Indifférent face aux agressions qui, depuis le déclenchement du mouvement des Gilets jaunes en France, ont conduit à mutiler les Français, il ne fallait que Finkielkraut soit traité de "sale sioniste" pour qu’Emmanuel Macron sorte de ses gonds.
L’acte 14 des Gilets jaunes du 16 février aura tenu toutes ses promesses : des garanties pour la pérennité du mouvement de contestation anti-libéraliste inouï et surprenant au cœur de l'une des plus vieilles civilisations occidentales. Les outres-atlantistes n'auraient jamais cru que le peuple de France qu'ils croyaient à jamais ligoter par des décennies de propagande néolibérale allait se réveiller de cette façon. Mais au Moyen-Orient l'acte 14 a surpris l'observateur du Monde, du soleil, des cris, des joies, des drames… Des excès aussi, mais quoi de plus normal après trois mois d’autrement surpris l'observateur . Depuis le début du mouvement qui entre dans son 3e mois et qui se poursuit sans relâche le régime Macroniste a, à multiple reprise, tenté de lui coller l'étiquette antisémite. Un épisode bien significatif s'est produit le 14 février.
le philosophe Finkelcrott, qui s'illustrait en 2005 par ces phrases accordées à Haaretz « Ce pays [la France] mérite notre haine » s'est fait traité de sale sioniste. Visionons la vidéo:
Finkielkraut insulté ; Macron indigné !?
— Press TV Français (@PresstvFr) February 19, 2019
Et en passant... Est-ce que quelqu'un entends «sale juif»?https://t.co/zfD0lFaedS pic.twitter.com/a9k6pqEfwn
Il suffit de dérouler la liste des déclarations infamantes prononcées par l’intéressé tout au long de ces années pour constater qu’il n’a vraiment pas volé cette volée de bois vert.
Le sionisme étant une idéologie politique, l’antisionisme ne peut être qu’une position politique d’opposition à cette idéologie dont les effets génocidaires ne cessent de s'illustrer chaque jour en Palestine. Rien à voir avec « la discrimination et l’hostilité manifestées à l’encontre des Juifs en tant que groupe ethnique, religieux ou racial » qui caractérise l’antisémitisme.
Partant de là, les insultes contre le soi-disant “philosophe” étaient certes grossières, mais la colère est grossière. Et ce n’était que des mots. Par contre, Finkielkraut s’en est sorti sans œil crevé, sans main arrachée, sans corps mutilé. Or Beaucoup de Français n’ont pas eu cette chance, eux qui ont pris part aux protestations pour que mes choses changent, mais qui ont eu droit à des balles ou des grenades qui les ont mutilés. Pas une seule fois le président Macron n’est pas sorti de ses gonds pour prendre leurs faits et causes et sa part, LREM, n'a pas non plus lancé un appel au rassemblement comme ce mardi 19 février où toute la classe politique française le PM et ses 18 ministres assisteront à une manif en soutien à Alain Finlekkraut...
Macron se fait-il aider par le grand ami israélien? Après tout la violence policière à l'encontre des Français a quelque chose du déjà vu : À Gaza ou à Ramallah c'est ainsi que les militaires israéliens répriment et rendent borgne ou tue... Une macronie au service des institutions financières toutes inféodées au sionisme international aurait dû plus tôt penser à Israël comme à une bouée de sauvetage. Après avoir échoué à diviser les Farnçças autant les taxer d'antisémitisme voire de terrorisme pour les mieux réprimer...
... mais Macron va-t-il réussir à étouffer le mouvement? Depuis 70 ans Israël s'exerce à ce genre de méthodes... Sans succès aucun...