La Russie a révélé que la France et la Belgique seraient prêtes à fomenter un nouveau scénario d'attaque au chlore en Syrie dans le but de l'imputer à la Russie, a déclaré le Centre russe pour la réconciliation des parties en conflit en Syrie.
Le chef du Centre russe pour la réconciliation des parties en conflit en Syrie, le général de brigade Victor Kouptchichine, a indiqué vendredi à Sputnik que les services secrets de France et de Belgique pourraient mettre en scène une nouvelle attaque chimique à Idlib dans le but de l'imputer aux forces aérospatiales russes et d'accuser la Russie de recourir aux armes prohibées.
Selon le rapport de Sputnik, les représentants des services secrets français et belges ont déjà tenu une réunion avec les chefs de file des terroristes à Idlib.
Victor Kouptchichine souligne que des représentants des services secrets français et belges sont pour le moment à Idlib pour préparer le nouveau scénario anti-russe. Ils auraient déjà négocié avec des chefs de file des groupes terroristes Hayat Tahrir al-Cham et Tanzim Hurras ad-Din – ayant prêté allégeance à Al-Qaïda – ainsi qu'avec des représentants de l'organisation terroriste des Casques blancs, affiliée à al-Nosra.
Le général russe a dit à Sputnik que chaque participant à la mise en scène de l'attaque chimique était censé payer presque 90 euros pour la réalisation du projet.
Il rappelle que les scénaristes recourraient à des produits toxiques réels afin de donner de la vraisemblance à leurs accusations.
Dans ce contexte, le Centre russe pour la réconciliation des parties en conflit en Syrie a appelé celles-ci à refuser toute provocation armée en faveur d’un règlement pacifique dans les régions qu'ils contrôlent.
Du 14 au 27 mars, des représentants des services secrets belges ont filmé les frappes aériennes réalisées par les forces aérospatiales russes contre des entrepôts de munitions et des centres d'assemblage de drones des groupes terroristes dans la zone de désescalade d'Idlib, afin de s'en servir par la suite comme « preuves » de l'emploi d'armes chimiques, a souligné le ministère russe de la Défense.
Le 23 mars, sous contrôle des services secrets français, une substance toxique, supposément à base de chlore, a été livrée depuis Saraqeb dans les localités de Khan Cheikhoun, Maaret al-Horma et Kafr Zita, a encore révélé le ministère.