Cheikh Naïm Qassem, secrétaire général adjoint du Hezbollah au Liban, a fermement condamné la position de la France qui encourage l’insulte délibérée envers le prophète de l’islam et a appelé les autorités libanaises à mettre fin à cette situation.
Selon al-Ahed News, dans un discours prononcé à l’occasion de la fête de l’anniversaire de la naissance du prophète de l’islam a déclaré : « Les victoires du Hezbollah sont le résultat de la stabilité, la lutte sur le chemin de Dieu et de l’aide de Dieu... Le Hezbollah a réussi à résister à Israël qui est le centre de gravité de l’oppression mondiale américaine. Les États-Unis ont utilisé tous leurs moyens, leurs argents et leurs médias contre le Hezbollah. Ils lui ont imposé des sanctions et des pressions, mais ils ne seront pas réussis à le vaincre. »
Cheikh Qasim a ajouté que la résistance était devenue une méthode pour la jeunesse libre dans le monde et que le racisme aux États-Unis et des crimes commis par les dirigeants de ce pays en Irak, en Afghanistan, au Yémen et en Syrie, et leur soutient au régime israélien contre la Palestine, le Liban et d’autres pays de la région avaient révélé le caractère erroné du modèle américain.
Il a déclaré que Washington avait dépensé 10 milliards de dollars pour soutenir ses mercenaires et stipendiés au Liban et que c’était la Résistance qui en 2000 a pu expulser le régime d’occupation du Liban et c’était le triangle armée-nation-Résistance qui a réussi à faire face à une foule internationale hostile lors de la guerre de juillet 2006.
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Le secrétaire général adjoint du Hezbollah a souligné la nécessité de lutter contre deux types de corruption au Liban. La corruption des abuseurs de pouvoir et la corruption soutenue par les États-Unis.
Naïm Qassem a déclaré : « Certains disent que le Hezbollah est la cause de l’austérité américaine contre le Liban, qu’a fait le Hezbollah ? Le Hezbollah ne pense qu’à défendre sa terre, sa dignité et l’indépendance de son pays, mais les États-Unis veulent que le Liban soit une arrière-cour pour légitimer l’occupant israélien. »
Il a ajouté que le Hezbollah avait déclaré explicitement en octobre de l’année dernière qu’« il était opposé à la démission du gouvernement de Saad Hariri en raison de ses conséquences, mais quel en a été le résultat ? »
Cheikh Naïm Qassem a exprimé l’espoir que le nouveau gouvernement serait formé le plus tôt possible et qu’il serait en mesure de gagner un vote de confiance. Il a également ajouté que le Hezbollah félicitait des efforts visant à former un gouvernement basé sur un plan de sauvetage économique, social et financier.
Les déclarations de Cheikh Naïm Qassem interviennent alors qu’un ancien diplomate israélien confirme lui aussi les inquiétudes des États-Unis concernant le pouvoir du Hezbollah. L’ancien ambassadeur d’Israël aux États-Unis a déclaré que la victoire de Trump à la présidentielle augmentait la menace du Hezbollah libanais contre Israël. Les Américains eux-mêmes savent que la politique de pression maximale a renforcé l’Iran. De même, les sanctions et les menaces américaines contre le Hezbollah ont eu un effet inverse.
Selon la chaîne al-Mayadeen, Michael Oren, ancien ambassadeur du régime israélien aux États-Unis pendant la présidence de Barack Obama, a prétendu au site web américain pro-israélien “The Média Line” que l’Iran inciterait le Hezbollah libanais à attaquer Israël si Donald Trump est réélu.
Oren a déclaré que l’armée du régime d’occupation surveillait la réaction de l’Iran aux résultats de l’élection présidentielle américaine.
Cela intervient alors que le dimanche 25 octobre, l’armée israélienne a lancé un exercice militaire sur le front nord qui simulait une guerre avec le Hezbollah libanais et devrait se terminer le jeudi 29 octobre.
Oren a prétendu que « le Hezbollah avait caché environ 130 000 missiles sous 200 villages du sud et que le seul moyen d’éliminer cette menace était de fouiller de village en village et de maison en maison ; c’est ce à quoi les soldats israéliens sont entraînés ».
« La formation militaire israélienne est la plus grande formation militaire de cette année, avec des milliers de soldats de diverses unités militaires, bien que le nombre de membres du personnel ait diminué en raison de l’épidémie de Coronavirus », a ajouté The Media Line.