Au sommaire :
1. Allemagne-France : la révolte italienne ?
Le président du Conseil italien, Giuseppe Conte, n’a pas apprécié la détermination de Paris et de Berlin pour que ce dernier obtienne un siège au Conseil de sécurité de l’ONU, estimant que les deux pays qui se sont entretenus mardi à Aix-la-Chapelle « se moquent de nous ».
Après avoir récemment parlé d’une « amitié historique » entre Rome et Paris, le président du Conseil italien, Giuseppe Conte, a mis en cause les décisions actées dans le traité franco-allemand d’Aix-la-Chapelle.
Précisément, il a critiqué dans un entretien accordé à Corriere della Sera l’aspiration de l’Allemagne à un siège permanent au Conseil de sécurité.
« Depuis le début des années 1990, nous avons soutenu l’idée d’attribuer un siège à l’Union européenne, et non à l’un de ses États membres. Mais, il y a quelques jours on s’est retrouvés confrontés à la signature du traité d’Aix-la-Chapelle entre Berlin et Paris. Un siège permanent pour l’Allemagne y est mentionné comme une priorité. Mais est-ce qu’on n’avait pas toujours dit qu’il serait donné à l’Europe ? Mais alors vous vous moquez de nous. »
2. Paris, capitale de la matraque !
La maire de Paris Anne Hidalgo a décidé de créer en 2020 une police municipale munie de matraques Tonfa, une arme « non létale » mais considérée comme dangereuse, pour « lutter contre les infractions du quotidien », a fait savoir vendredi l’AFP en se référant à la mairie de Paris.
Selon le média, cette structure à venir comptera 3 400 policiers municipaux qui seront également munis de gaz lacrymogènes et de gilets tactiques pour, entre autres, assurer la « verbalisation sur la voie publique » ou celle « des nuisances sonores ».
« Je fais le même choix que les maires de Bordeaux ou de Londres, qui n’ont pas de police municipale armée. Les agents auront des matraques et des bombes lacrymogènes, qui permettent de garantir un certain nombre d’interventions pour lesquelles cette police est mobilisée. Mais pas d’armes à feu », a expliqué la maire dans une interview accordée au quotidien Le Parisien.
Il s’agit donc d’un revirement de sa part. Auparavant, Mme Hidalgo s’était opposée à la création d’une telle police. En 2014, elle avait qualifié cette mesure de « risque énorme pour la sécurité des Parisiens, des touristes, de toutes celles et tous ceux qui fréquentent la métropole ».
3. L’antisionisme est-il contre les valeurs de la République française ?
Le président français Emmanuel Macron a rappelé l’importance stratégique de la sécurité d’Israël lors d’une conférence de presse donnée mercredi à l’Élysée avec son homologue israélien Reuven Rivlin.
Il a dit :
« En 70 ans, l’attachement profond de la France à la sécurité d’Israël ne s’est jamais démenti », estimant qu’il s’agissait « d’une priorité » pour « la stabilité de la région ».
Et il a ajouté
« Je pense à la communauté juive française, une des plus importantes au monde, qui fait partie intégrante de notre société et de son histoire », a-t-il rappelé, avant de souligner la détermination du gouvernement « pour poursuivre notre combat contre l’antisémitisme qui constitue la négation même des valeurs de la République française ».
Pour la énième fois, le président Macron a confondu antisémitisme et antisionisme et s’est posé en porte-parole de tous les juifs de France.
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