La Russie a démenti toute implication dans les récents événements dans la Ghouta orientale, en Syrie.
Le porte-parole du Kremlin Dimitri Peskov a réagi, ce mercredi 21 février, aux accusations lancées par les États-Unis contre la Russie.
« Ce sont des accusations sans fondement. Ce n’est pas clair sur quoi elles sont fondées. Aucune information spécifique n’a été fournie à ce propos. Nous ne sommes pas d’accord avec eux », a déclaré le porte-parole du Kremlin Dimitri Peskov.
La porte-parole du département d’État américain, Heather Nauert, a récemment accusé l’aviation syrienne d’avoir bombardé des hôpitaux dans la Ghouta orientale, tuant une centaine de civils.
Le département d’État américain a également demandé à la Russie de mettre fin à son soutien au président syrien Bachar al-Assad, accusé par Washington de « tentatives visant à attiser la violence dans la Ghouta orientale ».
Dans la foulée, le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Riabkov, a fait part de la décision de Moscou d’élaborer une résolution concernant les questions humanitaires dans la Ghouta orientale, dans le cadre du Conseil de sécurité des Nations unies.
« À New York, nous travaillons sur un projet de résolution concernant un cessez-le-feu humanitaire en Syrie », a déclaré Sergueï Riabkov en évoquant le double standard de Washington vis-à-vis des questions humanitaires.
« Les critiques de Washington au sujet des questions humanitaires sont de nature sélective et il met la Syrie sous pression pour finalement garantir ses propres intérêts », a ajouté M. Riabkov.
Les accusations contre l’armée syrienne interviennent alors que celle-ci est impliquée dans une opération militaire destinée à déloger les groupes terroristes de la Ghouta orientale.
L’armée syrienne et ses forces coalisées ont libéré, en janvier 2018, la Ghouta occidentale, située à la périphérie sud-ouest de Damas.