Et si ce n'était pas uniquement une question du gaz?! La Première ministre française dont peu de sources s’arrêtent sur son origine sioniste a passé deux jours à Alger avec quinze ministres pour, dit-on, acter la réconciliation des deux pays.
Un voyage ultra médiatisé qui n’a débouché sur rien de concret. Pas d'accords concrets, sonnants et trébuchants, douze protocoles en tout et pour tout qui ont été signés entre les deux parties, parmi lesquels beaucoup de déclarations d'intentions et rien de spectaculaire sur le fond.
Trop d’espoirs préconçus aussi sur le flux de gaz algérien qui devrait inonder la France en premier lieu et l’Europe ensuite mais qui semble être déçus à la lumière d’une visite qui aurait pu après tout ne pas impliquer une si grosse pléthore de ministres, 15 à la fois si l’enjeu n’était pas si grand. C'est une première étape, a expliqué le Premier ministre algérien Aymen Benabderrahmane, qui en réponse aux analystes bien réticentes a affirmé que les contrats viendront ensuite.
« Il y a des discussions qui se poursuivent dans les domaines où nous n'avons pas encore signé d'accords, des discussions entre ministères pour aboutir à des signatures », a-t-il assuré sans trop convaincre. Même si le Premier ministre algérien a aussi profité de l’occasion pour lancer un message aux investisseurs français, comme une invitation : « Bienvenue aux investisseurs français en Algérie. »
Mais puisque d’une façon ou d’une autre le gaz algérien arrivera à la France et qu’en état actuel des choses Alger n’a pas la possibilité d’en produire plus, quel enjeu a-t-il poussé la sioniste Borne et ses ministres à se rendre massivement en Algérie ?
Une première piste pourrait être celle du Sahel où le grand Mali après avoir mis à la porte l’armée française en est à activer son armée de l’air renforcée par la Russie et à s’en prendre aux cellules terroristes récréées pendant huit ans d’occupation territoriale du Mali mais qui à l’heure qu’il est, complètement déconnectées, ne servent pas à grand-chose, sinon à tomber les unes après les autres dans la nasse de l’armée malienne. En effet, l’axe US/OTAN auquel fait partie la France est fort inquiet de voir le camp pro russe s’amplifier au cœur du Sahel avec un Mali coopérant avec Moscou en termes militaires, un Burkina qui vient lui aussi changer de camp. On se rappelle fort bien comment les radars 3D russes sont arrivés au Sahel pour participer à ce qui semble être une DCA intra sahélienne pro Algérie pro Russie et entièrement contre l’axe atlantiste.
Borne a-t-elle fait part de ses inquiétudes à ce sujet à Alger tout en demandant à ce que l’Algérie desserre son aide à Bamako ?
Probable. Mais il y a plus. Depuis peu, les milieux maghrébins parlent de l’apparition probable des drones iraniens au Sahara occidental où Israël fait depuis peu la pluie et le beau temps.
Depuis deux ans que dure la normalisation largement contestée par les Marocains, des millions de dollars de contrats d’armements ont été signés et appliqués inondant le royaume d’armements sionistes ; armements que l’entité retranchée derrière l’armée marocaine utilise contre les Saharouis. Or, récemment, une commande de 150 drones israéliens par Rabat a fait couler beaucoup d’encre, de nombreux analystes ayant demandé à quoi bon ces 150 drones tactiques alors même qu’Israël dit avoir commencé à construire une usine de drones non loin du Sahara en territoires marocains. La réponse qui pourrait d’ailleurs être l’une des raisons qui auraient poussé la France à déplacer la totalité de son cabinet à Alger semble se trouver de ce côté-là.
En effet, les drones israéliens pourront continuer à poser sur les caisses d’état marocain tant qu’ils n’auront pas de rival plus puissant ; or depuis quelque temps il semble que ce rival est bien présent dans le Maghreb à travers les drones iraniens qui aideraient le peuple sahraoui contre l’agression.
Image publiée par des sites africains d'une base israélienne au Maroc ciblée:
