Au sommaire :
1- Agence de notation des BRICS: pourquoi sa création est un impératif de notre époque
Les pays membres du groupe des BRICS songent depuis un certain temps à fonder leur propre agence de notation. Le sherpa sud-africain de l’organisation a espéré, dans un entretien avec Sputnik, "faire des progrès dans ce domaine" "à court et moyen terme".
Outre la dédollarisation, c'est au tour de la notation d’être placée dans le collimateur des pays préconisant la multipolarité sur le plan géopolitique. Ainsi, les discussions sur la création d'une agence de notation des BRICS, en cours depuis un certain temps, continueront, estime le professeur Anil Sooklal, ambassadeur itinérant de l’Afrique du Sud pour cette organisation.
"Étant donné l'environnement financier et économique mondial actuel et la tendance des agences de notation établies (…) d'avoir toujours une perception très négative de nos économies, nous avons estimé que nous devions également envisager de créer nos propres agences de notation indépendantes sur la base de notre expertise et de nos universitaires et chercheurs", a-t-il indiqué à Sputnik.
Ne plus être soumis à un examen inobjectif
Cette mesure permettrait, selon lui, de faire des évaluations "de manière objective, transparente et ouverte et de ne pas être soumis en permanence à l'examen minutieux d'agences qui ont des agendas spécifiques".
Le responsable espère "faire des progrès dans ce domaine" "à court et moyen terme".
L'Afrique du Sud assure à présent la présidence tournante des BRICS, ce groupe de pays émergents qui regroupe aussi le Brésil, la Russie, l'Inde et la Chine.
Une agence de notation financière est un organisme chargé d'évaluer le risque de non-remboursement de la dette ou d'un emprunt d'un État, d'une entreprise ou d'une collectivité locale.
Source : Sputnik
2- "Trahis", les militaires ukrainiens prêts à "revenir et pendre le Président et son équipe"
La corruption dans l’armée ukrainienne a atteint un tel niveau que les soldats veulent envoyer leur Président à la potence. "Ils savent parfaitement qu’on les a trahis", selon l’ex-conseiller du Pentagone Douglas Macgregor.
Les militaires ukrainiens voudraient rentrer à Kiev et pendre Volodymyr Zelensky à cause de sa trahison, a déclaré lors d’un podcast l’ex-conseiller du Pentagone Douglas Macgregor.
Selon lui, la corruption dans l’armée ukrainienne a atteint son paroxysme. Il a cité en guise d’exemple "des centaines de millions de dollars en liquide qu’on retrouve dans les endroits les plus différents et la disparition d’équipements militaires".
"Si on va sur Telegram et si on réussit à voir des vidéos publiées par les soldats ukrainiens avant qu’elles ne soient supprimées, on peut entendre ce qu’ils disent. Même les soldats ukrainiens savent tout. Qu’en pensez-vous, pourquoi nous les entendons dire: "tout d’abord il faut rentrer et envoyer à la potence Zelensky et son équipe avant que les Russes ne mettent la main dessus’. Nous l’entendons depuis plusieurs mois. Ils savent parfaitement qu’on les a trahis", a-t-il indiqué sur la chaîne YouTube Judging Freedom.
La CIA pointe les 35 ultra-corrompus
Le journaliste américain Seymour Hersch, auteur d’une enquête sur l’implication des États-Unis dans le sabotage des Nord Stream, a récemment révélé que le Président ukrainien et des membres de son entourage avaient détourné au moins 400 millions de dollars versés par Washington, rien qu’en 2022.
Ces fonds avaient été alloués par les États-Unis à l’achat de carburant pour Kiev d’après les analystes de la CIA.
Le journaliste a ajouté qu’en janvier dernier le directeur de la CIA avait remis à Volodymyr Zelensky une liste de 35 fonctionnaires et généraux ukrainiens corrompus. En février, le Président ukrainien a licencié les dix les plus fieffés.
Source : Sputnik
3- Les États-Unis doivent cesser "d'encourager" la guerre en Ukraine, selon le président brésilien
Les Etats-Unis doivent cesser "d'encourager la guerre" en Ukraine et "commencer à parler de paix", a déclaré samedi le Président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva, au terme d'une visite en Chine où il s'est rapproché de Xi Jinping.
"Les États-Unis doivent cesser d'encourager la guerre et commencer à parler de paix, l'Union européenne doit commencer à parler de paix", a lancé Lula devant des journalistes à Pékin, avant de partir pour les Emirats arabes unis.
Ainsi, la communauté internationale pourra "convaincre" le président russe Vladimir Poutine et son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky que "la paix est dans l'intérêt du monde entier", a-t-il ajouté.
Visite en Chine
Lula, revenu au pouvoir en janvier après deux mandats entre 2003 et 2010, a effectué une visite de deux jours en Chine afin de renforcer les liens économiques avec son principal partenaire commercial. Il en a également profité pour affirmer que le Brésil était "de retour" sur la scène internationale, et espère jouer le rôle de médiateur dans le conflit en Ukraine.
Son voyage en Chine, qui comprenait une partie plus économique à Shanghai, et une plus politique à Pékin - où il a rencontré Xi Jinping - intervient après sa visite en février à Washington.
Lula s'est dit convaincu que le renforcement des liens entre Brasilia et Pékin n'entamerait pas la relation de son pays avec les États-Unis.
À l'inverse de plusieurs puissances occidentales, la Chine et le Brésil n'ont jamais imposé de sanctions financières à la Russie et tentent tous deux de se positionner en tant que médiateurs.
Le Président brésilien défend l'idée d'un groupe de pays dont le but serait d'oeuvrer pour la paix en Ukraine, et avant sa visite en Chine, il avait promis que ce groupe serait "créé" à son retour.
Interrogé sur cette idée à la suite de sa rencontre avec le président chinois, Lula n'a pas donné davantage de détails.
"La patience est nécessaire" pour parler avec MM. Poutine et Zelensky, a-t-il simplement dit. "Mais surtout, il faut convaincre les pays qui fournissent des armes, qui encouragent la guerre, d'arrêter".
Source : Sputnik
4-Texas : bientôt une monnaie numérique d'État adossée à l'or !
Le Texas pourrait bientôt avoir sa propre monnaie numérique adossée à l’or, si deux législateurs réussissent à faire passer leur projet de loi. Contrairement aux cryptomonnaies traditionnelles, cette monnaie serait garantie par de l’or physique détenu en réserve pour chaque unité en circulation. Les législateurs ont même fixé une date d’entrée en vigueur pour cette nouvelle monnaie, le 1er septembre 2023.
Des législateurs texans proposent une monnaie numérique adossée à l’or
Le Texas s’est depuis longtemps montré favorable à la crypto, si bien que le président salvadorien Nayib Bukele y a même ouvert sa deuxième ambassade Bitcoin. Aujourd’hui, l’État texan réaffirme son engagement en faveur de l’indépendance financière en proposant la création d’une monnaie numérique d’État adossée à l’or.
Le 10 mars dernier, les sénateurs Bryan Hughes et le représentant Mark Dorazio ont présenté deux projets de loi identiques, à savoir le projet de loi du Sénat 2334 et le projet de loi 4903 de la Chambre, respectivement. Les propositions législatives prévoient que chaque unité de monnaie numérique émise doit avoir une quantité correspondante d’or physique détenue en réserve.
Ainsi, les acheteurs de cette monnaie recevront une quantité égale de la nouvelle monnaie numérique en échange de la quantité d’or achetée par le contrôleur avec leur argent. Cette mesure a pour objectif de garantir la valeur de la monnaie numérique adossée à l’or, en renforçant sa stabilité et sa crédibilité.
Les législateurs texans ont pour objectif de devenir financièrement indépendants et de se libérer de l’emprise du dollar américain. Cependant, certains législateurs s’opposent à l’introduction d’une monnaie numérique de banque centrale (CBDC). Ils craignent que cela n’entraîne un contrôle absolu du gouvernement sur les finances personnelles des citoyens et porte atteinte à la vie privée.
Malgré ces inquiétudes, les législateurs texans restent confiants et ont précisé que cette loi prendra « effet le 1er septembre 2023 ». Néanmoins, la possibilité d’imposer une taxe pour couvrir les coûts d’administration du projet suscite des préoccupations chez certains Texans.
Ce projet de loi survient après que les autorités texanes ont déposé un autre projet en janvier pour accélérer l’adoption du Bitcoin. Si les législateurs réussissent à faire passer cette nouvelle proposition, cela renforcera la position du Texas dans le secteur crypto.
Par Sputnik News
5- Visite du ministre chinois de la Défense en Russie du 16 au 18 avril
Le ministre chinois de la Défense Li Shangfu doit arriver dimanche en Russie pour une visite de quatre jours à l’invitation de son homologue russe Sergueï Choïgou.
Le ministère russe de la Défense a déclaré vendredi dans un communiqué que « le ministre chinois de la Défense, le colonel général Li Shangfu, effectuera une visite officielle en Russie du 16 au 18 avril 2023 ».
« Il s’agit de son premier voyage à l’étranger depuis sa nomination à la tête du département militaire chinois en mars 2023. Des entretiens entre le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou et son homologue chinois sont prévus lors de la visite », indique le communiqué.
Les parties discuteront de l’état et des perspectives de la coopération bilatérale en matière de défense, ainsi que des questions d’actualité de la sécurité mondiale et régionale, a ajouté le ministère.
Commentant la prochaine visite, Tan a pour sa part déclaré aux journalistes que la coopération entre les forces armées de la Russie et de la Chine contribue aux relations russo-chinoises actuelles : un partenariat global et stratégique
Le porte-parole du ministère chinois de la Défense, Tan Kefei, a pour sa part souligné que ces dernières années ont vu les forces armées des deux pays faire de nouveaux progrès dans « les communications stratégiques, les exercices conjoints et la coopération pratique ».
Le ministre chinois de la Défense a déjà été frappé de sanctions américaines pour avoir encouragé la collaboration militaire de son pays avec la Russie.
Ses prochains entretiens avec Choïgou interviennent après la visite du président chinois Xi Jinping en Russie le mois dernier, lorsqu’il s’est entretenu avec son homologue russe Vladimir Poutine pour discuter d’un éventail de questions urgentes, notamment le conflit en Ukraine et les sanctions des pays occidentaux contre la Russie.
Source: Sputnik News via Bruno Bertez