َAu sommaire :
1-Un drone turc a attaqué une péniche de débarquement en mer Noire
L’incident s’est produit en mer Noire : une péniche de débarquement a été attaquée par un missile en mer Noire.
Un drone turc Bayraktar TB2 Strike a percuté une péniche de débarquement de type inconnu dans les eaux de la mer Noire.
La vidéo correspondante a été relayée par des sources d’informations turques.
Dans la séquence vidéo, comme on peut le voir, le véhicule aérien sans pilote Bayraktar TB2 suit un type de péniche de débarquement non identifié et, quelques secondes plus tard, le frappe avec ses munitions. À en juger par la seule vidéo, il y avait aussi un deuxième drone dans la zone.
Malgré la puissante explosion qui a tonné à bord du bateau, aucune source n’a encore été en mesure de confirmer cette attaque par le drone turc
D’autre part, d’après les séquences vidéo, il s’agit de l’une des péniches de débarquement soviétique du projet 1176 « Shark », qui sont en service dans plusieurs pays du monde, cependant, la qualité floue de la vidéo ne nous permet pas d’établir ce fait avec une grande certitude. Selon la séquence vidéo montrée, le bateau se trouvait près d’une petite île. Et compte tenu des données de la ressource turque « Clash Report », il s’agit de l’île des Serpents, où deux objets marins inconnus ont également été touchés il y a quelques jours.
Source : Avia-pro
2-Pétrole : le projet d’embargo de l’UE sur la Russie fait passer le Brent au-dessus des 110 dollars
Les cours du baril de brut se sont envolés sous l’effet de la présentation d’un projet d’embargo de l’Union européenne sur les importations russes.
Un facteur qui s’ajoute à la faiblesse des réserves américaines de produits pétroliers.
Le contrat de référence pour le prix du baril de Brent de la mer du Nord, avec échéance en juillet, a gagné 4,92 % pour finir à 110,14 dollars, son plus haut niveau depuis deux semaines et demie. Le baril de West Texas Intermediate (WTI) américain pour livraison en juin, a lui pris 5,27 %, à 107,81 dollars.
Pour Andy Lipow, consultant spécialisé dans le pétrole cité par l’AFP deux facteurs expliquent cette hausse : la baisse des stocks américains de produits pétroliers, qui pourraient encore se replier d’ici fin mai, car de nombreuses raffineries américaines font l’objet d’opérations de maintenance ; mais surtout « la décision de l’UE d’aller vers un embargo sur le pétrole russe ».
La Commission européenne a en effet transmis aux États membres, dans la nuit du 3 au 4 mai, une proposition de nouvelles sanctions contre la Russie, qui contenait la suspension totale des importations de brut dans les six mois et des produits raffinés d’ici fin 2022.
Lors d’une première réunion le 4 mai, plusieurs États ont exprimé leur « préoccupation » vis-à-vis du projet, selon un diplomate européen cité par l’AFP.
Comme la Slovaquie, la Hongrie a d’amble rejeté le texte, qu’elle dit ne pas pouvoir soutenir « dans sa forme actuelle », selon le ministre hongrois des Affaires étrangères.
Menace sur le transport :
« Dans la mesure où l’unanimité est requise [pour adopter le projet], il est probable que cela aboutisse à une version très édulcorée, compte tenu de la position actuelle de la Hongrie », a estimé, dans une note, un analyste de Rystad Energy, le plus grand cabinet de conseil en énergie de Norvège.
Les opérateurs s’inquiétaient au moins autant d’un autre volet du projet qui prévoit l’interdiction pour les navires européens de transporter du pétrole ou des produits raffinés russes.
« Ces sanctions sur les navires devraient peser sur les exportations russes beaucoup plus tôt que le délai de six mois évoqué par l’Union européenne », avertit Andy Lipow. Leur spectre pourrait, en outre, aller au-delà des seules cargaisons vers l’UE et toucher une bonne partie du transport de pétrole en provenance de Russie, toutes destinations confondues, y compris l’Asie, en bonne partie assurée par des tankers européens.
Source : RT France
3-Russie : l’Amérique frappe Cuba
Nouveau bilan d’au moins 25 morts dans l’explosion de l’hôtel Saratoga à La Havane
L’explosion qui a dévasté le 6 mai l’hôtel de luxe Saratoga, situé dans la capitale cubaine, a fait au moins 25 morts, dont une ressortissante espagnole, selon un nouveau bilan officiel. Une cinquantaine de blessés est également à déplorer.
La puissante explosion qui a partiellement détruit le 6 mai l’hôtel Saratoga, dans le centre de La Havane, a fait au moins 25 morts, dont une touriste espagnole, selon un nouveau bilan officiel communiqué ce 7 mai.
Le précédent bilan était de 22 morts et plus d’une cinquantaine de blessés dans cette explosion, probablement due à une fuite de gaz selon l’AFP.
« Des nouvelles tragiques nous parviennent de Cuba », a tweeté le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez : « Une touriste espagnole est décédée et un autre citoyen espagnol est gravement blessé après l’explosion de l’hôtel Saratoga. Toute notre affection aux familles et à toutes les victimes et les blessés. Tout notre soutien aussi au peuple cubain ».
Les secouristes cubains continuent de fouiller dans les décombres de l’hôtel de luxe, dans l’espoir de trouver de nouveaux survivants, a constaté un journaliste de l’agence de presse française. Les recherches se concentrent désormais sur l’intérieur de l’immeuble et le sous-sol.
C’est la solidarité qui a primé « Ce qui s’est passé est très regrettable, la destruction, surtout les pertes de vies, et aussi les personnes blessées, mais une fois de plus je veux souligner la rapidité avec laquelle la population et les institutions se sont mobilisées », a écrit sur Twitter le président Miguel Diaz-Canel. «
C’est la solidarité qui a primé », a-t-il ajouté alors que de nombreux Cubains se sont précipités pour donner leur sang et venir ainsi en aide aux blessés. Emblématique établissement de la vieille Havane avec sa façade verte, l’hôtel, en travaux, était fermé depuis deux ans aux touristes.
Seuls se trouvaient à l’intérieur des ouvriers et des employés en train de préparer sa réouverture, qui était prévue à partir du 10 mai.
Les quatre premiers étages de l’hôtel Saratoga, classé 5 étoiles et connu pour avoir hébergé ces dernières années plusieurs célébrités, dont Mick Jagger, Beyoncé et Madonna, ont été soufflés dans l’explosion.
Construit en 1880 pour y abriter des magasins, l’immeuble avait été transformé en hôtel en 1933 et rénové afin d’en faire un établissement de luxe en 2005.
Source : RT France
4- L’armée française se rétrécit
Hausse des départs et difficultés de recrutement : les effectifs du ministère des Armées ont baissé en 2021.
Ces dernières années, pour financer en partie les surcoûts liés aux opérations extérieures [OPEX] sans avoir recours à la solidarité interministérielle via une loi de finances rectificative, comme l’y invite pourtant l’article 4 de la Loi de programmation militaire [LPM] 2019-25, les Armées ont trouvé des marges de manœuvre budgétaires en réaffectant des crédits non consommés dans le titre II [masse salariale]. Et cela, en raison d’une « sous-réalisation du schéma d’emploi » du ministère.
A priori, cette situation s’est encore reproduite en 2021, selon des chiffres obtenus par l’hebdomadaire Challenges. L’an passé, l’objectif du ministère des Armées était de créer 300 postes supplémentaires. Or, il en a perdu 485. Ce qui fait que, au total, 785 postes n’ont pas été pourvus. Pour rappel, la LPM en vigueur prévoyait la création de 6000 postes sur la période 2019-25…
« La sous-réalisation du schéma d’emplois 2021 résulte pour partie de l’exigence qualitative des recrutements et de la crise sanitaire, qui a rendu moins prévisibles les départs », explique le ministère des Armées, selon Challenges. Et ces départs non anticipés ont surtout augmenté en fin d’année, sous l’effet de la « reprise économique », justifie-t-il.
En clair, les Armées ne sont pas parvenues à recruter les spécialistes dont elles ont besoin, notamment dans les domaines du renseignement [104 postes prévus] et de la cyberdéfense [96], les candidats n’ayant pas le niveau ou les compétences exigées.
S’agissant des départs non anticipés, l’armée de l’Air & de l’Espace et le Service de santé des armées [SSA] ont été « particulièrement impactés », tandis que la Marine nationale, la Direction générale de l’armement [DGA] et le Service de l’énergie opérationnelle [SEO] ont limité la « casse ».
Ces difficultés en matière de ressources humaines tendent à devenir récurrentes. En 2018, le sous-effectif du ministère des Armées s’était élevé à -583 ETP [équivalents temps plein]. « Ce sous-effectif est porté essentiellement par les sous-officiers et les militaires du rang des trois armées. Il relève de départs supplémentaires, imputables à une forte concurrence du secteur privé, alors même que les recrutements sont portés à des niveaux élevés », avait expliqué, à l’époque, un rapport du Sénat.
En 2020, le ministère des Armées s’était fixe l’objectif de 349 recrutements nets… Mais il n’en réalisa que 147. Mais il faut dire que le contexte, marqué par la pandémie de Covid-19 et les mesures sanitaires, compliquèrent les efforts en matière de recrutement.
Les années qui viennent s’annoncent donc délicates pour le ministère des armées, d’autant que les objectifs fixés par la LPM sont ambitieux, avec 450 recrutements nets prévus en 2022 et, surtout, 1500 recrutements nets par an entre 2023 et 2025.
Source : Opex 360
5-Un Brent à 110 dollars
Les cours du baril de brut se sont envolés sous l’effet de la présentation d’un projet d’embargo de l’Union européenne sur les importations russes. Un facteur qui s’ajoute à la faiblesse des réserves américaines de produits pétroliers. Le contrat de référence pour le prix du baril de Brent de la mer du Nord, avec échéance en juillet, a gagné 4,92 % pour finir à 110,14 dollars, son plus haut niveau depuis deux semaines et demie. Le baril de West Texas Intermediate (WTI) américain pour livraison en juin, a lui pris 5,27 %, à 107,81 dollars.
Pour Andy Lipow, consultant spécialisé dans le pétrole cité par l’AFP deux facteurs expliquent cette hausse : la baisse des stocks américains de produits pétroliers, qui pourraient encore se replier d’ici fin mai, car de nombreuses raffineries américaines font l’objet d’opérations de maintenance ; mais surtout « la décision de l’UE d’aller vers un embargo sur le pétrole russe ».
La Commission européenne a en effet transmis aux États membres, dans la nuit du 3 au 4 mai, une proposition de nouvelles sanctions contre la Russie, qui contenait la suspension totale des importations de brut dans les six mois et des produits raffinés d’ici fin 2022. Lors d’une première réunion le 4 mai, plusieurs États ont exprimé leur « préoccupation » vis-à-vis du projet, selon un diplomate européen cité par l’AFP. Bien que s’étant vue proposer une dérogation, comme la Slovaquie, la Hongrie a d’entrée rejetée le texte, qu’elle dit ne pas pouvoir soutenir « dans sa forme actuelle », selon le ministre hongrois des Affaires étrangères, Peter Szijjarto.
Source : RT France