La situation des troupes américaines en Irak pourrait entrer dans une plus mauvaise phase que les événements qui ont secoué l’armée israélienne en Syrie où un hélicoptère israélien a été abattu lors de l’attaque au drone du Hezbollah. En moins de 24 heures, en plus de l’attaque contre un convoi logistique américain en Irak, les bases américaines d'Aïn al-Asad et de Victory en Irak ont été prises pour cible lors des frappes au drone et au missile, et ce, en même temps que l’anniversaire de l’assassinat lâche du général de corps d’armée iranien Qassem Soleimani et de l’Irakien Abou Mahdi al-Mohandes.
Des sources et des médias irakiens ont fait état mardi 4 janvier de la frappe au drone contre la base militaire américaine d’Aïn-Asad dans l’Ouest irakien.
La soi-disant coalition anti-Daech, lancée et dirigée par les États-Unis a prétendu que les deux drones avaient été interceptés et détruits sans présenter aucune preuve.
Les drones ayant visé la base US de Victory portaient la transcription suivante : « l’opération pour venger Soleimani ».
Située dans la province irakienne d’al-Anbar (ouest), la base d’Aïn al-Asad est la plus grande base militaire américaine en Irak. Ces dernières semaines, les Américains ont prétendu que des troupes américaines avaient quitté la base.
C’est dans ce contexte que des sources irakiennes ont fait état de l’explosion d’une bombe en bordure de route sur le chemin d’un convoi transportant du matériel logistique de la coalition américaine dans le sud de la province de Bagdad.
Parallèlement à l’attaque qui a été menée avec un engin explosif improvisé, la base d’Aïn al-Asad dans l’ouest de l’Irak a été prise pour cible avec de drones suicides.
Selon la résolution, de nombreux groupes irakiens considèrent les forces américaines comme force occupante et insistent sur le retrait immédiat de ces forces de leur territoire, mais les États-Unis continuent d’insister sur la présence de leurs troupes en Irak.
La Résistance irakienne a demandé à de nombreuses reprises au gouvernement irakien d’expulser les troupes étrangères conformément à une résolution du Parlement irakien, approuvée le 5 janvier 2020.
Cependant, le gouvernement américain a affirmé début décembre qu’il n’y avait pas de troupes combattantes américaines en Irak et que les soldats américains restés dans le pays avaient la mission de consultation et de formation.
Il semblerait que l’année 2022 serait celle des attaques conjuguées syro-irakiennes contre les Yankees, car l’expulsion des Américains d’Irak ne pourrait être obtenue sans leur expulsion de la Syrie.
Le bilan des pertes de cette attaque n’est pas encore divulgué.
Des sources militaires américaines ont prétendu que les roquettes avaient été détruites et ont déclaré avoir découvert les lance-roquettes à partir desquels l’attaque a eu lieu autour du village d’al-Khadra.