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Ce général McKenzie qui traîne le fardeau d'être à la tête d'un contingents de 150 000 "soldats US" qui le 8 janvier 2020 appelaient "leur maman" sous les coups des missiles "Qiam" et Fateh-313 du CGRI tirés contre Aïn al-Asad en Irak et ce, en représailles de l'assassinat du grand général Soleimani à l'aéroport de Bagdad, ferait mieux de cesser de reprendre la même antienne à chaque fois qu'un B-52, vieux avion des années 50 décollent de Nevada et fait son apparition dans la région du golfe Persique.
Ce genre de manœuvre de diversion n’impressionne que les Européens dont terres, mers et cieux sont la chassée gardée des Yankees depuis près de cent ans! Mercredi soir encore et pour la troisième fois depuis un mois, le chef du CentCom a bombé le torse, en reprenant mot à mot ces quelques phrases qu'il a visiblement pris par cœur et au risque de se rendre ridicule: "Le déploiement de deux bombardiers stratégiques B-52H, vise à souligner "l'engagement de l'armée américaine envers la sécurité régionale et à démontrer une capacité unique à déployer rapidement une puissance de combat supérieure dans un court délai....On veut pas la guerre avec l'Iran... ."
Mais de quel engagement parle McKenzie?
Selon des sources militaires digne de fois, les stratèges américains ont très bien compris que l'étendu du golfe Persique que contrôle puissamment l'Iran et surtout le détroit stratégique d'Hormuz est une potentielle cimetière marine et qu'au premier déclic, la Ve flotte et ses navires de surface ne résisteraient ni aux nuées de vedettes rapides et de drones iraniens, ni aux vagues de missiles de croisière et balistique. Même l'USS Georgia ne changera pas la donne, certaines informations, évoquant la mise en filet du sous marin nucléaire sans même qu'il ne s'en aperçoive.
« Les forces iraniennes sont capables de traquer le sous-marin nucléaire américain USS Georgia et nous ne sommes pas préoccupés par les récents mouvements militaires américains dans les eaux du golfe Persique. Déjà quand nous n'avions pas les outils technologiques nécessaires pour une confrontation avec nos ennemis, les États-Unis et Israël n’ont rien pu faire contre nous, et maintenant nous avons des moyens efficaces. N’oubliez pas que nous avons pu abattre un drone américain l’année dernière dans la région du golfe Persique, et nous sommes capables de chasser facilement les baleines américaines avec un filet », disait il y a peu le vice président iranien, M. Qazizadeh Hashemi.
Les stratèges américains, eux, ont en tout cas bien pris au sérieux cette mise en garde : "Un coctail de torpille Hoot, soit la torpille supersonique iranien et des sous marins Taregh, Ghadi et Fateh avec chacun des missiles de croisière et des torpilles à embarquer créera de réels problèmes à notre flotte de combat, pour ne pas dire qu'il causera carrément sa perte, affirme The National Interest dans un récent article. Alors les B-52 à envoyer dans les cieux pour dissimuler des failles en mer? Visiblement. Mais ce n'est peut-être pas la meilleur des idées qui soit.
Le commandant a évoqué ensuite la haute qualité de ces produits qui sont le fruit des efforts de jeunes universitaires du ministère de la Défense et des secteurs à base du savoir, tout en expliquant qu'il s'agissait des "composantes capables d'assurer la communication entre les différents systèmes de combat dans les airs, la terre et la mer dans un réseau complet, simultané et en temps réel.". Cela veut dire que l'USS Georgia aura a faire non seulement aux sous-marins armés de la marine iranienne comme le reconnait The Natinal Intérest mais encore aux unités de combats aériennes de la marine iranienne. Idem pour les B-52 US qui se heurteront à un système de DCA intégrée. "A2/AD iranien est conçu en sorte qu'à chaque attaque aéronavale, il donnera une réponse aéronavale"
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" La DCA iranienne est capable de suivre, d'intercepter et de détruire la cible à guidage électro-optique de l'ennemi. En fait, le processus de détection se déroule en plusieurs couches et il n'y a aucun endroit dans le pays qui ne soit pas surveillé 24 heures sur 24. La surveillance est à la fois active et passive via un réseau de surveillance entièrement automatique extérieure et intérieures. L'espace aérien iraniens dotés des systèmes de leurre et de guerre électroniques est un environnement fort dangereux pour les missiles, les bombes guidées, les drones d’espionnage et les avions furtifs de l’ennemi. La DCA iranienne a déjà en cours d'exercice militaire a détecté, intercepté, et détruit avec succès une cible de très faible section radar. Avis donc aux parties qui croient leurs F-35 ou encore leur F-22 pourraient échapper aux missiles antimissiles, note un expert militaire avant de conclure : " mais l'exposition qui vient d'avoir lieu ce jeudi comporte des produits nouveaux. L'Iran est prêt à assurer une Défense aéronavale, protéger son ciel tout en s'attaquant à la fois les menaces sous-marines ou sub-surface".