Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanaani, a dénoncé les responsables de certains pays européens qui instrumentalisent les droits de l'homme pour s'ingérer dans les affaires des autres pays.
Réagissant aux allégations interventionnistes du président français Emmanuel Macron sur les récentes émeutes en Iran, Nasser Kanaani a tenu ses propos, ce lundi 30 janvier 2023.
Soutenant les émeutes meurtrières en Iran, Emmanuel Macron a annoncé l’accueil d’une nouvelle promotion de défenseurs des droits de l’homme en France dans le cadre de « l’initiative Marianne » lancée le 10 décembre 2021 à l'Élysée.
Pour revenir sur la condamnation des allégations de Macron, le porte-parole iranien a déclaré que les responsables de certains pays européens ont instrumentalisé les droits de l'homme dans leurs jeux politiques pour s'immiscer dans les affaires d'autres pays, dénonçant cette approche destructrice.
La politique principale de l'Iran est le respect des principes fondamentaux des droits de l'homme, notamment la dignité humaine ainsi que la lutte contre l'oppression, a-t-il poursuivi, précisant que les faux défenseurs des droits de l'homme sont complices de violations éhontées des droits de l’homme en soutenant les dirigeants et les membres de groupes terroristes dans leur pays.
Selon le porte-parole de la diplomatie iranienne, ces pays européens gardent le silence face au massacre quotidien des Palestiniens par Israël, et soutiennent l'agression et l'occupation de ce régime infanticide.
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« Malheureusement, sous prétexte de défendre le principe de la liberté d'expression, la France considère la réaction des musulmans contre l'insulte au noble Coran et à leurs valeurs sacrées comme une atteinte à la laïcité », a indiqué Kanaani, ajoutant que la France a oublié que l'interdiction de critiquer le régime israélien est une violation indubitable du principe de la liberté d'expression.
Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a conclu : « Il est évident que de telles contradictions comportementales, ainsi que le double standard des Occidentaux ne seront pas ignorés par les peuples indépendants et les épris de liberté du monde entier ».
Pour rappel, le 21 janvier à Stockholm, Rasmus Pauldan, leader extrémiste suédo-danois du parti Stram Kurs (Ligne dure), profanait un exemplaire du noble Coran en y mettant le feu, suscitant ainsi une vive réaction des musulmans à travers le monde. Ce geste ignoble a également été répété par un extrémiste islamophobe à La Haye, aux Pays-Bas, le lundi 23 janvier.
Les actes scandaleux ont suscité une ferme condamnation de la part des musulmans, de nombreux États tels que l'Iran, le Pakistan, la Turquie et les Émirats arabes unis dénonçant cette décision provocatrice et islamophobe.
Selon le Leader de la Révolution islamique, l'Ayatollah Seyyed Ali Khamenei, la profanation insensée du noble Coran, qui est commise au nom de la liberté d'expression, montre que les attaques des puissances arrogantes visent l'islam lui-même et le noble Coran.
