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Au sommaire :
1- Zarif dans le Caucase du Sud
À la tête d'une délégation, le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, s'est rendu en République d'Azerbaïdjan. À son arrivée à Bakou il a déclaré : « Nous sommes heureux que notre pays frère, la République d'Azerbaïdjan, ait libéré ses territoires et nous souhaitons aider ses habitants à y retourner le plus rapidement possible. »
M. Zarif a déclaré aux journalistes que le principal était la coopération et les relations régionales avant d'informer qu'une réunion avec des responsables azéris se tiendrait demain lors de laquelle les deux parties discuteront de la reconstruction et de l'état du Haut-Karabakh et de la coopération pour y maintenir la stabilité.
« Nous discuterons également des questions liées aux couloirs Nord-Sud et Nord-Ouest », a-t-il indiqué.
Au sujet des relations de l'Iran avec les pays du golfe Persique, il a expliqué : « Nous croyons que la région du golfe Persique a besoin de dialogue afin de renforcer la confiance entre les États. »
Avec IRNA
2- Pandémie: le pays qui a le mieux lutté ?
Dans la lutte contre le coronavirus, la République islamique d'Iran montre le bilan le plus réussi parmi les 13 pays les plus touchés par cette pandémie à savoir la Chine, la Russie, la Turquie, le Brésil, l'Espagne, les États-Unis, la France, l'Iran, le Canada, le Royaume-Uni, l'Allemagne, le Pakistan et l'Italie.
Selon le Centre de Citation Scientifique du Monde Islamique (ISC), la tendance à la hausse du taux quotidien de mortalité de l'Iran a considérablement diminué depuis décembre 2020 et janvier 2021. Le taux quotidien de mortalité est tombé à 0,67% en décembre 2020 et à 0,21% en janvier 2021, soit le taux de croissance moyen le plus bas du pays depuis le début de la propagation du coronavirus en mars 2020.
L'Iran était à la 8e place en termes de taux quotidien de mortalité parmi les pays à forte population en décembre 2020, mais il est tombé à la 23e place en janvier 2021.
Avec IRNA
3- La France, horriblement endettée !
Le déficit de l’État français a presque doublé en 2020 : selon le ministre de l’Économie Bruno Le Maire, la crise et les moyens déployés par les autorités se traduisent « par le déficit budgétaire le plus élevé de notre histoire contemporaine ».
Le déficit de l’État français a presque doublé l’année dernière, marquée par la crise sanitaire et les dépenses considérables mobilisées par les pouvoirs publics pour soutenir l’économie, a indiqué mercredi le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire.
La crise et les moyens déployés par l’État se traduisent « par le déficit budgétaire le plus élevé de notre histoire contemporaine », a-t-il affirmé lors d’une audition par la commission des Finances de l’Assemblée nationale. Le déficit de l’État - hors périmètre des collectivités locales et de la sécurité sociale - s’est ainsi creusé de 85 milliards d’euros, passant de près de 93 milliards l’an dernier à 178,2 milliards d’euros.
C’est aussi 30 milliards d’euros de plus que le déficit enregistré en 2009 lors de la crise financière, a précisé Bruno Le Maire. Pour faire face à l’épidémie, l’État a engagé 44,1 milliards de dépenses supplémentaires, dont 41,8 milliards de dépenses d’urgence, selon des chiffres de Bercy.
Elles incluent 17,8 milliards pour le chômage partiel (le reste étant financé par l’Unedic), 12 milliards pour le fonds de solidarité, 4 milliards pour financer les exonérations de cotisations sociales, ou encore 8 milliards de soutien aux entreprises publiques (SNCF et Air France essentiellement). Avec la chute de l’activité économique, le budget de l’État a aussi subi un manque à gagner de 37,1 milliards d’euros de recettes par rapport aux prévisions, a détaillé le ministre des Comptes publics Olivier Dussopt devant les députés.
Le manque à gagner est de 12,2 milliards d’euros pour la TVA, 11,9 milliards pour l’impôt sur les sociétés, 5,7 milliards pour la taxe sur les carburants (TICPE) et environ 1,5 milliard pour l’impôt sur le revenu, selon Bercy, où on fait remarquer que le relatif maintien des recettes d’impôt sur le revenu (-2%) illustre l’effort fait par l’État pour «protéger» le pouvoir d’achat des Français.
Source : News Front
4- Clash militaire Biden/Russie
Dans les eaux de la mer Noire, le destroyer lance-missiles américain USS Donald Cook a été la cible d’une autre « attaque » des forces aérospatiales russes.
Au moins six avions de combat russes ont décollé d'une base aérienne en Crimée pour se diriger vers la région de navigation du destroyer américain et mener des frappes sur le destroyer américain.
Selon les informations divulguées le 23 janvier, deux bombardiers Su-24 de première ligne sont partis d'un aérodrome militaire en Crimée vers la partie sud-ouest de la mer Noire. Ils ont parcouru environ 300 kilomètres, et ont été rejoints par des chasseurs Su-30 et Su-27.
L'aviation russe a donc procédé à l’identification et à la destruction conditionnelle de l’USS Donald Cook (DDG-75), bien que le destroyer lui-même ne soit entré dans la mer Noire que quelques heures plus tard.
De toute évidence, la Russie a démontré qu'elle était prête à agir radicalement, notamment dans le contexte de violations répétées de ses eaux territoriales par des navires de guerre américains.
Source : Avia.pro
5- La fabrique des manifs anti Poutine
Dans la matinée du 23 janvier, l'opposition néolibérale et pro-occidentale en Russie a lancé des manifestations pour exiger la libération de son chef officiel, Alexey Navalny, et faire pression sur le gouvernement.
Des rassemblements se sont déroulés dans des dizaines de villes, dont Moscou et Saint-Pétersbourg.
Comme on s'y attendait, le taux de participation a été relativement faible, comme le montrent les vidéos. Mais il a été plus élevé à Moscou et à Saint-Pétersbourg où sont concentrés les principaux partisans de l'opposition pro-occidentale et néolibérale russes.
À certains moments, les actes de provocation et de violence ont pris le dessus. Pourtant, le nombre d’arrestations reste assez faible alors que MSM présente les manifestations comme une sorte de « révolution » en Russie.
Même le réseau de propagande contrôlé par la Pologne, Nexta Live, qui a été très actif pour provoquer des manifestations en Biélorussie, a publié un rapport sur l’événement.
« Des manifestations de masse contre la détention illégale d'Alexei Navalny auront lieu aujourd'hui en Russie. Son film d'enquête sur le principal responsable de la corruption en Russie - Vladimir Poutine - a recueilli plus de 60 millions de vues en seulement quelques jours ! Pour la plupart des Russes, l'impunité des autorités ne peut plus être tolérée. Aujourd'hui, toute la Russie descendra dans la rue pour dire aux autorités NON ! », a rapporté Nexta Live.
Il y a aussi une vidéo d'un policier s'adressant à des enfants : l'opposition néolibérale en Russie utilise TikTok, Twitter et d'autres médias sociaux pour tenter de rallier des enfants de 14 à 16 ans aux manifestations.
L’ « ombudsman » ou le défenseur des droits des enfants, Anna Kuznetsova, a déclaré qu’à Vladivostok, les enfants étaient utilisés comme bouclier humain par des manifestants qui attaquaient la police.
« Maintenant, je sais tout sur la méchanceté humaine. À Vladivostok, les enfants sont utilisés comme bouclier humain. Les adultes lancent des cônes de signalisation sur la police antiémeute et se cachent derrière eux. Qui sont ces gens ? Sont-ils des humains ? », a-t-elle écrit sur Facebook.
Dans certains cas, les vidéos montrent également qu'il y a en fait plus de journalistes, de spectateurs et de policiers que de véritables manifestants.
Source : South Front
