En visite en France, le ministre libanais des Affaires étrangères a rencontré le président français, Emmanuel Macron.
Lors d’une conférence de presse conjointe, Gibran Bassil a fait état de la volonté du Liban de trouver des solutions pacifiques et fraternelles avec les pays arabes, notamment l’Arabie saoudite.
« Nous espérons ne pas être obligés de recourir au droit international », a-t-il souligné.
Pour le ministre libanais des Affaires étrangères, le Liban traverse une période difficile et la situation ambiguë du Premier ministre démissionnaire doit être clarifiée avec son retour.
Bassil a également annoncé que la France avait fait état de son soutien au Liban dans cette affaire.
Le Premier ministre libanais, Saad Hariri, a annoncé sa démission depuis Riyad le 4 novembre dernier en accusant l’Iran d’ingérence dans les pays arabes et de volonté de nuire aux pays de la région.
Hariri a annoncé qu’il ne serait pas prêt à exercer ses fonctions dans de telles conditions.
Une semaine après cette déclaration, des informations avaient fait état de la détention de Hariri en Arabie saoudite. Ainsi, toutes les parties politiques du Liban ont insisté sur la nécessité du retour de Saad Hariri, ce qui a poussé ce dernier à accorder un entretien à la chaîne libanaise Al-Mustaqbal.
Bien que cet entretien ait apparemment été organisé afin d’apaiser les tensions et les rumeurs, l’air maussade de Hariri lors de cet interview a renforcé les spéculations sur sa détention.
Le président libanais avait de son côté annoncé que la démission de Hariri ne serait valable que lorsque ce dernier l’aurait annoncée depuis le territoire libanais.