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L’attaque de Solhan, les pressions contre le gouvernement et la défense burkinabé pour que ces derniers démissionnent, la tentative de coup d’État au Niger, l’assassinat ciblé du président du Parlement du Niger via une attaque par terroristes interposés… bref, tous les plans mis en place par cette force néo-colonialiste visant à mettre aux genoux la résistance africaine ont échoué, et c’est le moins qu’on puisse dire.
Actualité en Afrique :
Analyses de la rédaction :
1. Burkina/Niger : une alliance qui fait peur
L’attaque de Solhan, les pressions contre le gouvernement et la défense burkinabée pour que ces derniers démissionnent, la tentative de coup d’État au Niger, l’assassinat ciblé du président du Parlement du Niger via une attaque par terroristes interposés… bref, tous les plans mis en place par cette force néo-colonialiste visant à mettre aux genoux la résistance africaine ont échoué, et c’est le moins qu’on puisse dire.
Cette défaite est tellement grandiose que même les médias mainstream, habitués à minimiser les victoires des forces armées nationales africaines, ont été poussés à avouer que l’opération Taanli a été un grand succès.
Cette opération militaire conjointe des armées du Burkina Faso et du Niger a permis de neutraliser plus de 100 terroristes depuis le 10 juin, a annoncé samedi l’armée burkinabè dans un communiqué.
L’opération baptisée « Taanli » (alliance en langue locale gulmanchema) a été lancée le 10 juin courant au niveau de la frontière entre le Burkina Faso et le Niger, par des unités des deux pays, indique le communiqué.
Selon la même source, le bilan non exhaustif de l’opération établi ce samedi fait état de plus de 100 terroristes neutralisés et de l’armement (armes de guerre et fusils de chasse) récupéré ou détruit.
En outre, précise l’armée burkinabè, des moyens roulants ont été détruits (une centaine de motos et de véhicules), du matériel de fabrication d’engins explosifs improvisés (barres d’explosifs, acides sulfurique, cordeaux détonants, etc.), ainsi que du matériel de communication saisi.
L’opération a également permis de renforcer la coopération bilatérale entre les deux pays.
Pour le général Salifou Modi, chef d’état-major général des armées du Niger, ces résultats sont à la hauteur des attentes. « Une bonne partie de leur logistique a été détruite et surtout les moyens que ces terroristes utilisent pour freiner nos troupes », souligne-t-il.
Selon le général Moïse Miningou, le chef des armées burkinabè, les populations vivront tranquillement pour un temps dans les zones concernées par l’opération. « Et nous pensons que c’est ce qui est essentiel », a-t-il ajouté.
Le général Moïse Miningou promet qu’il y aura une deuxième opération du même genre et plus dans le cadre de la lutte contre le terrorisme.
Visiblement cette opération conjointe a sonné le glas de Barkhane et cie. Un Barkhane qui, depuis des années tentaient d’entraver le processus de sécurisation des zones stratégiques par son soutien aux terroristes interposés, par l’affaiblissement de l’armée en lui fournissant des matériaux dégradés et enfin en fournissant du renseignement aux services secrets occidentaux.
L’axe US-OTAN- Israël devrait comprendre tôt ou tard qu’il est temps qu’il se retire du Sahel non pas pour laisser la place aux Américains ou aux Israéliens, mais tout bonnement aux gouvernements et armées nationales sahéliennes.
2. Mali : les Allemands, agents-espions de Barkhane
Deuxième attaque suicide en espace de deux semaines et cette fois visant les Allemands et surtout quelque jours après une manifestation de Maliens qui a eu lieu à Bamako, où les manifestants tout en réclamant le retrait des Français criaient « Il y a des Allemands blessés, ça nous a attristés parce que l’Allemagne ici n’est pas vue comme une force d’occupation. Mais ils sont manipulés par les Français, en fait. L’Allemagne est venue ici avec de bonnes intentions pour nous protéger des terroristes, mais aujourd’hui ils se retrouvent dans les plans machiavéliques de la France. »
Or, très curieusement, ce discours qui semble porter la signature de l’ambassade d’une Allemagne de plus en plus active au Sahel et en Afrique, rien qu’à voir son ministre des AE faire de vraies fausses excuses après le massacre de Namibie entre 1904 et 1908 tout en refusant catégoriquement l’idée d’indemniser les victimes, sert les intérêts de la France.
En effet après avoir été littéralement enlisé au Sahel, on appelle au départ de la force d’occupation Barkhane tout en demandant à ses alliés allemands, hollandais et britanniques de rester, cela veut dire que le projet de l’occupation par l’axe USA-OTAN au Sahel a encore de beaux jours devant lui.
Pour le reste, rappelons que le modus operandi est toujours le même, on attaque à coup d’un véhicule piégé suivant la pure tradition de Daech au Moyen-Orient, une cible militaire, mais on ne tue que les soldats africains et comme par miracle les Européens, et pour ce cas particulier les Allemands sont sauvés des eaux.
« Quinze Casques bleus, dont douze Allemands, ont été blessés. Ils ont tous été évacués de la zone par hélicoptère. Un avion était attendu à Gao, la ville la plus proche pour évacuer les blessés les plus graves », lit-on sur RFI.
Et puis le RFI comme toujours fait état de l’évacuation des blessés européens vers des hôpitaux laissant à son sort le lecteur africain qui, lui, s’intéresse plutôt au sort des soldats africains blessés.
Autre remarque : la zone qui a été ciblée se trouve tout près des frontières nigériennes et de la région des trois frontières où l’axe US-OTAN chercher depuis deux ans à en expulser les populations pour y ériger des bases de campement.
Au Moyen-Orient, les Allemands sont connus pour être les super taupes de l’empire, vu qu’après la GuerreSeconde mondiale on leur refuse le droit d’avoir une armée, en Syrie et en Irak, le renseignement allemand a toujours agi dans l’œuvre de déstabilisation des troupes d’occupation
C’est ce à quoi se livrent les gentils Allemands au Sahel visiblement…
3. Ouganda/Iran : une alliance qui se renforce
Avec la pandémie et la crise économique qu’elle a pu engendrer, les pays d’Afrique prennent les devants afin non seulement de sortir des spirales du FMI ou de la Banque Mondiale, mais également, pour assurer leur avenir. L’Ouganda et L’Iran unissent leurs efforts afin de remédier à certains problèmes.
Un bureau spécialisé pour l’exportation des produits biotechnologiques iraniens a été établi à Kampala, capitale de l’Ouganda.
Avec la création du bureau, les produits biotechnologiques iraniens entreront sur le marché de l’Afrique de l’Est ; qui a été facilitée avec le soutien de la vice-présidence pour la science et la technologie.
Actuellement, ce bureau est spécialisé dans les intrants agricoles, les produits probiotiques humains et animaux, les compléments alimentaires pour animaux, les produits pharmaceutiques, les kits de diagnostic et les équipements.
Afin de mettre en œuvre le programme, dans une première étape, un échantillon d’une superficie de 10 hectares de terre a été choisi pour tester différents types d’engrais et de semences de 8 entreprises iraniennes.
Dans la prochaine étape, les produits de 10 autres sociétés axées sur les suppléments pour animaux et les probiotiques humains ont été sélectionnés pour entrer sur le marché de cette région après des tests.
La création de bureaux étrangers spécialisés dans d’autres pays est une mesure prise par le Conseil de développement de la biotechnologie de la vice-présidence pour la science et la technologie dans le but d’étendre l’exportation de produits biosourcés sur les marchés internationaux. Il est prévu d’ouvrir des bureaux spécialisés dans d’autres pays d’ici fin mars 2022.
Un domaine qui se disait être géré par le régime israélien en Afrique. D’ailleurs, plusieurs pays comme le Soudan du Sud ont fait les frais de cette collaboration empoisonnée avec Tel-Aviv, qui, au lieu d’amener des techniques élaborées dans le domaine agricole, ont apporté des sociétés-écrans qui passaient des armes à des rebelles afin de renverser les pouvoirs dans la région.
De plus, depuis la première distribution de vaccin contre le Covid, l’Afrique subit des inégalités de la part de l’occident dans la distribution des doses. Ce qui fait que des États africains se sont concentrés sur la fabrication de vaccin sur le continent.
Mais en dehors de l’Occident, d’autres puissances peuvent également contribuer, de manière égale à égale à relever le niveau des sciences et de la technologie en Afrique. Ce que l’Occident a longtemps empêché, surtout dans cette période de pandémie mondiale. Mais le comble, c’est que le peu de vaccins que les pays occidentaux ont envoyé en Afrique était plus des vaccins de type défectueux et qui causaient plus d’effets secondaires qu’autre chose.
L’Iran fait partie des puissances qui ont développé leur propre vaccin. D’ailleurs, ce qui a par-dessus tout ouvert les yeux au monde entier, c’est que le Leader de la Révolution islamique, l’Ayatollah Seyed Ali Khamenei, était le premier à avoir reçu sa première injection. Contrairement aux chefs d’États occidentaux, le Leader aurait très bien pu obtenir un vaccin étranger, mais il a préféré patienter la fabrication du vaccin iranien CovIran Barekat.
Un exemple qui a, évidemment, frappé beaucoup de pays à travers le monde, surtout en Afrique.
D’ailleurs, avec le vainqueur de la dernière élection présidentielle en Iran, Ebrahim Raissi, les messages de félicitations de la part des chefs d’États africains affluent depuis quelques jours.
Le partenariat gagnant-gagnant entre l’Iran et le continent africain se dessine de plus en plus, et ouvre un nouveau chapitre de collaboration à tous les niveaux.