Alors que Donald Trump refuse obstinément de sanctionner le régime de Riyad, coupable d’avoir tué un journaliste en plein territoire turc, les sanctions contre le Hezbollah et les accusations contre l’Iran se multiplient.
Le président des États-Unis a accusé, jeudi 25 octobre, le Hezbollah libanais et la République islamique d’Iran d’être à l’origine des attentats à la bombe de 1983 qui avaient visé les contingents américains et français à Beyrouth.
Il a promulgué un projet de loi prévoyant de nouvelles sanctions contre le Hezbollah et a menacé la République islamique d’Iran de sanctions encore plus rigoureuses.
Donald Trump a encore une fois qualifié de « catastrophe » l’accord nucléaire signé entre l’Iran et les 5+1. Il a ajouté que « l’Iran s’était transformé en un pays différent » après son entrée en fonction.
Ces accusations obsolètes interviennent juste au moment où l’administration Trump refuse de condamner ou de boycotter la classe dirigeante saoudienne dont l’implication dans l’assassinat du journaliste Jamal Khashoggi a été confirmée par la rapporteuse spéciale de l'ONU sur les exécutions extrajudiciaires, sommaires ou arbitraires.
« Ceux qui ont commis ce meurtre sont des gens assez haut placés qui représentent l’État saoudien », a-t-elle insisté, le jeudi 25 octobre, devant les journalistes.
Il s’agit d’une « exécution extrajudiciaire », a-t-elle dit avant de réclamer une « enquête internationale » sur le dossier.
