de négociations avait eu lieu à Mascate, capitale omanaise, avec la présence des délégations politiques et militaires de l'Iran et de l'Ukraine à la suite des allégations infondées de la partie ukrainienne et des Occidentaux concernant l'usage de drones iraniens dans la guerre d'Ukraine.
Amir-Abdollahian a rappelé que l'Ukraine n'avait pas fourni de document à cet égard tandis que l'Iran a annoncé à plusieurs reprises sa disposition à organiser le deuxième cycle de ces négociations. Mais l'Ukraine n'y a encore fourni aucune réponse.
