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L’actualité en Afrique :
Les analyses de la rédaction :
RCA : qui veut la tête de Touadéra ?
À quoi renvoie la dispute déclenchée par l’ambassadeur de France à Bangui contre l’État centrafricain ?
C’est visiblement la question des élections à venir, des élections qui se sont transformées en un outil de déstabilisation à l’encontre des états africains depuis qu’elles sont manipulées par les puissances occidentales.
En RCA, Touadéra n’assure plus les intérêts des Occidentaux et avance à grands pas vers la souveraineté et l’indépendance du pays.
L’ambassadeur de France reproche à M.Touadéra d’avoir choisi un serveur russe au lieu d’un serveur américain.
Avec tout ce qui se passe aux USA en ce moment même, où les deux candidats à la présidentielle s’accusent de pires fraudes électorales, Touadéra a raison ; pourquoi la France se fâcherait-elle alors ? Il semblerait que l’inquiétude vient de ce sentiment anti-français et la présence de la force d’occupation désormais remise en cause.
C’est pourquoi quelques heures après la publication, jeudi, de Madame Nathalie Boucly, représentante du PNUD-RCA sur Twitter faisant état de la prise en charge financière de l’achat et l’installation d’un deuxième serveur de « back-up » pour sauvegarder les données collectées par l’autorité nationale des élections, les proches du chef de l’État, Faustin Archange Touadera et du Premier ministre Firmin Ngrébada, ont accusé sur les réseaux sociaux, mais également dans les médias, la France de vouloir truquer les prochaines élections en faveur d’un candidat de l’opposition qu’elle aurait déjà choisi depuis Paris.
Opposées à une RCA souveraine, la force d’occupation et ses médias s’intéressent à ce genre de sujets alors qu’aux USA, les deux candidats sont plongés dans une affaire de fraude qui risque de mal finir.
Et c’est Corbeau News, site africain des Fake news de la force d’occupation qui ouvre un dossier sur ce sujet afin d’ouvrir la voie à la déstabilisation des prochaines élections en RCA.
Auparavant, ce même média avait alors publié un article accusant le président centrafricain d’envisager une fraude électorale à l’appui de la nouvelle installation informatique du serveur de l’ÂNE, basé en Russie.
Selon les autorités centrafricaines, le but de ce dispositif informatique est de pouvoir récupérer facilement les données électorales en cas de panne informatique.
La force colonialiste mise donc sur les élections présidentielles afin de déstabiliser une RCA qui sert d’exemple à beaucoup de voisins africains.
La République centrafricaine en a plus qu’assez des jeux malsains auxquels se prête l’Occident afin d’empêcher son développement, et elle se tourne vers l’axe de l’est, ce qui ne plaît guère à la force d’occupation.
Un serveur situé en Russie ne permettrait pas aux ONG, à la diaspora pro France et aux autres acteurs manipulateurs de s’ingérer dans les élections, de se lancer sur les réseaux sociaux et d’inciter les Centrafricains à agir contre l’État.
Chasse au pétrole gabonais ?
La bioguerre lancée contre les pays africains visait à ligoter davantage l’emprise des multinationales dans divers secteurs stratégiques, dont le secteur pétrolier, mais aussi les ports. Mais ce n’est pas le seul objectif, car cette bioguerre cherchait également à contrer l’axe de l’Est, dont la Russie.
Une bioarme qui n’a pas très bien fonctionné puisque les cas de contaminations et de décès sont largement inférieurs à ceux en Europe, mais les puissances colonialistes poursuivent leur emprise.
Une information relayée par RFI évoque la pauvreté et le chômage dans le Port-Gentil du Gabon, et ce, à cause du Covid-19.
Selon cette information, « La pandémie de Covid-19 ayant provoqué une chute vertigineuse des cours du baril du pétrole, plusieurs sociétés de sous-traitance pétrolière ont fermé. Des centaines d’emplois perdus. Le chômage bat son plein et la misère a gagné la population. »
En effet, Port-Gentil est un port maritime du Gabon, pays situé sur la côte centrafricaine. Cette ville à l’activité pétrolière importante se trouve sur le cap Lopez et possède un port abrité ainsi que plusieurs plages, notamment celle du Dahu.
Le positionnement du port est donc stratégique et pourrait attiser l’intention de multinationales dont Bolloré. D’ailleurs, Bolloré Transport & Logistics Gabon a été fondé en 1942 avec son siège à Libreville. En plus du grand port de Port-Gentil, il exploite un corridor reliant des zones stratégiques de l’arrière-pays gabonais.
Le Covid-19 ayant été incapable de produire le résultat souhaité par les forces colonialistes en Afrique, elles s’attaquent désormais aux secteurs stratégiques et c’est sous prétexte de la pauvreté et du chômage que les multinationales, pilleurs des ressources africains entrent en scène.
En août dernier le même scénario s’était d’ailleurs reproduit : RFI parlait alors de la contamination de 125 employés du pétrole au Coronavirus et mettait en cause l’efficacité des autorités gabonaise quant à la gestion de cette crise.
Quand on sait que le pétrole, les mines et le bois représentent 99 % des exportations gabonaises, cette affaire devient plus compliquée qu’une question de Covid-19.
Le Gabon a bien compris ceci et c’est dans ce cadre que La Société d’énergie et d’eau du Gabon (Seeg) vient de commencer les travaux de réhabilitation de la centrale hydroélectrique de Bongolo, construite en 1992 dans la province de la Ngounié. L’entreprise publique prévoit d’investir près de 10,7 millions d’euros (7 milliards de francs CFA) pour la modernisation du barrage et pour achever le projet de construction d’une usine d’eau potable au Val Marie.
Le Gabon mise sur ses entreprises et sociétés et est conscient des maintes tentatives des de la puissance d’occupation de mener sa bioguerre contre ce continent riche en ressources naturelles afin de piller ses richesses sans pour autant à avoir s’inquiéter de la présence de ses habitants.
Côte d’Ivoire : qui veut déstabiliser le pays ?
Proclamé vainqueur de l’élection présidentielle du 31 octobre 2020 avec plus de 94 % du suffrage exprimé et en attendant la confirmation du Conseil constitutionnel qui sera, à coup sûr, suivi d’une cérémonie d’investiture, Alassane Ouattara a reçu ce 6 novembre, au Palais présidentiel, les lettres de créance de cinq ambassadeurs en poste à Abidjan. Il s’agit des ambassadeurs plénipotentiaires de la Guinée, du Sénégal, de l’Angola, de l’Allemagne et de la France.
Nous avons analysé la situation actuelle de la Côte d’Ivoire avec Pierre Claver Nkodo, éditorialiste et directeur de la publication Horizons Nouveaux, magazine international paraissant à Douala au Cameroun.