Au sommaire :
1- Hezbollah : les USA ne peuvent rien faire contre le Liban
Ceux qui défendent l’homosexualité ne sont pas les mieux placés pour critiquer notre culture.
Le président du Conseil exécutif du Hezbollah, Sayed Hachem Safieddine, a déclaré que les États-Unis ne pourront rien faire contre le Liban.
« Les États-Unis d’aujourd’hui au Liban ne sont pas comme les États-Unis pendant la guerre civile dans les années soixante-dix ou quatre-vingt (du siècle dernier) lors de l’invasion israélienne », a-t-il déclaré lors d’une cérémonie commémorative organisée par le Hezbollah au sud du Liban, dans la localité d'Ain Boswar.
Et de poursuivre : « Il est vrai que les États-Unis se trouvent au Liban, l’assiège et font pression sur lui, il est vrai aussi qu’ils ont une ambassade qui s’immisce dans tout au Liban, et il est vrai qu’ils influencent certains milieux politiques et ministères au Liban, mais les États-Unis d’aujourd’hui ne pourront pas faire ce qu’ils veulent contre le Liban, même s’ils l’assiègent pendant dix, vingt ans ou plus, car au Liban il y a des gens honorables, patriotiques, généreux et résistants. »
« Depuis le premier jour que nous avons combattu l’ennemi israélien, nous savions que l’Arrogance américaine est derrière lui, nous avons vaincu cet ennemi dans toutes les confrontations et tous les endroits », a-t-il affirmé, assurant : « Nous l’emporterons contre tous les projets américains au Liban, mais avec de la patience, de l’endurance, de la conscience et en toute connaissance, sans accorder aucun intérêt à ceux qui se sont vendus. »
S’adressant à ceux qui font campagne contre la Résistance au Liban, Sayyed Safieddine a taclé : « N’avez-vous pas compris que vos propos mensongers ne vous serviront à rien ? Tous ces propos émis par des personnes malveillantes qui fabriquent parfois des événements qui n’existent pas sont gobés par les médias qui les suivent (à la lettre) dans le but de faire la une dans les médias. »
Il a poursuivi : « Ces gens devraient savoir que le fait de fabriquer ces choses est dans le but de porter atteinte à la Résistance et son environnement. Nous leur disons que rien n’y fera, quand bien même leurs cris se poursuivront des années et des années, parce que la Résistance ne retire pas sa force uniquement des armes. »
« La Résistance, par sa force, sa conscience, son esprit et sa capacité pourra contrecarrer tous ces projets, ne désespérez nullement, nous ne faiblirons jamais », a-t-il déclaré.
« Peu importe que vous éleviez votre discours politique, peu importe comment vous vendez des positions à l’étranger, et peu importe comment vous essayez de demander aux étrangers de vous aider, nous vous disons que personne au monde ne pourra vous aider. Si vous aimez la patrie comme vous le prétendez, respectez les règles de l’action politique nationale et son éthique, et arrêtez de vous moquer des gens et de les insulter », a-t-il encore dit aux détracteurs de la Résistance.
Et de poursuivre : « Nous ne répondons pas à ces gens parce que la Résistance ne veut pas se quereller avec cette catégorie de gens, et parce que nous connaissons leur histoire : ce sont les acteurs de cette époque, les acteurs temporaires d’une étape qui finira par passer tout comme les autres. Regardez les chefs d’État et les chefs de partis et des organisations internationales et régionales qui avaient misé dans le passé pour mettre à genoux la Résistance et faire oublier sa cause, ils sont partis et la Résistance est restée. »
« Vous, les insulteurs, qui utilisez un discours haineux et de provocation, vous êtes passagers. Vos employeurs renonceront un jour à vous. Vous partirez et la Résistance restera. »
Et Sayyed Safieddine de conclure : « Ceux qui portent la bannière des homosexuels au Liban et dans certains pays arabes et islamiques, sachant qu’ils sont peu nombreux dans notre pays, ceux-là parlent beaucoup selon la logique de la culture américaine corrompue, obscène et lascive. »
Ils devraient avoir honte d’eux-mêmes, de leurs foyers, de leurs familles, de leurs villages, de leur société. Ils ne sont pas à la hauteur pour stigmatiser notre culture. C’est nous qui devrions leur dire que vous êtes des pervers et des homosexuels, et vous n’appartenez pas à notre Histoire, l’Histoire de notre patrie, de notre région et l’Histoire des religions célestes que les prophètes et les messagers ont révélées. »
Source : Al-Manar
2- Attentat anti-kurde à Paris : ça sent Soros
Kurdes tués à Paris : Ankara convoque l'ambassadeur de France pour « propagande anti-Turquie »
Protestant contre une « propagande anti-Turquie » en France, depuis le meurtre de trois Kurdes à Paris, Ankara a convoqué l'ambassadeur français Hervé Magro ce 26 décembre. Erdogan avait été la cible des manifestants kurdes après la fusillade. L'ambassadeur de France en Turquie Hervé Magro a été convoqué ce 26 décembre par le gouvernement turc, Ankara protestant contre ce qu'elle perçoit comme une « propagande anti-Turquie » en France, depuis le meurtre de trois Kurdes à Paris, selon une source diplomatique turque.
« Nous avons exprimé notre mécontentement face à la propagande lancée par les cercles du PKK [Parti des travailleurs du Kurdistan] contre notre pays, le gouvernement français et certains politiciens étant utilisés comme des instruments de propagande », a critiqué cette source. Ankara reproche notamment à Paris d'avoir laissé des partisans du PKK manifester dans les rues de Paris, certaines de leurs pancartes évoquant des liens entre la Turquie et le meurtrier français. « C’est le PKK en France », avait déclaré Ibrahim Kalin, conseiller spécial du président turc Recep Tayyip Erdogan sur Twitter accompagné de photos de destructions.
« La même organisation terroriste que vous soutenez en Syrie », avait ajouté le conseiller. « Le même PKK qui a tué des milliers de Turcs, de Kurdes et des forces de sécurité au cours des 40 dernières années. Maintenant, ils brûlent les rues de Paris. Allez-vous toujours garder le silence ? », avait-il poursuivi.
Jean-Luc Mélenchon a lui aussi évoqué la Turquie dans un billet de blog sans pour autant accuser formellement le pays, et plaidé pour l'ouverture d'une enquête antiterroriste. Les premiers éléments rendus publics de l'affaire laissent penser à un motif haineux et raciste. Aucun lien entre le tueur présumé et la Turquie n'a été évoqué.
Source : RT France
3- Gazoduc Yamal : Moscou prêt à le mettre en service
Le vice-Premier ministre russe, Alexandre Novak, a déclaré que l'Europe restait un marché pertinent pour le gaz russe, notamment par le gazoduc Yamal-Europe dont l'utilisation a été stoppée « pour des raisons politiques ». Augmenter les exportations de gaz russe en Europe ?
C'est possible pour le vice-Premier ministre russe Alexandre Novak malgré la volonté des pays de l'espace communautaire de ne plus y avoir recours d'ici 2027. Lors d'un entretien à l'agence TASS le 25 décembre, il a expliqué que l'Europe restait une zone intéressante sur le marché gazier.
« Le marché européen reste pertinent, car la pénurie de gaz persiste, et nous avons toutes les chances de reprendre l’approvisionnement », a-t-il déclaré, ajoutant que l'approvisionnement pouvait se réaliser par exemple via le gazoduc « Yamal-Europe, qui a été arrêté pour des raisons politiques ».
Il est clair qu'une campagne à grande échelle a été lancée contre nous, qui s'est terminée par des actes de sabotage contre les pipelines Nord Stream. Ce gazoduc a été inversé par la Pologne qui l'utilise dans l'autre sens pour puiser des réserves de gaz en Allemagne. Refusant de payer en roubles son gaz, la Pologne a mis fin à son contrat d'approvisionnement avec la Russie qui devait se terminer fin 2022.
De son côté Moscou a mis sous sanctions la société propriétaire de la section polonaise du gazoduc. Bien que les livraisons de gaz russe à l'UE via les gazoducs Nord Stream et Yamal-Europe aient été interrompues, le gaz russe est toujours fourni à certains acheteurs européens par le biais d'une ligne de transit via l'Ukraine et le gazoduc TurkStream via la Turquie.
« Il est clair qu'une campagne à grande échelle a été lancée contre nous, qui s'est terminée par des actes de sabotage contre les pipelines Nord Stream », a encore estimé Alexander Novak. Il a en outre fait référence au Gaz naturel liquéfié (GNL), en soulignant à ce sujet que la Russie avait augmenté ses livraisons à l'Europe en 2022. « Au cours des 11 [premiers] mois de 2022, elles sont passées à 19,4 milliards de m3, d'ici la fin de l'année 21 milliards de m3 sont attendus », a-t-il précisé.
Source : RT France
4- Le Non du Kazakhstan à l'OTAN
Dans une interview accordée à la chaîne de télévision japonaise NHK, le ministre des Affaires étrangères de la République du Kazakhstan a déclaré que son pays ne se rejoindrait pas les sanctions imposées par les pays occidentaux contre la Russie pour son opération militaire spéciale en cours en Ukraine. Cependant, selon le ministre kazakh des Affaires étrangères, Astana ne coopérera pas non plus avec la Russie pour aider à contourner l'imposition de sanctions.
« En termes économiques, la Russie et le Kazakhstan entretiennent des liens étroits et les sanctions contre la Russie ont eu un impact négatif sur l'économie du Kazakhstan. Le Kazakhstan ne participe pas aux sanctions contre la Russie, mais adhère au principe selon lequel il ne sera pas utilisé par diverses entreprises pour contourner les sanctions. Nous poursuivrons les relations actuelles entre le Kazakhstan et la Russie », a déclaré le ministre des Affaires étrangères du Kazakhstan, Mukhtar Tleuberdi, lors d'une interview à la chaîne de télévision japonaise NHK.
Le haut diplomate s'est dit préoccupé par la crise ukrainienne alors que son pays a envoyé plusieurs dizaines de générateurs électriques en Ukraine, ainsi que des fonds pour rétablir le fonctionnement des installations énergétiques du pays.
Source : Avia.pro
5- Nouvelle guerre aux Balkans !
L’ultimatum donné par les pays occidentaux au dirigeant serbe pour démanteler les barricades dans le nord du Kosovo, où vit la population serbe, a expiré. Cela signifie que des unités des forces de maintien de la paix de l'OTAN et des unités des forces spéciales du Kosovo commenceront une opération militaire spéciale dans le nord du pays pour stabiliser la situation.
Cependant, l'armée serbe a pour le moment déployé environ 5 000 troupes et du matériel militaire à la frontière avec le Kosovo, se préparant probablement à contrer toute action contre les Serbes au Kosovo.
À partir de 21 heures (heure locale), les unités des forces armées serbes sont en pleine préparation au combat. Un certain nombre de sources rapportent que des hélicoptères serbes Mi-35 volent près de la frontière avec le Kosovo, ce qui indique que Belgrade compte sur de violents affrontements militaires.
Les forces de maintien de la paix de l'OTAN sont également en état d'alerte maximale, avec l'intention, si nécessaire, d'enrôler les forces de l'OTAN stationnées sur le territoire des États voisins.
À l'heure actuelle, l'accès à Internet est bloqué dans les régions frontalières, probablement pour empêcher la fuite d'informations sur les mouvements des forces serbes et des forces du Kosovo ainsi que de la KFOR.
Source : Avia.pro