Au sommaire :
1-La France disperse ses sous-marins nucléaires
Le monde dort si profondément que seul Israfil avec sa trompette semble capable de le réveiller ou une guerre atomique faisant exploser la planète avec tous ses engins nucléaires.
Pour la première fois depuis une trentaine d’années, la France a mis en mer trois de ses quatre sous-marins lance-missiles balistiques, ou SNLE, en même temps, selon des informations parues dans les médias locaux.
Normalement, un seul des SNLE de la classe Triomphant, chacun pouvant être armé d’un maximum de 16 missiles balistiques lancés par sous-marins (SLBM), à ogives multiples, est en patrouille à un moment donné.
L’augmentation significative de l’activité de dissuasion nucléaire française semble être destinée à envoyer un signal à la Russie à un moment des tensions sans précédent en Europe, y compris la crainte que les armes nucléaires puissent faire partie des plans du Kremlin alors que sa campagne en Ukraine bégaie.
Le Télégramme, le journal desservant la ville portuaire bretonne de Brest, où est basée la classe Triomphant, a fait état de l’évolution, confirmant que deux SNLE supplémentaires avaient quitté leur base sur la presqu’île de l’île Longue. Ceux-ci ont ensuite rejoint un troisième bateau de classe Triomphant qui était déjà en patrouille, probablement dans l’Atlantique où ils opèrent normalement. La marine française n’a ni confirmé ni démenti l’information.
Après la guerre froide, la France a gardé deux SNLE en patrouille jusqu’en 1997, période au cours de laquelle la force SNLE était plus importante, avec cinq sous-marins de classe Le Redoutable en service.
Même en supposant qu’il n’y ait pas d’armes nucléaires à bord du Charles de Gaulle, malgré des circonstances décidément anormales en Europe, la France agit de sorte que ses capacités de dissuasion nucléaire soient non seulement plus « survivables en cas de guerre atomique, mais souhaite également envoyer un message clair à la Russie à une période de tensions inhabituelles en Europe.2-1er navire russe coulé par l’OTAN
Source : Avia-pro
2-1er navire russe coulé par l’OTAN
Dans le port de Berdiansk, un navire a été coulé sur le pont supérieur
À la suite de puissantes explosions à Berdiansk, l’un des navires du port a été coulé.
L’agence d’information et de presse Avia.pro a obtenu des images satellites uniques montrant les conséquences d’une série de puissantes explosions dans le port de Berdyansk, puis de plusieurs incendies puissants. Comme on l’a appris, un navire inconnu a été coulé dans le port. Il n’a pas été possible d’établir avec certitude le type de navire, cependant, sa longueur estimée est d’environ 110-115 mètres, avec une largeur d’environ 16 mètres.
Dans l’image satellite présentée, vous pouvez voir que le navire submergé a plongé dans l’eau presque jusqu’au pont supérieur. Il n’a pas encore été possible d’établir la nature des dégâts, en raison de la résolution insuffisamment élevée de l’image satellite. De plus, les experts prêtent attention aux dommages graves dans le port lui-même.
En particulier, vous pouvez voir des grues portuaires endommagées, des réservoirs de produits pétroliers et de carburants et lubrifiants qui ont été détruits par une explosion et un incendie. Dans le même temps, apparemment, il y a des destructions sur la partie est de la jetée, bien que, compte tenu de la résolution insuffisamment élevée de l’image satellite, il soit impossible de l’affirmer sans ambiguïté.
La cause exacte des nombreuses explosions dans le port de Berdiansk est encore inconnue, car il n’y a pas de déclarations officielles à ce sujet.
Source : Avia-pro
3-Mélenchon : « C’est nous qui paierons »
Mélenchon critique un éventuel embargo sur le pétrole et le gaz russes : « C’est nous qui paierons » :
Interrogé sur France 2, le leader de La France insoumise a préconisé de fixer un prix de gros au niveau européen sur le prix du pétrole pour éviter toute spéculation. Il juge également les actuels embargos avec la Russie comme « contre-performants ».
Le candidat à la présidentielle française, Jean-Luc Mélenchon était questionné sur France 2, le 24 mars, sur un éventuel embargo concernant le pétrole et le gaz venant de Russie. « C’est contre-performant parce que c’est nous qui paierons. Je ne fais pas partie des naïfs qui s’amusent en chambre à décider des embargos par-ci, des embargos par-là », a-t-il débuté son intervention. « Un jour ou l’autre, on reviendra à la paix, et un jour ou l’autre on retournera en Russie », a en outre prédit le chef de file de La France insoumise qui se dit néanmoins favorable à la suspension provisoire de l’importation du pétrole venant de Russie. « Mais qui va produire ? On nous a annoncé la couleur : ils [les pays] vont aller chercher le pétrole auprès de l’Arabie saoudite », a-t-il prévenu. « Quant au gaz, il n’y en a pas donc on fera venir le gaz américain, le gaz de schiste », a-t-il également assuré.
« Si nous ne voulons pas être pris à la gorge par le prix du pétrole, il y a quelque chose à faire : décidons [...] un prix de gros. Cela fait dix jours que je me tue à répéter cela », a-t-il affirmé. « Il y a un prix de gros pour l’électricité, il n’y en a pas pour l’essence », a rappelé Jean-Luc Mélenchon, proposant donc de fixer un prix de gros « stable » pour le pétrole au niveau européen. « On est 450 millions [Européens], qui va nous résister ? », a-t-il questionné. Jean-Luc Mélenchon estime que les producteurs de l’or noir devront ainsi exporter le pétrole au prix fixé par les Européens et non selon leurs conditions. Les importations européennes de gaz ou de pétrole russes ont jusqu’ici été épargnées en raison de leur coût pour les Européens, très dépendants. L’Allemagne, notamment, a répété son opposition à un embargo immédiat sur les hydrocarbures russes, dont elle dépend fortement.
4-Kim sort son « Monstre » !
Corée du Nord : 7e essai à plus de Mach 16…
Décidément, Pyongyang semblait déterminé à terminer le mois de janvier 2022 en panache.
La Corée du Nord a confirmé, dimanche 30 janvier 2022, avoir procédé au tir d’un missile balistique de portée intermédiaire (IRBM) de type Hwasong-12.
C’est le septième tir de missile nord-coréen depuis le début de l’année 2022 et le plus important depuis 2017. Le Hwasong-12 est un vecteur redoutable qui peut emporter une charge nucléaire lourde à plus de Mach 16 (16 fois la vitesse du son au niveau de la mer soit 19 080 km par heure) sur une distance variant entre 4000 et 4500 km.
Le Hwasong-12 tiré ce dimanche 30 janvier a atteint une portée de 800 km et une altitude de 2000 km. Des caméras embarquées sur l’ogive hypersonique du missile ont pris des clichés depuis l’espace atmosphérique… La KCNA nord-coréenne en a délibérément diffusé quelques-uns :
La Corée du Nord a laissé entendre qu’elle pourrait reprendre les essais de missiles balistiques de portée intercontinentale (ICBM) ***et même des essais nucléaires dans un futur très proche. Ce pays possède une panoplie d’ICBM d’une portée variant entre 8000 et 17 000 km.
Le programme balistique nord-coréen semble suivre par le texte la devise olympique originelle « Citius, Altius, Fortius » (« plus vite, plus haut, plus fort »). Pyongyang dévoile également le Hwasongpho-17, un nouveau ICBM
La Corée du Nord a diffusé des images du nouveau type de missile balistique intercontinental (ICBM) qu’elle a lancé dans l’espace le 24 mars 2022.
Baptisé Hwasongpho-17, cet ICBM a atteint une altitude de plus de 6248 km et parcouru un peu plus de 1090 km. Sa portée dépasserait 10 000 km.
Comme pour les essais précédents des vecteurs de la force stratégique, l’essai du Hwasongpho-17 a été ordonné par un ordre manuscrit de Kim Jong-Un daté du 23/03/2022.
Le tir de cet ICBM avait été accompagné de nombreux commentaires dans les médias nord-coréens. « Le leader Kim Jong-Un est prêt pour une guerre longue avec l’impérialisme US » soulignait l’agence de presse officielle.
On notera l’amélioration des équipements individuels des soldats appartenant à la force de frappe stratégique, connue sous le nom de la Seconde Artillerie.
Des observateurs s’attendent à la possibilité d’un autre essai nucléaire nord-coréen d’ici le 20 avril 2022. Cela demeure du domaine des conjectures, mais la réaction sud-coréenne à cet essai qui aurait effrayé Washington pourrait avoir irrité un Kim Jong-Un plus que jamais convaincu de sa posture et suivant avec une extrême attention le conflit en cours entre Moscou et Washington.
5-Erdogan s’arme auprès de la France !
Macron et Erdogan ont l’intention de tourner la page étant donné qu’ils ont fait part de leur « volonté » de « travailler ensemble » afin de convaincre le président russe, Vladimir Poutine, de la nécessité d’un « cessez-le-feu » en Ukraine. Ils ont également décidé le principe d’opérations humanitaires « communes », notamment à Marioupol, ville portuaire stratégique actuellement assiégée par les forces russes.
Pour le président français, la situation provoquée par l’invasion de l’Ukraine par la Russie est l’occasion d’une « clarification stratégique » de la « part de la Turquie dans notre relation » au sein de l’OTAN ainsi que sur les dossiers de « la Libye ou du Proche et Moyen-Orient ». Ainsi, a-t-il dit, il s’agit de « pouvoir avancer sur beaucoup de dossiers qui parfois nous avaient séparés », ce qui est un « élément positif dans un contexte lourd ».
S’agissant de l’OTAN, l’achat de systèmes russes de défense aérienne S-400 « Triumph » par Ankara pose des problèmes d’interopérabilité. Ce qui d’ailleurs a valu à la Turquie d’être exclue du programme d’avion de combat F-35, dans le cadre duquel elle avait commandé 100 exemplaires.
Pour autant, le président Erdogan s’est toujours montré inflexible sur ce sujet, assurant qu’il n’était pas question de renoncer aux systèmes S-400. L’affaire est « close », a-t-il dit à l’issue du sommet extraordinaire de l’OTAN, avant de faire état de « discussions positives » avec son homologue américain, Joe Biden, en vue d’obtenir 40 chasseurs-bombardiers F-16 Viper ainsi que 80 kits de modernisation des appareils du même type en service au sein des forces aériennes turques.
Cela étant, en janvier 2018, peu après l’achat des S-400 russes, la Turquie avait noué un partenariat avec la France et l’Italie pour développer un système de défense aérienne basé sur le SAMP/T [Sol Air Moyenne Portée/Terrestre, ou « Mamba »] produit par le consortium franco-italien Eurosam. Un accord portant sur une étude de définition, devant alors durer 18 mois, fut signé afin de préparer un « contrat de développement et de production du futur système pour répondre aux besoins opérationnels » des forces turques.
Seulement, la dégradation des relations entre Paris et Ankara par la suite mit ce projet entre parenthèses. D’autant plus que, après l’offensive lancée par les forces turques contre les milices kurdes syriennes, en octobre 2019, les autorités françaises décidèrent de suspendre les licences d’exportation de matériels militaires vers la Turquie.
Or, M. Erdogan a dit avoir « discuté de la possibilité d’acheter » des systèmes SAMP/T avec M. Macron ainsi qu’avec Mario Draghi, le chef du gouvernement italien. Et, visiblement, la coopération lancée il y a maintenant quatre ans devrait reprendre prochainement.
Source : Opex 360