Selon le site web libanais, South Front, un drone développé conjointement par la France et Israël a été récemment repéré dans un aéroport marocain situé sur la côte de la région contestée du Sahara occidental. Le 10 avril, plusieurs sources ont partagé une photo montrant le drone, identifié comme un EADS Harfang, dans l'aéroport de Dakhla. Une courte vidéo du drone survolant une partie non spécifiée du Maroc a également fait surface en ligne.
MALE Heron/Harfang, the eyes 👀 of the Royal Moroccan Armed Forces 🇲🇦
— Kingdom of Morocco Armies - جيوش المملكة المغربية (@MoorishWarrior4) April 10, 2021
Here taken flying in some Moroccan unknown areas. #المغرب#الصحراء_المغربية pic.twitter.com/xv4jOguWb4
Le Harfang, connu sous le nom de Système Intérimaire de Drone, a été spécialement développé pour l’armée de l’air française par EADS français - qui fait désormais partie du géant aérospatial européen Airbus SE - et IAI israélien. Le drone a été construit sur la base de l'IAI Heron israélien.
Avec une masse au décollage de 1 200 kg, le Harfang peut transporter une charge utile de 250 kilogrammes à une hauteur de 7 500 mètres pour une durée de 24 heures. Le drone est équipé d'un système optique stabilisé avec capteurs TV et IR, d'un désignateur laser qui sert également de télémètre et d'un radar à ouverture synthétique à haute résolution et à suppression d'écho fixe.
Moroccan IAI Heron/Harfang drone in Dakhla https://t.co/31hnTkyykn one was captured there on satellite images on 2 Nov 2018 already pic.twitter.com/kbb0JlPaQw
— Samir (@obretix) April 10, 2021
Selon les informations disponibles, le drone n'a jamais été exporté. Pourtant, des sources marocaines ont déclaré que le drone vu à Dakhla appartient à l'armée de l'air royale marocaine. Ce qui veut dire que l'axe aérien Rabat-Tel-Aviv-Paris est formé et il est désormais bien opérationnel au Sahara dans la perspective d'une extension des opérations au-delà du Sahara en Algérie.
Mais la Résistance a aussi d'autres types de drones qui pourraient bien intéresser les résistants saharouis. Le drone « Saeqeh » est un drone à longue portée capable de transporter quatre bombes intelligentes et de haute précision, qui peuvent être utilisées pour frapper des cibles avec une grande précision. Il fait partie de la classe des drones « Simorgh » ou le RQ-170 iranien. Les engins largués par « Saeqeh », premier drone bombardier iranien sont pour le reste de la famille des missiles Sadid, capables d'être transportés et lancés ainsi que ceux de type « Shahed-129 ». Or Sadid a déjà brillé dans le cadre de différents exercices au drone géant en Iran, ce qui pourrait largement intéresser l'armée saharouies maintenant qu'il a en face d'elle l'entité sioniste.
Il s'agit de drones qui ont été testés réussis en situation réelle. En juin, 50 drones d’assaut de différents types de la force aérospatiale du CGRI y compris Shahed-129, Shahed-133 et Shahed-191 ont survolé une zone d’une superficie de 100 km², malgré les complexités techniques des opérations de contrôle et de coordination d’un si grand nombre d’avions sans pilote dans une si petite superficie. Outre le nombre considérable de drones utilisés lors des exercices, l'Iran y a démontré la haute précision de ses armements intelligents, dont la bombe intelligente Sadid. Une première attaque aux nuées de drones armés au Sahara occidental face à un Israël qui se livre éhontément et en se cachant derrière l'armée marocaine à des chasses à l'homme, comme celles qu'il faisait dans le temps à Gaza ou au sud du Liban, est un plaisir qui se se refuse pas. Et dire que la première frappe anti-Israël du peuple saharoui pourrait se faire par des remakes de Heron.