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Des terroristes brûlent les corps de réfugiés abandonnés à Rukban en Syrie

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Les formateurs américains entraînent les terroristes de Daech à al-Tanf, non loin de Rukban/Réseauinternational

L’agence de presse russe ITAR-TASS a publié deux nouveaux rapports critiquant la coalition dirigée par les États-Unis et ses mandataires pour leur incapacité à faire face à la crise humanitaire dans les zones syriennes qu’ils contrôlent.

Des rebelles brûlent les corps des réfugiés morts dans le camp de Rukban qui n’ont pas reçu l’aide du dernier convoi humanitaire que les groupes terroristes n’ont pas laissé passer, a déclaré samedi à des journalistes une source diplomatique militaire.

« Nos moyens de surveillance enregistrent une fumée dense près du camp de Rukban où se trouvent les tentes des terroristes. Ils détruisent quelque chose activement là-bas. Il y a tout lieu de croire que ce sont peut-être des réfugiés de Rukban qui n’ont reçu aucune aide du dernier convoi humanitaire et sont morts de faim et de maladies », a déclaré la source.

Le camp de réfugiés de Rukban est situé dans la zone de sécurité autour d’al-Tanf, où se trouve une base militaire américaine. Les groupes d’opposition bloquent le périmètre de la zone de sécurité et ne laissent pas entrer les convois humanitaires de l’ONU et du gouvernement syrien. Selon l’organisation mondiale, il y a actuellement environ 50 000 réfugiés dans le camp.

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Le retrait des forces US de la Syrie pourrait mettre à jour les crimes militaires de la coalition

Le retrait de l’armée américaine de Syrie pourrait faire la lumière sur les crimes militaires commis par la coalition internationale dans le cadre de la « lutte » contre Daech, a déclaré samedi la même source diplomatique militaire.

Les crimes ont été principalement commis à Raqqa « qui a été transformée en une ville fantôme sous le tapis de bombes larguées par l’aviation de la coalition ».

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La source a indiqué que les États-Unis, le Royaume-Uni et la France déclarent qu’il est interdit de mener des frappes chirurgicales contre le groupe extrémiste Front al-Nosra à Idlib afin d’éviter des pertes du côté de la population civile de ce gouvernorat. « Cela dit, lors de l’opération de libération de Raqqa, où Daech a largement utilisé les civils comme boucliers humains, Washington, Londres et Paris ont envoyé leurs avions qui ont largué des bombes sur les quartiers résidentiels de la ville », a-t-elle déclaré.

Raqqa n’avait pas encore été débarrassée des mines que des milliers de corps restaient sous les débris de la ville. Des épidémies de maladies infectieuses se sont répandues dans la ville, tuant des civils, y compris des enfants.

Les terroristes sont devenus actifs dans la région d’al-Tanf, contrôlée par les États-Unis : ils tentent de pénétrer à Damas et en Jordanie, a indiqué la source ajoutant qu’ils brûlaient les corps des réfugiés morts faute de nourriture et de soins dans le camp de Rukban.

« Le gouvernement syrien et les organisations internationales humanitaires et de défense des droits de l’homme devront traiter longuement et minutieusement tout cela et passer en revue "l’héritage" laissé par la présence américaine illégale en Syrie », a déclaré la source.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV