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Les USA libèrent 200 prisonniers de la Résistance yéménite

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Un combattant d'Ansarallah.(Archives)

Deux Américains arrêtés par Ansarallah ont été libérés par le mouvement yéménite ce mercredi en échange du retour au Yémen de plus de 200 combattants d’Ansarallah qui se trouvaient à Oman.

Un avion de la l’armée de l’air du sultanat d’Oman transportant les deux Américains et le cadavre d’un troisième a décollé de la capitale yéménite Sanaa quelques heures après avoir ramené les combattants d’Ansarallah après des années passées à Oman.

L'accord a garanti la liberté de Sandra Loli, que le quotidien Wall Street Journal présente comme une activiste humanitaire américaine qui a été arrêtée par Ansarallah il y a environ un an, et aussi la libération de Mikael Gidada, que le journal présente comme un homme d’affaires américain détenu pendant plus d'un an. L’accord prévoyait également le retour des restes de Bilal Fateen, un troisième Américain mort au Yémen.

Les responsables américains n’ont fourni que des informations limitées sur les trois Américains, mais ont déclaré qu’ils travaillaient de toute urgence pour conclure l’accord car la santé de Mme Loli était en déclin. L’accord comprenait également la livraison d'une aide médicale au Yémen.

Les responsables saoudiens ont déclaré qu’ils soutenaient à contrecœur l’accord des Américains avec le mouvement de Résistance yéménite, qui, selon eux, permettrait à des dizaines de militants entraînés sur des drones et des missiles avancés de retourner dans la zone de combat. M. Patel a déclaré que les États-Unis s'efforçaient de garantir que les Houthis rentrant au Yémen ne présentent pas de risque majeur.

Mohammed Ali al-Houthi, membre du conseil politique d’Ansarallah, a déclaré mercredi que les Américains avaient été détenus pour avoir participé à des activités suspectes au Yémen.

« Il y a beaucoup d’Américains qui visitent le Yémen et ils y travaillent en toute sécurité, mais si ce n'étaient que des citoyens qui n’étaient pas impliqués dans des actes suspects ou des violations de la loi, ils ne seront soumis à rien », a-t-il dit.

Avec le soutien des États-Unis, l’Arabie saoudite et ses alliés ont mené une guerre vieille de cinq ans contre le Yémen. Les Nations unies ont tenté à plusieurs reprises de négocier la fin de la guerre au Yémen, qui, selon l'organisme international, est le pays de la pire crise humanitaire au monde.

Le soutien américain à la guerre au Yémen est devenu une question importante à Washington où Donald Trump a opposé son veto à une résolution bipartite l’année dernière qui cherchait à mettre fin au soutien américain à la coalition militaire saoudienne.

Les législateurs américains des deux parties ont critiqué le gouvernement de Trump pour avoir fourni à l’Arabie saoudite et à ses alliés des armes, des renseignements et d’autres soutiens militaires pour le combat au Yémen, où les frappes aériennes de la coalition ont tué des milliers de civils.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV