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Au sommaire :
1-Golfe Persique : une coalition maritime Iran-Russie ?
Certains médias russes ont fait état de la possibilité de la formation d’une coalition russo-iranienne afin de contrer la présence américaine dans la région du golfe Persique et de mettre un terme à la menace possible pour les pétroliers iraniens.
En effet, la Russie et l’Iran y songent depuis fort longtemps, mais ce n’est que ces dernières semaines que le rythme de leur coopération a pris de la vitesse en raison de l’aventurisme des USA dans la région du golf Persique.
Dans cette cionjocture, l’ambassadeur de Moscou à Téhéran a confirmé que la Russie est disposée à livrer ses S-400 à l’Iran. À ce propos, le ministre iranien des Affaires étrangères a souligné que Moscou et Téhéran avaient eu de bonnes discussions sur la coopération militaire.
Par ailleurs, l’ambassadeur de Russie en Iran s’est entretenu avec le journal Resalat, dont voici un aperçu. « Après le 18 octobre [date de l’expiration de l’embargo sur la vente d’armes à l’Iran], nous sommes prêts à suivre attentivement les propositions de la partie iranienne », a déclaré Levant Jagarian, ambassadeur de Russie en Iran.
Après que Trump a annoncé en mai 2018 qu’il quitterait le PGAC (Plan global d'action conjoint, ou accord de 2015 sur le nucléaire iranien), nous avons pris une position dure contre les États-Unis et avons appelé les trois pays européens à nous soutenir pour maintenir l’accord.
L’Iran est un partenaire stratégique de la Russie et la coopération entre les deux pays est en expansion. Ces trois pays européens n’ont pas soutenu les États-Unis, mais ils ne coopèrent pas totalement avec nous. D’une part, ils disent que l’embargo sur les armes contre l’Iran devrait être levé, et de l’autre, ils disent que les activités de l’Iran dans la lutte contre le terrorisme ne doivent pas continuer. Mais nous avons dit dès le début qu’à partir du 19 octobre il n’y aura aucun problème à vendre des armes à l’Iran.
Le vice-ministre russe des Affaires étrangères a de son côté déclaré que nous n’avons pas peur des menaces américaines et que nous respecterons nos engagements, et si la partie iranienne a des propositions spécifiques sur l’achat d’armes à la Russie, nous sommes prêts à examiner attentivement ses propositions après le 18 octobre. « Comme vous le savez, le S-300 a été déjà livré à l’Iran et La Russie n’a aucun problème avec la livraison du S-400, et ce n’était pas un problème depuis le début. »
Source : IRNA
2-Israël fera imploser l’Arabie...
Le 1er octobre, l’assistant spécial du président du Parlement iranien pour les affaires internationales, Hossein Amir-Abdollahian, a qualifié l’Arabie saoudite et Bahreïn de « marionnettes israéliennes ».
Pour reprendre ses termes, « tous les accords de normalisation auxquels Israël a récemment participé ont pour objectif final de briser et de faire imploser l’Arabie saoudite en tant qu’État ».
En outre, il a noté que ce n’est qu’Abou Dhabi qui a commis la récente normalisation des relations avec Israël et que d’autres émirats des Émirats arabes unis n’y sont pas impliqués.
Le président américain Donald Trump a tweeté la nouvelle de l’accord de normalisation Israël-Bahreïn en septembre après s’être entretenu par téléphone avec le roi de Bahreïn Hamad ben Issa al-Khalifa et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.
Suite à l’annonce à la Maison-Blanche, les responsables palestiniens ont condamné l’accord de normalisation Israël-Bahreïn annoncé par le président américain Donald Trump comme un autre « coup de poignard dans le dos » par un État arabe.
Le 13 août, le président Trump a annoncé un accord négocié par son gouvernement entre Israël et les Émirats arabes unis qui, selon lui, conduirait à une normalisation complète des liens entre les deux.
Les critiques voient l’accord comme la dernière tentative de Trump pour sauver sa campagne présidentielle contre le démocrate Joe Biden.
Source : Southfront.org
3-Arménie/Azerbaïdjan : Poutine sauvera Erevan ?
La Russie n’est prête à fournir une assistance militaire à Erevan que si elle abandonne sa politique pro-occidentale.
Les opinions politiques pro-occidentales de l’Arménie ne sont pas conformes aux intérêts russes et, par conséquent, pour le moment, la Russie n’est pas intéressée à aider Erevan, qui est impliquée dans un conflit avec Bakou.
Selon Mikhail Osherov, cité par le journal d’information russe « Russian Spring », il s’agit d’une condition clé pour laquelle l’Arménie peut compter sur le soutien russe.
« Alors que des marionnettes proaméricaines insignifiantes et des Dachnaks sont assis à Erevan, dont les ancêtres idéologiques avaient déjà perdu la moitié de l’Arménie au début du XXe siècle, la Russie ne devrait pas être amie avec cette Arménie.
Si la défaite inévitable des formations arméniennes du Haut-Karabakh entraîne une défaite militaire et la perte de territoires, cela pourrait provoquer des troubles à Erevan et un éventuel changement de pouvoir.
Si une défaite militaire amène le peuple arménien à se dégriser et à comprendre que les seuls alliés du peuple arménien ne peuvent être que la Russie et l’Iran - avec cette Arménie et avec ce peuple arménien de Russie, il est possible et nécessaire de renouer des relations amicales.
« Alors que des marionnettes proaméricaines sont assises à Erevan, exigeant le retrait des bases militaires russes, la Russie ne devrait pas être amie avec ce gouvernement arménien et mieux vaut laisser les troupes azerbaïdjanaises atteindre Erevan », peut-on lire dans l’édition russe “Russian Spring”.
Les experts sont d’avis que cette déclaration est provocante et n’a aucun fondement, car l’Arménie a une politique multivectrice, et aujourd’hui elle est membre de l’OTSC, et cet accord implique certaines obligations, y compris pour la Russie.
« Oui, Erevan s’intéresse aux relations avec l’Occident, mais adhère en même temps à une politique de neutralité à la fois avec l’Occident et avec la Russie.
Autrement, la base militaire russe de Gyumri n’existerait plus pendant plusieurs années - les Américains seraient non seulement intéressés par son exploitation, mais seraient également prêts à payer pour son utilisation », a déclaré l’analyste de l’Avia.pro.
Pour le moment, la Russie n’intervient pas dans la situation, appelant les deux parties à résoudre le problème de manière diplomatique.
Source : Avia-pro.net
4-Syrie : Les Rotschild financent les Takfiristes ?
On annonce 29 gardes à vue en France liées au cyberfinancement du terrorisme.
L’annonce a été faite par le parquet national antiterroriste (PNAT) affirmant par ailleurs le démantèlement d’un circuit sophistiqué de transferts de fonds au profit des terroristes français installés en Syrie.
Pas moins de 360 hommes de la Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ) et de la direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) ont démantelé ce mardi une vaste opération de financement terroriste via des cryptomonnaies dédiées aux djihadistes français toujours installés en Syrie. Dix équipes du RAID ont également été mobilisées pour procéder à 55 perquisitions dans 26 départements français, indique le siecledigital.fr.
Depuis 2013, le principal mode de financement des djihadistes est l’envoi d’argent liquide aux personnes des pays voisins de la Syrie. Cette méthode a évolué vers un système d’autant plus sophistiqué et moins visible à mesure que sa surveillance se renforçait. En effet, le Conseil de stabilité financière du G20 appelle les grandes puissances du monde à combler leurs lacunes en matière d’encadrement de la monnaie numérique.
Au milieu d’un article d’opinion publié le 9 janvier 2018 sur fr.theepochtimes intitulé « Pourquoi les banques aiment les guerres et sous-titré « Les guerres sont les entreprises les plus chères et... les plus rentables », je tombe sur cette phrase : le financement des guerres par les banques atteignait son degré de perfection, avec la famille Rothschild.
Dans un autre paragraphe, l’auteur anonyme de l’article tient les propos suivants : les historiens sont tous d’accord sur le fait que la famille Rothschild soit devenue, grâce à la guerre, la plus riche de tout le 19e siècle.
Finissons avec ce constat que j’emprunté à un autre auteur d’article trouvé sur le net. Le bitcoin s’apparente à un schéma de Ponzi.
Aavia-pro.fr
5-Attaque électronique russe contre les USA
On a appris une possible attaque d’envergure des systèmes de guerre électronique russes contre les avions américains et de l’OTAN.
Des médias ont rapporté que les systèmes de guerre électronique russes pourraient avoir mené une attaque à grande échelle contre des avions américains afin d’assurer la sécurité du pays lors des récents vols provocateurs d’avions américains près des frontières russes. Les actions des avions stratégiques et de reconnaissance américains ne correspondaient pas aux plans de vol habituels, et les ondes étaient presque complètement « bloquées » par les interférences, soulignent ces sources.
En effet, contrairement à ce que l’on pourrait penser, ces attaques n’auraient pas été menées par les systèmes de guerre électronique (EW) mobile, de la gamme Krasukha (electronic warfare system) qui sont par ailleurs parmi les plus puissants et de très longue portée. Le Krasukha-4 a par exemple une portée suffisante pour perturber les satellites en orbite terrestre basse (LEO) et peut causer des dommages permanents aux appareils radio électroniques ciblés. Les radars au sol constituent également une cible facile pour le Krasukha-4. Mais en dehors de ces machines terribles, l’armée russe dispose également d’autres moyens beaucoup plus efficaces. C’est le cas du complexe « Mourmansk », capable de délivrer un brouillage puissant à des distances de plusieurs milliers de kilomètres.
Les experts voient dans ce dernier l’explication à la question de savoir pourquoi lors des dernières provocations des Américains, les avions de reconnaissance des pays de l’OTAN ont agi de façon complètement désynchronisée, et les bombardiers stratégiques apparus aux frontières russes ont choisi des itinéraires assez étranges pour leur déplacement.
Les experts notent qu’à des distances de plus de 300 kilomètres, l’armée russe a la capacité militaire de supprimer les communications des moyens de positionnement global, et dans ce cas précis, pour interférer dans les exercices des Américains, les Russes n’ont eu qu’à retracer les décollages de leurs avions, et les systèmes de brouillage font le reste du travail en rendant l’aviation et la marine de l’OTAN complètement « aveugles » et « sourdes ».
La station radar d’Olenegorsk (également dénommée Olenegorsk-1 ou Mourmansk) est le site d’un radar d’alerte précoce soviétique et russe. Il est situé près d’Olenegorsk sur la péninsule de Kola, au nord du cercle polaire arctique, dans le nord-ouest de la Russie.
Source : Avia.pro