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L’actualité en Afrique :
Bénin : 6e édition du Salon des Banques & des PME de l’UEMOA ;
Mali : le ministre des Finances entame les séances d’arbitrage politique sur le projet du budget 2021 ;
Sénégal : la Radiotélévision sénégalaise construira bientôt son musée des archives ;
Tchad : La Covid19 au centre d’une rencontre de révision des stratégies de riposte.
Les analyses de la rédaction :
Cameroun : les séparatistes jettent l’éponge ?
Au Cameroun, une frange du mouvement séparatiste actif dans la zone anglophone s’est désolidarisée des violences commises sur des élèves et le personnel enseignant dans des établissements scolaires du Nord-Ouest et du Sud-ouest.
Dans leur dernière démarche barbare, mardi dernier, onze enseignants d’une école confessionnelle appartenant à l’Église presbytérienne camerounaise à Kumbo ont été enlevés par ce mouvement dans la région du nord-ouest.
Dans un message posté ce mardi 3 novembre sur sa page Facebook, l’activiste pro-séparatiste Mark Bareta soutient que la tuerie des écoliers du Mother Francisca International Bilingual Academy de Kumba est « insensée » et « malveillante ».
Mais pourquoi ce revirement ?
Au regard des images de la guerre civile qui en provenance des USA cet appel des séparatistes camerounais, eux-mêmes venue de l’Amérique a quelque chose de faux…
Depuis quelques années, les États-Unis s’ingèrent de plus en plus dans les affaires camerounaises. Lors de la mise en place de l’opération Bamenda, et aussi du plan de reconstruction des zones anglophones, le secrétaire d’État adjoint américain aux Affaires africaines, Tibor Nagy, avait bien exhorté le gouvernement camerounais à ne pas lancer son projet avant d’avoir donné les pleins pouvoirs de ces zones à la minorité séparatiste anglophone.
Cet appel des séparatistes terroristes anglophone que les USA abritent et forment sur son territoire ne convint personne au Cameroun, d’où sans doute sa raison d’être.
L’enlèvement des écoliers, le meurtre des femmes et des enfants font partie des principales politiques des mouvements séparatistes alimentés par l’axe anglo-saxon.
De plus, depuis le lancement de l’opération « Bamenda clean » le 8 septembre dernier, les forces séparatistes alimentées et soutenues par les USA ont pris un coup dur et savent désormais à quoi s’attendre.
En effet, l’armée intensifie des opérations de démantèlement des camps de retranchement des milices séparatistes pour pacifier la zone et favoriser le retour à un climat propice au développement socio-économique des régions du nord-ouest et du sud-ouest. Très peu d’articles ont été écrits concernant les avancées de l’armée camerounaise, mis à part les fausses rumeurs concernant des pseudo exactions et abus de pouvoir de la part des soldats camerounais.
Ces séparatistes sont non seulement des terroristes, mais ils sont qu’une minorité qui prétend représenter toute la communauté anglophone. De plus, ils sont pilotés par les États-Unis. Et le Cameroun ne veut plus être considéré comme un pré carré ou un nouveau territoire à coloniser.
Si ce groupe s’en désolidarise c’est parce que les Camerounais lui en veulent et le dénoncent et cette manière faire commence même à faire remonter les populations des régions anglophones contre le mouvement amazonien.
De ce fait, il est important de rappeler qu’il n’y a pas de conflit entre les Camerounais, que ce soit dans la partie anglophone, francophone ou germanophone comme essaye de le prétendre les États-Unis.
Côte d’Ivoire : l’économie et la production cacaoyère visées :
Depuis la victoire d’Alassane Ouattara en Côte d’Ivoire, les médias mainstream n’ont pas l’intention de lâcher prise : l’information concernant l’arrestation du porte-parole de l’opposition Affi N’Guessana fait a un des médias mainstream comme RFI, AFP, France24, et on sait très bien qu’il cherche à faire un remake des évènements de 2010…
Mais pourquoi cette recherche destinée à déstabiliser à tout prix la Côte d’Ivoire ?
Avec plus de 25 millions d’habitants, la Côte d’Ivoire occupe une place essentielle sur le marché international du cacao. Le cacao ivoirien fait vivre plus de six millions de personnes et représente 40 % de la production mondiale. Il se trouve ainsi au centre d’une agriculture exportatrice qui constitue la clé de voûte de l’économie nationale depuis l’indépendance en 1960. Sur le plan macro économique national, le niveau de production atteint fait que l’économie cacaoyère fournit environ 40 % de recettes d’exportation, et contribue pour 10 % à la formation du produit intérieur brut (PIB). Au plan social, ce sont environ 600 000 chefs d’exploitation qui animent l’appareil de production, faisant ainsi vivre environ 6 000 000 de personnes des revenus du cacao.
L’on peut alors indiquer d’une part que la Côte d’Ivoire occupe une place prépondérante sur le marché international du cacao, et d’autre part que la cacaoculture revêt une importance cruciale pour son économie.
On comprend donc mieux pourquoi la force d’occupation ne lâche pas du leste et poursuit ses politiques déstabilisatrices en Côte d’Ivoire, et ce, en mettant la main sur le secteur stratégique qu’est le cacao.
Et c’est dans ce même cadre que dans une information relayée par agenceecofin, on parle des difficultés survenues dans le marché du cacao du pays suite aux tensions politiques dans le pays.
« En Côte d’Ivoire, les tensions politiques liées aux élections présidentielles du 31 octobre affectent durement les opérations de commercialisation extérieure du cacao. Se confiant à Reuters, certains exportateurs ont fait état de perturbations dans l’acheminement des fèves vers les ports d’Abidjan et de San Pedro avec les récents incidents qui découragent des acteurs de la filière », peut-on lire dans cette information.
Mais ce scénario est du déjà vue : au Gabon c’est en pointant du doigt le secteur pétrolier et l’incapacité du gouvernement à gérer le coronavirus que la force d’occupation avance ses plans et au Ghana c’est en annonçant la chute de la production du cacao due à la Covid-19 que cette même force colonialiste tente de mettre des bâtons dans roues du gouvernement afin de paralyser son économie.
En effet, le lancement de l’Initiative Cacao Côte d’Ivoire-Ghana visant à coordonner les institutions et les politiques cacaoyères des deux pays aux fins de promouvoir, de favoriser et de défendre leurs intérêts collectifs sur le marché international et dans les forums internationaux n’a pas laissé l’occident indifférent, et c’est exactement depuis cette annonce que la force néo-colonialiste tente d’entraver le processus de l’aboutissement de cette initiative. Depuis que les pays africains prennent exemple l’un sur l’autre et ne se sentent plus obligés à suivre les diktats de l’Occident, la force d’occupation a du pain sur la planche.
Le peuple africain a prouvé aux Occidentaux que l’Afrique 2020 n’est plus celle de 2019 ni celle de 2011 et ceci est très difficile à digérer pour cette force occupante.
Le Mossad en Éthiopie :
Est-ce une bonne chose que d’entendre la nouvelle concernant l’ancrage du Mossad en Éthiopie vu que ce pays n’a cessé d’être manipulé par une entité sioniste qui, tout en prétendant la solidarité et l’amitié, ne cesse de malmener des juifs éthiopiens une fois débarqués en Israël…
Vu les évènements qui se déroulent au Tigré, la présence du Mossad est de mauvais augure.
Le Conseil de la Fédération, le Sénat éthiopien, s’est réuni en session extraordinaire ce samedi matin et a approuvé une résolution pour établir un gouvernement de transition au Tigré.
Concrètement, cette décision signifie que le Parlement suspend les autorités provinciales du Tigré.
La région du Tigré, est devenue l’outil de l’axe anglo-saxon pour mettre pression sur le gouvernement d’Abiy Ahmed afin de la faire pousser à se soumettre aux diktats des occidentaux.
De son côté, l’armée fédérale éthiopienne a lancé mercredi une offensive pour reprendre le contrôle de la province, qui cherche à faire sécession.
Le prix Nobel de paix, Abiy Ahmed n’assure plus les intérêts occidentaux et ceci fait mal. D’où les dernières tentatives de déstabilisations téléguidées par les USA via la région du Tigré dans ce pays.
La situation en Éthiopie ressemble de plus en plus à celle de la minorité séparatiste anglophone au Cameroun. Des massacres, des kidnappings, des attentats en tout genre, et tout cela pour provoquer la discorde et amener l’insécurité au sein du pays.
Depuis le lancement du remplissage des réservoirs du grand barrage de la Renaissance en Éthiopie, le Premier ministre éthiopien a provoqué l’ire de ses voisins, le Soudan et l’Égypte. Le pays est maintenant enclin à des violences de toute part venant des opposants, qui défient ouvertement et directement le gouvernement éthiopien. De plus, les États-Unis ont aussi lancé leur politique de pression, en suspendant les aides financières à l’Éthiopie.
La communauté internationale a également mis la pression sur le Premier ministre éthiopien en pointant du doigt l’intervention de l’armée éthiopienne lors des manifestations à Addis-Abeba, alors que le monde entier aurait bien aimé entendre cette même communauté internationale pointer du même doigt la répression des Gilets jaunes en France.
Le ton des médias mainstream, concernant les évènements en Éthiopie, est également un point qui attire l’attention… On évoque les mesures de sécurité d’Abiy Ahmed comme si celles-ci étaient illégales et que les violences perpétrées par les sécessionnistes sont totalement légales.
Et si une région de la France proclamait l’indépendance ? La réaction des médias mainstream aurait-elle été la même ?
Bien sûr que non ! Et ceci montre l’hostilité de l’Occident de vouloir nuire au Premier ministre Abiy Ahmed.
Ce barrage de la Renaissance, les ingérences israéliennes qui se font de plus en plus ressentir dans cette partie de l’Afrique, avec l’aide des États-Unis, ont l’air d’avoir décidé que les plans de développement de l’Éthiopie dérangent fortement ceux d’Israël. Mais l’une des autres raisons qui auraient pu provoquer l’ire de l’Occident, mais en particulier l’ire de Washington serait la normalisation avec la Chine. L’Éthiopie ambitionne entre autres de devenir une plaque tournante du commerce mondial sur le continent. Ce qui montre que le Premier ministre éthiopien a largement contribué au développement du pays, ce que beaucoup de pays occidentaux ne s’y attendaient visiblement pas.