Alors que les pays arabes du golfe Persique rivalisent du zèle pour "reconnaître" l'entité sioniste, Israël intensifie ses attaques contre Gaza. Trois enfants palestiniens viennent de tuer sous les balles israéliennes ce lundi 29 octobre.
L’armée israélienne a mené cette frappe aérienne dimanche, prétendant que les cibles portaient « apparemment » des engins explosifs, a rapporté l’AFP.
Tel-Aviv a bloqué ses frontières maritimes en renforçant la présence de ses militaires, car il prétend craindre "une offensive du Hamas".
Le raid aérien intervient alors que le ministre israélien de l’Éducation, Naftali Bennett, a une fois de plus mis en avant le vrai visage de la politique de Tel-Aviv en prétendant, hier, dimanche 28 octobre lors d’une intervention à la radio de l’armée israélienne, que Gaza retrouverait le calme grâce à l’usage de la violence et en massacrant le peuple palestinien, homme, femme ou enfant.
Interrogé sur ce qu’il ferait différemment s’il était le ministre des Affaires militaires, Bennett a répondu :
« J’aurai tout fait différemment. Je n’aurai pas permis aux Palestiniens de traverser la frontière de Gaza, et même s’ils arrivaient à le faire, nous les aurons tués. Les citoyens de Gaza ne doivent pas entrer en Israël, tout comme au Liban, en Syrie ou ailleurs, ils doivent mourir. »
Israël a lancé trois grandes guerres contre l’enclave palestinienne depuis 2008, faisant des milliers de victimes parmi les habitants de Gaza et détruisant les infrastructures du territoire.
Depuis le 30 mars, les Gazaouis organisent des rassemblements hebdomadaires près de la barrière sous la bannière de la « Marche du grand retour » pour défendre leur droit de retourner chez eux dans les territoires occupés.
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Plus de 200 Palestiniens sont morts lors des attaques des forces israéliennes contre les manifestants, et un seul soldat israélien est mort.