Les opposants aux restrictions anti-Covid annoncées par Emmanuel Macron ont une nouvelle fois manifesté partout en France ce 31 juillet, à quelques jours de leur entrée en vigueur. Ils étaient plusieurs dizaines de milliers partout en France.
Paris, Marseille, Lille, Metz, Nantes, Nice ou encore Bordeaux : au total, ce sont plus de 150 villes qui font l'objet d'appels à manifester, comme ce fut le cas les semaines précédentes. Parmi les revendications des manifestants figurent notamment l'opposition à l'obligation vaccinale et à l'extension du pass sanitaire, qui doit rentrer en vigueur officiellement le 9 août, soit quelques jours après la décision du Conseil constitutionnel.
Le gouvernement, qui alerte contre une «quatrième vague» de Coronavirus sur tout le territoire, n'entend pas reculer malgré la contestation.
De son côté, La ministre du Travail a expliqué que les employés concernés par l'obligation de disposer d'un pass sanitaire sur le lieu de travail et qui ne s'y soumettront pas verront leur contrat de travail suspendu sans rémunération.
Mais il n’y a pas qu’en France que des mobilisations anti-dictature s’organisent : partout ailleurs, ce sentiment anti-oligarchique monte d’un cran.
Les Italiens donnent l’exemple à Milan.
Aujourd’hui, les Gilets jaunes ont déjà rejoint les anti-vax, et bien d’autres catégories suivront, car le gouvernement néolibéral frappe la France en dessous de la ceinture. Et ce, avec l’assentiment de la quasi-totalité de la classe politique, qui ne représente désormais plus qu’elle-même.
Aujourd’hui, malgré le côté pacifique des manifestations, on sent le sentiment insurrectionnel qui s’agite depuis 200 ans. En même temps, quand tu n’as plus rien à perdre... Reste à continuer ce noble combat, qui profitera à tous, même à ceux qui sont contre.
Pierre Dortiguier, expert des questions politiques et Bernard Cornut, spécialiste en géopolitique, interviennent sur ce sujet.