Le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, a déclaré ce lundi 27 mars que Téhéran était « sur la bonne voie » pour concrétiser une approche « équilibrée » et « dynamique » de la politique étrangère, compte tenu des dernières avancées de sa politique étrangère.
Dans un message Twitter, le ministre iranien a indiqué avoir récemment discuté avec de hauts diplomates de plusieurs pays et qu'il s'entretiendrait sous peu avec son homologue russe, Sergueï Lavrov, à Moscou.
Il a ainsi écrit : « Ces derniers jours, j'ai échangé avec les ministres des Affaires étrangères de l'Autriche, de l'Australie, d'Oman, du Qatar, du Koweït, de la Turquie, des Émirats arabes unis, de la Suisse, du Pakistan, de la Malaisie, de l'Arabie saoudite, de la Libye et de la Syrie. Je rencontrerai bientôt le ministre russe des Affaires étrangères à Moscou. La réalisation de la politique étrangère équilibrée et de la diplomatie dynamique de l'administration est en bonne voie », a-t-il poursuivi.
Le gouvernement iranien actuel, dirigé par le président Ebrahim Raissi, poursuit une politique visant à réparer les divisions et à renforcer les relations avec les États voisins, régionaux et transrégionaux.
Les ministres saoudien et iranien des Affaires étrangères ont prévu de se rencontrer avant la fin du mois béni de ramadan afin de mettre en œuvre un accord de réconciliation bilatéral historique, a annoncé Riyad lundi.
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Le prince saoudien Fayçal ben Farhane et son homologue iranien, Hossein Amir-Abdollahian, ont eu un entretien téléphonique, le dimanche 26 mars pour la deuxième fois en moins d’une semaine. Ils ont évoqué « leurs problématiques communes (…) à la lumière » de l’accord surprise négocié par la Chine et annoncé le 10 mars, a rapporté l’agence officielle Saudi Press Agency.
Les deux ministres ont également convenu de la tenue d’une réunion bilatérale pendant le mois béni de ramadan
L’Iran et l’Arabie saoudite, ont annoncé, le vendredi 10 mars, après sept années de silence, rétablir leurs relations diplomatiques d’ici deux mois à l’issue de pourparlers en Chine.
Ils ont convenu de mettre en œuvre un accord de coopération en matière de sécurité signé en avril 2001 et un autre accord conclu en mai 1998 pour stimuler la coopération économique, commerciale, d'investissement, technique, scientifique, culturelle, sportive et de jeunesse.